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Le vélo ci-dessus est un des derniers FALARDEAU construits. Cadre route/course 1.4kg, fourche tout-carbone, 700 x 23, 24 rayons à l'avant, 32 à l'arrière, transmission Shimano, 989.60$ + taxes, accessoires inclus.
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C'est bientôt le temps des vacances pour plusieurs d'entre vous, et vous avez peut-être fait vos plans déjà. Patrick O'Grady, lui, a une opinion sur la question. En fait, il dit que souvent il ne prend même pas de vacances. Voici un paragraphe publié récemment dans Bicycle Retailer and Industry News.
"Merely approaching this blissful state has required me to crank out a metric ton of words and cartoons to meet deadlines that will arise in my absence. Next I must arise at dark-thirty to spend many hours enduring body scans, pat-downs and subsequent confinement in an airborne cylinder full of verminous strangers. On the return leg I must do this in reverse, enduring security sans blankie at what should be bedtime before boarding another flying Greyhound en route to my cats and cycles."
Une fois assis dans l'avion, ça va. Mais tout ce qui précède est à mes yeux une corvée. Une double vie doit être menée: celle des préparatifs, en plus de la vie normale. Les voyages en vélos, du moins ceux qui commencent à la porte de chez moi, sont moins contraignants.
Par contre, j'ai vite compris que le vélo n'est pas un très bon moyen pour reproduire les grands classiques du tourisme automobile comme le tour de la Gaspésie. On s'y retrouve trop souvent en train de rouler sur des routes trop achalandées, dans un voyage dont le but est plus important que l'expérience elle-même. En voiture, passe encore, on met la radio et on patiente. Mais en vélo, les impressions sont inévitables, ne serait-ce qu'à cause du temps qu'on passe en selle.
Je préfèrerais largement me perdre dans une quelconque campagne profonde qui m'éloignera de ma vie urbaine. J'aurais peut-être un autre point de vue si j'habitais la campagne, mais un amalgame de forêts, de montagnes et de champs est le genre de cocktail qui fait que je me sens chez moi, même loin de chez moi.
Je me rappelle bien ce trio de jeunes cyclistes qui était parti faire Québec-Kingston en vélo. Wow! Le corridor le plus urbanisé au Canada... Dans la banlieue de Montréal, immobiles à un arrêt obligatoire, ils se sont faits frapper par un automobiliste qui avait omis son arrêt obligatoire. Un vélo détruit, un blessé sérieux, un voyage foutu. Faut pas m'en vouloir si je préfère la campagne.
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Mais question de ville, de toutes celles que j'ai visitées, New-York reste une référence. Elle n'est pas la plus belle, mais pour un amateur de musique, c'est un festival permanent, même sans festival officiel. Un peu moins en été, car plusieurs musiciens vont en Europe ou ailleurs durant cette période. Mais un des spectacles de jazz les plus parfaits que j'ai vu était justement à New-York (Brooklyn précisément), en été. Dans le cadre d'un festival de jazz, à l'extérieur, le spectacle était gratuit, la température parfaite et les musiciens était dans une bonne période. Adams-Pullen Quartet: George Adams (sax ténor, flute), Don Pullen (piano), Cameron Brown (basse), Danny Richmond (batterie). La vidéo suivante de ce quatuor vous montre quelque chose qui s'approche de cette soirée mémorable (sauf pour le batteur). Même répertoire, même ambiance de festival, spectacle à l'extérieur.
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