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Le Lac Sept-Iles (Portneuf) à 6:00 heures du matin: juillet 2011.
La compagnie de vélos Giant est très connue à travers le monde. Pas surprenant: c'est le plus gros producteur de vélos sur la planète. Ne serait-ce que pour cette raison, ça vaut la peine de s'y attarder. Plusieurs consommateurs québecois croient que c'est une compagnie américaine. C'est faux: c'est une compagnie taiwanaise.
Le patron de Giant, Tony Lo, est fier de dire que 70% de son catalogue est identique à travers le monde, grâce aux efforts des antennes internationales de la marque. On peut donc dire que Giant est à l'opposé de ma marque de vélos Falardeau: je suis fier de dire qu'il n'y a pas deux Falardeau exactement identiques...
L'usine Giant a été bâtie à Taiwan en 1972 et la compagnie a ouvert sa première usine en Chine en 1992. Elle a maintenant 9 usines. 70% des vélos produits sont vendus sous la marque Giant, le reste étant une production destinée à d'autres compagnies généralement très connues, comme Trek. À peu près 20% des vélos sont considérés comme étant haut-de-gamme, quoique je ne saurais dire quels sont leurs critères pour établir ce chiffre.
Fait inhabituel chez les industriels taiwanais du vélo: Tony Lo se rend au travail en vélo de chez lui. Sur un Giant équipé Dura-Ace. Mais pas sans sa voiture, qui le suit.
La production annuelle est de près de 5.5 millions de vélos.
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Un outil que j'aime bien, mais dont je ne me sers pas si souvent: la triple clé hexagonale (Allen) Park AWS-3C (2, 2.5 et 3 mm). On a parfois de la difficulté à identifier visuellement les plus petites vis à tête hexagonale qu'on trouve sur un vélo. Dans ces cas-là, je prends cette clé qui contient toutes les mini-clés hexagonales les plus courantes. Ça va plus vite.
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Surtout par vent de face, j'aime bien échanger des relais et prendre le sillage d'autres cyclistes, même si ce sont des inconnus. Quoique la réaction peut varier: les solitaires qui ne sont pas habitués à de pareils stratagèmes n'ont pas la collaboration spontanée qu'on développe avec le temps.
J'en ai suivi un l'autre jour qui a fini par me laisser passer, sans profiter de mon sillage à son tour comme il aurait très bien pu. Mais j'ai roulé derrière lui assez longtemps pour constater qu'il utilisait un... accessoire inhabituel: entre sa main et la poignée de son guidon, il tenait un chapelet. Oui, le genre de chapelet qu'on voit à l'église.
Au Vietnam, le cycliste typique ne va ni loin ni vite. C'est pourquoi, si vous profitez du passage d'une petite moto pour prendre son sillage, le/la pilote sera peut-être décontenancé/e par votre maneuvre. On ne voit pas souvent, au Vietnam, un cycliste rouler à une vitesse de croisière entre 25 et 35 km/h.
Les réactions varient beaucoup. Perplexité, admiration, volonté de converser, collaboration plus ou moins volontaire, tout est possible. Ça vaut la peine d'essayer, mais il faut être prudent, surtout s'il y a de la circulation autour de vous. La route est hasardeuse au Vietnam, et le traffic ne doit pas être pris à la légère. J'en ai connu qui l'ont appris à leur dépens.
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Certains artistes du monde du jazz touchent parfois aux musiques plus pop, tout comme l'inverse est aussi vrai. Un exemple ici: Joni Mitchell qui s'entoure de musiciens jazz, Michael Brecker et Jaco Pastorius, et sort du contexte folk de ses débuts. Je vous suggère de porter particulièrement attention au travail du bassiste Pastorius qui a fait école jusqu'à ce jour. La chanson raconte l'histoire de Joni et d'un nettoyeur à sec de l'Iowa qui vont au paradis des idiots se faire vider les poches par un "one-armed bandit" (machine à sous).