DOWN SOUTH.

Sur la A1A, à Fort Lauderdale (Floride), janvier 2012.


Non, ce n'est pas moi sur cette photo. Je suis trop orgueilleux pour mettre mon casque croche sur la tête. Ou à l'envers comme j'ai aussi vu cette semaine. Mais c'est moi qui tient la caméra. Oui, 35 ans après avoir fait cette route en vélo du nord au sud de la Floride, je suis de retour, en famille cette fois.

Après tout, on ne peut pas dire que j'ai abusé des vacances et des voyages, ces dernières années. Mon passeport n'était plus valide et à part les vacances de Noël, le magasin était ouvert à chaque semaine, même en plein hiver.

Pour ceux qui veulent me voir, je serai de retour au magasin le mercredi 1er février 2012. En attendant, je me change les idées: comme disait Sam Trogne, il n'y a pas que le vélo dans la vie...

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La Floride, ce n'est pas que le sable et le soleil. C'est aussi une population variée, des individus originaires d'un peu partout sur la planète, alors on peut même parler français de temps en temps, pas seulement avec des Québecois. J'ai fait remarquer à mon fils à quel point les Haïtiens sont des gens souriants, pour peu qu'on se donne la peine de communiquer avec eux quand on a la chance de le faire. Petit aperçu d'un endroit où on peut en rencontrer:




Comme vous pouvez voir, je suis maintenant équipé d'un nouvel appareil photo, avec une meilleure optique, et capable de prendre des photos panoramique. Une aubaine de janvier qui remplace l'appareil précédent qui avait rendu l'âme. Qui aurait dit, il y a 20 ou 30 ans que pour cent dollars, on pourrait obtenir un appareil (neuf) minuscule équipé d'un objectif signé Carl Zeiss? Et qui, en plus, peut filmer des vidéos avec du son!

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Ici, en Floride, je distingue principalement deux sortes de vélos dans la rue. Sauf exceptions, évidemment.

Premièrement, les vélos de course sur route dispendieux, principalement de marque américaine. On les voit circuler à vitesse modérée près de la plage. L'environnement est urbanisé et n'encourage pas les vitesses de croisière élevées. Mais certains de ces cyclistes donnent l'impression d'être plus fortunés qu'athlétiques...

Deuxièmement, les vélos de plage de type ''beach cruiser''. Du genre pas-loin-pas-vite, on les voit parfois équipés d'un panier à l'avant.

Le terrain très plat se prêterait bien à l'usage du pignon fixe en vogue ailleurs aux USA, mais je n'en ai vu qu'un seul durant ma semaine ici. Peu de vélos de montagne (VTT), quelques rares vieux ''dix-vitesses'', parfois un BMX.

Et moi je suis ici sans vélo durant toute la semaine, et je ne m'en plains pas. Je nage de longues minutes à chaque jour dans un océan plein de vie et c'est un changement bienvenu de mes routines habituelles.

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Mary J. Blige n'est pas la voix afro-américaine la plus connue, surtout au Québec, mais elle n'en demeure pas moins très agréable. Sting est sûrement de cet avis.

POURQUOI ACHETER UN FALARDEAU?

Je vous avais parlé de Kuujjuaq, dans mon dernier message. Voici une photo publié sur Flickr.com par le client qui m'avait parlé de cet endroit. Les autres photos sont aussi très bonnes, et si vous prenez le temps de les regarder, elles vous donneront une image plus complète de ce qu'il y a là-bas:
http://www.flickr.com/photos/guillaume_bedard/sets/72157627649163844/

Merci à Guillaume.

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Comme je l'ai mentionné ici il y a quelques semaines, il y a un site Internet en préparation pour Bicycles Falardeau. Un site visant à vendre la marque de vélo Falardeau ailleurs que dans la ville de Québec, plus spécifiquement (dans un premier temps) dans tout le Québec. On verra pour la suite.

Plutôt que de réserver les textes de présentation pour le nouveau site, j'ai pensé vous en offrir un en avant-première. Le voici.


POURQUOI ACHETER UN FALARDEAU?


Il ne manque pas de marques de vélos sur le marché . Le choix est plus abondant que jamais. On trouve des marques américaines et asiatiques facilement, européennes parfois, et les amateurs de produits québecois sont capables de trouver une variété de modèles à des prix compétitifs.
Alors pourquoi ajouter une marque de plus dans ce paysage?
J’achète des vélos pour mon usage personnel depuis 1971. Et à partir de 1976, je n’ai pas acheté de vélos sans les modifier, un peu ou beaucoup. Il y avait toujours au moins un irritant, souvent plus.
Maintenant, je conçois non seulement les vélos, mais également la majorité des cadres. De cette façon, je m’assure d’avoir un vélo dont toutes les caractéristiques correspondent à l’usage qui en sera fait.
Dans la catégorie hybride-touriste proposée sur ce site, on trouve un cadre d’aluminium qui aurait très bien pu être banal. Pour vous faire sauver quelques dollars, il aurait été facile de prendre des tubes un peu trop épais, qui aurait donné un cadre inutilement lourd et peu vivant.
Au lieu de cela j’ai insisté pour obtenir des tubes à épaisseur variable de type ``triple butted``. J’en tire deux avantages très réels : premièrement, le cadre est plus dynamique dans les montées, les accélérations et en général, il bouge mieux. Deuxièmement, le cadre est moins raide, moins sec. C’est particulièrement apprécié sur les mauvaises surfaces que nous rencontrons trop souvent au Québec.
Sur ce site vous trouverez un cadre hybride-touriste en aluminium de série 7000. Sur place, à notre boutique de la rue Richelieu, nous avons un inventaire plus complet de cadres de route, de montagne, pour pignon fixe et même quelques hybrides-touristes en acier chromoly. Venez nous voir sur place si c’est ce que vous cherchez.
Prenez note que les cadres que nous vous offrons sont disponibles immédiatement : ils ne sont pas soudés sur commande. Il s’agit de ce qu’on appelle des cadres de productions. L’architecture des hybrides-touristes est de type compact, en pente (sloping). Il en résulte une grande souplesse d’adaptation à différents gabarits à l’intérieur d’une même taille de cadre. Consultez notre tableau des tailles pour choisir la vôtre. En cas de doute, contactez-nous.

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Je n'ai pu m'empêcher de sourire en voyant cet éditorial dans un numéro du magazine français VTT Mag d'il y a à peu près dix ans. On y parlait des nouveaux (à l'époque) pneus sans chambre à air de type ``tubeless UST``. Je leur laisse la parole:

``Plusieurs marques de vélos et de pneus croient dur comme fer que le tubeless remplacera le pneu traditionnel. Et pourquuoi pas? Il y a près de cinquante ans, le tubeless révolutionnait l'automobile et qui pourrait désormais envisager un autre système sur sa voiture? Il faudra moins de cinq ans pour tirer les mêmes conclusions à propos du tubesess VTT qui ne procure que des avantages, aussi bien en termes de crevaison, de confort, de facilité de montage ou de rendement.``

Ces prédictions plus qu'optimistes ne se sont pas avérées. Je suis personnellement très prudent en ce qui concerne tout ce qui touche au ``vélo de demain``. Trop de facteurs entrent en ligne de compte, et, en plus, ce qui convient aux automobiles ne convient pas nécessairement aux vélos.

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Un jour, durant sa retraite, quelqu'un a demandé à Thelonious Monk pourquoi il avait arrêté de jouer. ``Je suis guéri!`` a-t-il répondu...

Thelonious Monk, pianiste, et surtout compositeur, 1917-1982.

UN DE MES PARCOURS PRÉFÉRÉS.

Des wapitis et un bison.


Ces animaux que vous voyez sur les photos ci-dessus font partie d'un élevage que l'on trouve le long d'un réseau de petites routes situé entre Saint-Charles-de-Bellechasse et Saint-Lazare. On peut voir cette suite de rangs sur une carte détaillée (Google Maps ou sur papier: JDMGéo). La partie sud de ce réseau est à approx. 3 kms à l'est de la route 279.

J'attire votre attention sur ce parcours car c'est un de mes préférés dans la grande région de Québec. En fait, ça fait plutôt partie de la région Beauce Chaudière Appalaches. Elle se situe d'ailleurs au début de la zone montagneuse des Appalaches. Niveau de difficulté intermédiaire. Achalandage automobile particulièrement faible.

On peut commencer à Saint-Charles par la Route Picard, Gosselin et De la Tremblade. On continue pour se rendre jusqu'à la Route François-Turgeon. On peut faire une pause à Saint-Lazare (épicerie et restaurant), avant de faire demi-tour pour revenir par le même chemin, pas lassant du tout. C'est beau et changeant, chaque segment ayant son ambiance propre. Je m'en voudrais de ne pas faire ce parcours au moins une fois dans la saison. Gardez-le à l'esprit pour la saison à venir. Veuillez noter que ces routes exigent d'avoir des pneus de 28 mm de large, ou plus.

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Pour mon entreprise, la saison a été satisfaisante: baisse de 6% du chiffre d'affaires. Une baisse satisfaisante? Oui, car l'année 2010 nous avait donné une météo presque parfaite. Et comme la météo est de loin un des facteurs les plus importants pour l'achalandage des magasins de vélos, il ne fallait pas s'attendre à ce que 2011 soit aussi favorisé de ce point de vue. Des années comme 2010, on n'en a pas vu souvent.

On m'a parlé de marchands de vélos qui s'attendaient à ce que 2011 soit aussi bon, sinon meilleur, que 2010. Et pourquoi donc? Parce que la mode du vélo progresse année après année. Oui, c'est vrai, mais c'est sans compter sur le fait que si le temps est gris, le consommateur a grise mine...

En fait, je m'attendais à une baisse plus marquée que 6%. Deux facteurs ont limité les dégâts: une météo automnale favorable, et une clientèle de plus en plus établie.

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Shimano a publié ses résultats pour les neuf premiers mois de 2011. Le chiffre d'affaires a monté de 3.7%, mais les revenus ont baissé de 11%. Les pièces de vélo représentent actuellement 80% du total. Le reste est partagé entre des pièces pour pêcheurs (moulinets, etc.) et des pièces d'automobile.

Ici aussi, la météo en Occident a nui, mais les ventes en Chine ont progressé pour compenser. Les pièces Deore XT et Tiagra se sont bien vendues, et la demande pour le nouveau Ultegra Di2 est forte.

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Je ne suis jamais allé à Kuujjuaq. C'est un village du nord québecois principalement habité par des Inuits. On y trouve des Blancs qui vont là habituellement pour travailler.

Un de mes clients y a séjourné. L'endroit est intéressant pour les cyclistes. De montagne, bien sûr. Plusieurs se rendent compte, une fois sur place, que le vélo tout-terrain est un excellent moyen d'exploration, car on y trouve de grands espaces uniquement couverts de grandes roches qui font que non seulement il n'y a pas de route, mais on n'en a pas besoin pour circuler selon le gré de son humeur. Un peu comme à Moab, en Utah.

En bonus, l'été, on y profite d'un soleil qui n'est pas pressé de se coucher: à 22 heures, il fait encore clair. Je n'irai probablement jamais, mais ça fait rêver...

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Après quelques explications claires, l'interprétation de Chopin commence à 1:50 min. Élizabeth Sombart.

JUSTE ASSEZ

J'aime bien faire du vélo malgré la neige, mais je ne m'habille pas exactement comme Éric Barone (et non Braone) que vous pouvez voir rouler à 210 km/h dans la vidéo ci-dessus.


L'ajustement des dérailleurs avant et arrière d'un vélo intimident plus d'un propriétaire de vélo. Si vous assimilez les principes de base, pourtant, vous pourrez faire beaucoup pour améliorer leur fonctionnement lorsque c'est nécessaire. Il vous faudra par contre plus de temps, et surtout de pratique, pour maîtriser complètement le sujet. C'est d'autant plus vrai que les systèmes à 10 ou 11 pignons ne tolèrent pas l'approximation.

Avant l'indexation, c'est-à-dire 1986, les vis de limite des deux dérailleurs étaient un des principaux éléments qu'on devait ajuster. Ces deux vis qu'on voit souvent (mais pas toujours) identifiées H et L sur chaque dérailleur empêchent la chaîne d'aller trop loin à gauche ou à droite, autant sur les engrenages avant qu'arrière.

Lors de tels incidents, la chaîne va parfois se coincer dans des endroits pas toujours commodes. Dans certains cas extrêmes, l'idéal consiste à enlever le pédalier ou la cassette/roue libre, alors mieux vaut prendre les mesures pour éviter ça.

Dans la vidéo suivante, on trouve des explications concernant ces ajustements. À propos de ces vis de limite, je les libère juste assez pour permettre au dérailleur d'aller chercher le plateau ou le pignon le plus gros ou le plus petit (selon le cas). Sans qu'il y ait de frottement indésirable. De cette façon, je m'assure d'éviter les problèmes.



J'ai remarqué, lorsque j'engage un nouveau mécanicien, qu'il y a un point sur lequel je peux immanquablement prendre en défaut ses réglages. Et ne me demandez pas pourquoi: je ne suis quand même pas seul à pédaler lorsque je descends une côte!... Il s'agit du tout-à-droite. Qu'est-ce que le tout-à-droite? C'est lorsque la chaîne se trouve sur le plus petit pignon (arrière) et le plus gros plateau (avant). Si la vis de limite extérieure du dérailleur avant est trop serrée, ne serait-ce qu'un peu, la chaîne frottera à l'intérieur de la cage du dérailleur avant. Inversement, si elle ne l'est pas assez, elle tombera entre la manivelle et le plateau.

C'est d'ailleurs dans ces circonstances qu'on remarque plus facilement si un pédalier est faux: le gros plateau se balade de gauche à droite, exactement comme le fait une jante voilée. C'est un problème peut-être plus fréquent que vous ne pensez, et ça rend parfois impossible un bon ajustement du dérailleur avant. Solution: changer le pédalier. Certaines marques de pédalier sont à éviter, car ils peuvent être faux même lorsque neufs. On les trouve surtout, mais pas toujours, sur les vélos très bon marché.

Les vis de limites de dérailleur arrière sont très importantes. Heureusement, elles se détériorent rarement assez pour nécessiter un remplacement du dérailleur. Mais si c'est c'est le cas, il ne faut pas hésiter car un dérèglement à ce niveau peut entraîner une panne et/ou des bris de chaîne, de rayons ou du dérailleur lui-même. C'est pourquoi, en hiver, je préfère utiliser un dérailleur de calibre Acera ou Altus. Comme tous les bons dérailleurs, ils fonctionnent bien pour peu qu'on leur donne le suivi adéquat.

Petite note concernant la recommandation de fréquence de changement des câbles et gaines dans la vidéo: tous les six mois peut être une bonne idée si vous roulez dans de très mauvaises conditions. Surtout si vous utilisez une transmission à 10 ou 11 pignons. Mais les besoins diminuent si vous avez une transmission plus simple et/ou un moins grand nombre de pignons. Et faites attention à respecter les exigences de votre transmission dans le choix des câbles/gaines: les systèmes modernes et de haut-de-gamme n'apprécient pas le flou artistique des versions moins pointues.

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J'ai suivi avec intérêt le décompte des meilleurs albums de l'année 2011, à l'émission de radio ''Q'' de Jian Gomeshi le matin à CBC (www.cbc.ca/Q). Je le vois comme un bon moyen de ne pas rater un quelconque bijou musical qui aurait été publié durant l'année.

En fait, je suis un peu mystifié par une chose: pourquoi ne trouve-t-on pas l'album du Canadien Robbie Robertson (avec Eric Clapton) dans ce décompte. Je lui prédisais un podium, et il n'est même pas dans le top 20. Ce n'est pas parce que Gomeshi ne l'a pas entendu, ou parce qu'il a été publié en 2010. En fait Gomeshi a parlé avec Robertson, il est donc parfaitement au courant de la parution de cet album magnifique intitulé ''How to Become Clairvoyant''. Mystère.

Toujours est-il que le gagnant est... (roulement de tambour): Bon Iver, pour son album éponyme. J'ai entendu l'échantillonage ci-dessous, et oui, mes premières impressions sont très bonnes. Suggestion: pour l'apprécier à sa juste valeur, utilisez de bons haut-parleurs ou des écouteurs.

Extrait de Wikipedia.com: ''Bon Iver est le nom du groupe du chanteur et musicien américain Justin Vernon, accompagné de Mike Noyce et Sean Carey. Le nom du groupe est dérivé de l'expression française Bon hiver.''




BONNE ANNÉE À TOUS!!!