Lévis est une ville sur le bord du fleuve Saint-Laurent, en face de Québec. Début mars 2012.
Pour beaucoup de gens, en 2012, Raleigh est une compagnie de vélos parmi d'autres, sans prestige et sans histoire. On peut le comprendre: ici au Canada, par exemple, les Raleigh qu'on voit sur les routes sont banals, habituellement.
Et pourtant. La compagnie fête son 125ème anniversaire, et il fut une époque où, particulièrement chez les jeunes Britanniques et Canadiens anglophones, la marque était une référence. Elle était bien distribuée, dans de nombreux pays, et certains coureurs commandités par Raleigh se sont imposés dans les courses internationales.
Leurs meilleurs vélos étaient souvent bâtis à partir de tubes Reynolds en acier, et affichaient des ambitions sportives, un peu comme les CCM Silver Ghost au Canada, ou les Schwinn Paramount aux USA. Mais on a surtout vu beaucoup de monovitesses à frein rétropédalage ou des 3-vitesses à moyeu Sturmey Archer.
Raleigh en 2012 est une compagnie très internationale, avec entre autres une usine dans les Cantons de l'Est au sud de Montréal. Dans le numéro annuel 2012 de Pedal Magazine, on trouve les commentaires de Adrian Marples de Raleigh Canada:
''Sur les trois millions de vélos vendus au Canada chaque année, les détaillants de vélos indépendants en vendent entre 250,000 et 300,000. Si vous pensez au nombre de marques disponibles, c'est une industrie très, très compétitive (very, very tough industry). Je crois qu'auparavant nous avions à peu près 1200 détaillants au pays. Maintenant je pense qu'il n'y a même pas 1200 détaillants indépendants au Canada.''
Moi qui n'a jamais aimé les vélos à trois-vitesses Sturmey-Archer, j'avais été impressioné quand j'avais essayé un Raleigh équipé de la sorte. Il était dynamique et ce n'était pas seulement parce qu'il était bien entretenu. J'ai également aimé les Raleigh Transit monovitesses du début des années '80, à l'exception de leur moyeu arrière Shimano à frein rétropédalage, décidément trop fragile.
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La marque Infinity, elle, place ses ambitions dans les magasins à grande surface. Et ça ne les empêche pas de proposer, peut-être pour la première fois, un vélo de route à cadre en fibre de carbone. Je ne sais ce que valent ces cadres, qu'ils ne fabriquent évidemment pas eux-mêmes, mais si je regarde un de ces vélos de près, je serais surpris de ne pas trouver une ou deux pièces dont le choix est discutable. Avec un peu de chance, ce sera un bon rapport qualité-prix. Mais il ne faut pas prendre pour acquis que le cadre est mauvais. En fait, l'Asie est capable du pire comme du meilleur en la matière. Comme diraient les Anglais, la preuve est dans le pouding!
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Ici à Québec, la température record (pour la saison) de la semaine dernière a donné un choc électrique à la saison. Les cyclistes frileux ont retrouvé leur enthousiasme et sont arrivés en même temps que les plus motivés. Les commandes ont afflué et le carnet affiche sa vigueur printanière. Et pour jouer un tour à tout ce monde, la neige a recouvert le sol abondamment hier. Heureusement mon vélo d'hiver n'était pas bien loin.
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Un film inspiré de la coureuse cycliste québecoise Geneviève Jeanson est en préparation. On pourra y voir l'actrice Laurence Leboeuf incarner le rôle principal. Il ne s'agit pas d'une biographie formelle, mais plutôt d'un drame librement inspiré de sa vie. Le financement du projet n'est pas encore assuré, mais un co-producteur belge fait partie de l'aventure. On tournera probablement aussi des images en Arizona.
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Si vous vous cherchez un exercice pour vous délier les doigts, vous pouvez toujours essayer ceci.
