J'AI ENTENDU DU BRUIT DERRIÈRE MOI.

Chez Colin (voir message de la semaine dernière).


Pour deux de mes amis cyclistes, samedi dernier n'a pas été une bonne journée. Ils ne se connaissent pas, ils n'étaient pas au même endroit, ils ne faisaient pas la même chose, mais ils ont tous deux eu un accident.

Un s'est fait frapper par une voiture à une intersection, lorsqu'il changeait de direction. L'autre était en plein sprint, à la toute fin d'une course, quand les deux coureurs qui le précédaient ont chuté après avoir eu un contact. Il n'a pu les éviter.

Le premier a des douleurs lombaires, le deuxième s'est fracturé la clavicule, un grand classique chez les coureurs cyclistes.

Et au moment où j'écris ces lignes, samedi midi, j'apprends que quatre participants au Grand Défi Pierre Lavoie ont été impliqués dans une chute collective près de Québec.
Vous en saurez plus en lisant ceci:
http://www.lapresse.ca/le-soleil/sports/cyclisme/201206/16/01-4535693-grand-defi-pierre-lavoie-une-journee-marquee-par-les-chutes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_en-vedette_91290_section_ECRAN1POS2

Le spécialiste de la sécurité aérienne David Soucie (''Why Planes Crash'') parle d'atrophie de la vigilance. C'est effectivement un des phénomènes qui nous guette, même au ras du sol.

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Pas de doute que le fait de rouler en course, en peloton, augmente sérieusement vos chances d'avoir un accident. Bernard Hinault recommandait de rester dans le premier tiers du peloton pour diminuer le risque d'être impliqué dans une chute collective. Le conseil vaut aussi pour les cyclosportifs qui participent à des sorties comme celle où j'étais en 1999: j'avais en mémoire le conseil du maître et je me tenais systématiquement à l'avant lorsque, après 70 kms, j'ai entendu du bruit derrière moi. Deux ou trois cyclistes avaient chuté et ceux qui les suivaient ont eu fort à faire pour ne pas subir le même sort.

En ville, je me méfie particulièrement des intersections: c'est souvent là que se produisent les accidents. Soyez attentifs, car ce n'est pas vrai que les accidents n'arrivent qu'aux autres. Et le fait qu'il n'y a pas de voiture impliquée dans l'accident ne vous empêchera pas de vous blesser, parfois même sérieusement. Peu importe votre vitesse.

Je me méfie aussi beaucoup des portières de voitures stationnées qui peuvent s'ouvrir devant moi sans crier gare. C'est très brutal, et si ça vous arrive, vous allez vous en rappeller longtemps, croyez-moi.

Ceux qui roulent souvent et-ou beaucoup sont plus en situation pour avoir un accident à cause du temps qu'ils passent en vélo. Ceux qui roulent peu sont plus en situation parce qu'ils sont moins expérimentés. On n'en sort pas: il ne faut pas prendre ça à la légère.

Un réflexe fréquent chez un cycliste qui vient d'avoir un accident, c'est de vouloir remonter aussitôt sur son vélo et repartir. Ne faites pas ça. Prenez le temps de voir si vous êtes blessé, de voir si quelqu'un d'autre a besoin d'aide, évaluez si la police doit intervenir, ou s'il y a lieu de faire une quelconque réclamation à laquelle la loi vous donne droit. J'ai eu connaissance d'au moins un cycliste ayant pu se faire rembourser par la SAAQ des vêtements abimés lors d'un accident, ici au Québec. De plus, vous n'êtes peut-être pas en mesure de faire une évaluation complète de l'état de votre vélo. Assurez-vous de prendre les informations personnelles de l'automobiliste impliqué, s'il y en a un.

Je m'habille de couleurs vives, j'évite les rues ou les routes les plus achalandées, je me méfie de tout et de rien (plutôt de tout), et malgré tout, j'ai encore autant de plaisir à rouler en vélo.

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Dans l'bon vieux temps, les dérailleurs avant étaient actionnés par un levier directement fixé sur l'objet. Mais à l'époque, c'était surtout les coureurs qui utilisaient des dérailleurs avant et en course, le dérailleur avant ne sert généralement pas beaucoup.

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Je suis en train de reconsidérer mes recettes pour offrir des vélos dont les éléments mécaniques (freins, transmissions et moyeux) sont du même niveau. J'ai calculé, par exemple, que je pouvais faire un hybride Falardeau Alu9 entièrement équipé en Shimano Alivio (3 x 9 vitesses) pour un montant de 765$ avant taxes. Ceci inclut une fourche en aluminium et des roues montées avec rigueur par OGC (jantes Mavic). Ça me parait plus attrayant que la formule précédente qui proposait deux éléments Deore (moyeux et dérailleur arrière), à 830$, compte tenu du fait que le reste de ces éléments mécaniques sont de meilleur niveau, à un coût moindre.

J'ai également commencé le montage d'un vélo de route/course. J'ai profité de pièces Shimano en liquidation pour monter une machine légère offerte à un prix de 1190$ (pneus 700 x 23). Potence, tige de selle et fourche en fibre de carbone, pièces Shimano majoritairement de niveau 105 (5500). Le but étant de faire un vélo agressif, avec une esthétique soignée, un poids avantageux, des éléments tous neufs et une facture raisonnable. J'aurai probablement une photo à vous montrer bientôt. Ceux qui veulent le voir immédiatement peuvent toujours venir le voir: il est actuellement dans la vitrine de Bicycles Falardeau sur la rue Richelieu à Québec.

J'ai reçu ce matin des coupe-vent printemps-automne, pour cyclistes, en liquidation. Ils valaient 78$ avant taxes, et sont maintenant soldés à 29$. J'ai des rouges et des jaunes en stock, moyen ou grand, et vous pouvez les voir au: http://naturmania.ca/naturmania-fr/velo/