vendredi 3 juin 2016

TOUJOURS ASSEZ VITE.







La haute saison est à son maximum. Un indice qui ne trompe pas: le nombre de commandes de vélos neufs. Semaine très intense, d'autant plus que nous sommes dans les tournages pour la série d'émissions de télévision sur le vélo dont je vous ai parlé la dernière fois. Comme par exemple l'autre jour.

J'aurais aimé que l'émission dure une heure au lieu d'une demi-heure. Pour un entretien destiné à une émission d'une demi-heure, nous faisons deux séances de quatre minutes chacune. Pas le temps de se raconter notre vie.

Mon interlocuteur ce jour-là était Luc Paquet, un professeur de soudure. Pour un amoureux des cadres comme moi, une conversation avec une personne comme lui, c'est du bonbon. Avec le micro ouvert, nous avons abordé des sujets plus accessibles, du genre "Qu'est-ce que le chromoly?", mais à micro fermé, nous sommes rentrés dans des choses un peu plus pointues.

Nous avons  montré des cordons de soudure utilisés comme référence pour les étudiants, des cordons-modèles qui servent d'exemple. Nous avons aussi parlé de titane, pourquoi ce métal est si cher, ce qui explique pourquoi il ne s'est pas imposé à une époque où il aurait pu le faire, dans les années '90 alors que la compétition avec la fibre de carbone restait à déterminer quel matériau  prendrait le dessus dans le marché très compétitif du vélo de haut-de-gamme.

Vous cherchez un métier? Luc nous disait que les finissants dans son institution, ce centre de formation professionnelle situé sur la rue Monseigneur-Plessis à Québec, a un taux de placement de 100% à la fin du cours. En fait, je me disais en visitant l'endroit: qu'est-ce qu'un pays peut faire s'il ne forme pas de soudeurs et de monteurs? Sur la photo ci-dessous, on voit une petite partie des installations de cet institut. Le long tuyau foncé est fait de titane, son voisin est en acier chromoly. Les machines bleues servent à souder.





Pour ceux qui voudraient s'informer sur le sujet, l'Université Laval a publié des informations sur la question du vol de vélos. Vous pouvez consulter au:

https://www.ssp.ulaval.ca/prevention/prevention-de-la-criminalite/prevenir-vol-de-velo/




Je vous ai déjà parlé de ce parcours. Il part de Saint-Charles-de-Bellechasse et va à Saint-Lazare, aller-retour. À ceci près qu'au lieu d'utiliser la même grande route passante que les automobiles, nous allons plutôt sur un réseau de rangs de gravelle charmant qui repose notre tête urbaine de la vie moderne. Si vous habitez Québec, il faut avoir fait ça au moins une fois. Vous pourriez le faire tout à vélo à partir de Québec si vous êtes habitué de rouler toute la journée.En voici le parcours sur Strava tel que nous l'avons fait récemment:

http://www.strava.com/activities/585028900?utm_content=2204032&utm_medium=email&utm_source=ride_share

Voici quelques photos prises ce jour-là:










Un élevage de bisons, le long de ce chemin. Cet animal était très important en Amérique du Nord, à une certaine époque.





Un peu de divertissement:















J'aimerais avoir plus de temps pour écrire mais de ce temps-ci, c'est impossible avec le roulement du magasin, de l'atelier et des tournages. L'automne reviendra toujours assez vite...

Voici une photo prise lors du tournage d'hier, sur le Chemin Bélair, au nord-ouest de Québec. Sur son vélo, la co-animatrice Sara Charbonneau. La seigneurie de Bélair, au temps de la Nouvelle-France, était propriété de monsieur Guillaume Bonhomme, un militaire qui, oui, était un capitaine. Les Québécois de mon âge se rappelleront en souriant d'un autre Capitaine Bonhomme qui a sévi à une époque plus récente.



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