DYNAMIQUE.

À l'entraînement pour les courses de canot d'hiver, à Lévis, mars 2012.


La légèreté intéresse beaucoup de cyclistes, et pas toujours dans un but de performance. Certains clients me parlent parfois de la facilité qu'ils souhaitent avoir lorsqu'ils montent leur vélo dans l'appartement, ou sur le toit de la voiture.

Quelques-uns me diront que c'est plus facile de perdre des kilos sur le tour de taille mais, premièrement, ce n'est pas nécessairement vrai, et, deuxièmement, pour une puissance donnée, ce sera toujours préférable d'avoir un véhicule plus léger à faire bouger. C'est vrai pour les avions, pour les autos, et pour les vélos.

Les suggestions que j'ai pour vous aujourd'hui visent à la fois la maniabilité et l'efficacité du vélo en montée, en relance et au démarrage. Si vous roulez toujours en vélo de route/course 700x23, vous avez peut-être déjà les caractéristiques que je propose ici. Mais ce texte concerne les nombreux propriétaires de vélos hybrides ou cyclotouristes, ou ceux qui envisagent de le devenir.

J'ai récemment bâti deux vélos à partir de cadres identiques, avec peu d'écart dans le prix. Mais il y avait deux approches différentes chez les acheteurs. L'un visait une plus grande robustesse, l'autre voulait quelque chose de plus dynamique.

J'ai essayé les deux vélos une fois bâtis. Les sensations étaient vraiment différentes: pas besoin de loupe pour les distinguer. Même un profane serait d'accord sur ce point. Le vélo plus léger est plus maniable et oppose moins de résistance aux sollicitations de vos jambes.

Aucune différence dans la transmission ou la roue arrière, tout se passe à l'avant du vélo. Il y a trois changements qui occasionnent ce résultat: la fourche, la roue avant et le pneu avant. Et la bonne nouvelle, c'est que seule la fourche augmente le prix du vélo. On pourrait éviter le surcoût et laisser la fourche d'aluminium prévue sur le modèle concerné au lieu d'une fourche en fibre de carbone et le résultat serait déjà intéressant. Mais la fibre optimise la démarche et le surcoût est raisonnable, de l'avis de plusieurs.

La roue avant d'un vélo hybride est souvent bâtie avec une jante qui se situe autour de 450 à 550 grammes, parfois même plus. La roue avant qu'il y avait sur le vélo léger était montée avec une jante de 400 grammes. Plus légère, mais pas plus chère. Le seul hic, c'est qu'on ne peut pas vraiment dépasser 28 mm comme largeur de pneu sur une telle jante. Ce n'est pas un problème quant à moi, puisqu'on peut déjà rouler sur la grande majorité des routes de gravelle du Québec avec de tels pneus.

J'utilise de préférence un Michelin Dynamic 700x28 sur ces roues. Ce ne sont pas les plus robustes ou les plus durables, mais ils sont souples, légers et abordables. De plus, leur résistance aux crevaisons est très acceptable. Ça fait des années que je roule avec ces pneus en plus d'en avoir vendu beaucoup, et il suffit de ne pas leur demander l'impossible pour en être satisfait.

C'est facile, lorsqu'on prend un pneu dans ses mains (sans la roue), de sentir si sa carcasse est raide et lourde, ou souple et légère. Il suffit de comparer quelques modèles, c'est très perceptible. Une semelle épaisse vous donnera habituellement plus de kilomètres, une semelle mince vous donnera une légèreté là où ça compte beaucoup: en périphérie de la roue.

Bien sûr, cet allègement se fait au détriment de la robustesse. Vous sacrifierez la légèreté si vous faites du cyclotourisme autonome. Mais si vous combinez ces choix avec un cadre léger habillé sans élément superflu, le résultat est plus qu'agréable. Et mon expérience le confirme, le degré de fiabilité et le coût d'utilisation est très satisfaisant. J'ai roulé beaucoup dans les rangs de gravelle des Appalaches avec de tels roues/pneus et je n'ai jamais regretté mes choix. Bien au contraire.

Avant de faire des investissements dans une transmission plus légère, regardez attentivement le rapport poids-prix, car vous pourriez payer cher pour des progrès peu perceptibles. Du côté de la roue arrière, je préfère une roue plus robuste, parce que plus sollicitée que la roue avant. Je roule rarement sur une table de billard.

Malheureusement, lorsqu'on envisage l'achat d'un vélos déjà bâti, on a peu de contrôle sur les choix qui sont déjà faits. C'est pourquoi je préfère mon approche de construire les vélos sur place. Certaines personnes s'inquiètent parfois du prix qui sera demandé, mais non, je n'ai aucune raison de charger plus cher qu'ailleurs. Bien au contraire.

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J'ai reçu récemment le courriel suivant:

''Mon nom est Evan et je voulais lui dire bonjour à partir des ventes de Joyeux dans le nord de la Californie. Nous nous spécialisons dans les composants difficiles à trouver en provenance du Japon avec un accent sur les tournées et randonneuring équipements. Nous portons également une grande sélection de piste et des composantes de vitesse simples.''

Je ne sais pas s'il a appris son français dans Google, ou même dans La P'tite Vie, mais ce représentant de Merry Sales, whatever that means, aura au moins réussi à me faire sourire...

Il m'arrive parfois de relire des textes que j'ai publiés il y a plusieurs mois sur ce blogue, et d'y trouver une faute de français que je m'empresse de corriger. Ne m'en tenez pas rigueur, le temps me presse souvent lors de la relecture qui précède la publication initiale de chaque message.

J'en profite d'ailleurs pour mentionner que ce blogue est plus populaire que jamais. La fréquentation quotidienne tourne actuellement autour de 70 lecteurs par jour. Merci à tous!

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J'ai présentement plusieurs modèles et tailles de chaussures Time avec des réductions de prix substantielles. Pas tellement des modèles de route, plutôt des modèles VTT.

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J'écoutais tantôt l'enregistrement des Variations Goldberg par le pianiste canadien Glenn Gould, maintenant décédé. J'aurais volontiers continué à en faire l'écoute. Ce n'est pas une musique facile à jouer. Et voilà que le pianiste québecois David Jalbert s'y est mis. Dans ce vidéo, il nous explique un peu où est la difficulté, en plus de nous en faire entendre une partie.