J'ai donc repris du service cette semaine, après quelques semaines de repos que je n'avais pas volé.
Si vous voulez me voir, je suis à l'atelier tous les après-midis de semaine, et même un peu plus. J'ai aussi repris mon habitude de pédaler, après un mois de natation quotidienne. Je vous le confirme: cette dernière est un remplacement très adéquat pour garder la forme.
Mon horaire de travail va aller en augmentant à mesure que l'hiver s'essoufle. Pour un rendez-vous, vous pouvez faire le 418 522 8685.
Je me suis intéressé ces derniers temps à l'aspect cosmétique des vélos. Peinture et choses connexes. Je n'ai rien fait encore sur la base de ce que j'ai appris, mais j'envisage différents produits. J'ai pris connaissance, hier, de produits qui pourraient en intéresser certains d'entre vous.
Il est question, dans le numéro de janvier 2015 du magazine Hemmings Sports and Exotic Cars, de produits qui servent à restaurer l'apparence, entre autres, du chrome. Sans passer par le processus de l'application de chrome authentique, qui est un travail exigeant un équipement et des connaissances que je n'ai pas. Et vous non plus, probablement.
Une alternative consiste à appliquer une peinture donnant un résultat proche de l'apparence du chrome. Dans l'article, il est question d'un produit de la compagnie Dupli-Color, tout simplement appelé Chrome. Il s'agit d'un aérosol. On nous décrit le résultat comme étant plutôt satisfaisant, mais un peu plus proche d'un plaquage de nickel que d'un plaquage de chrome. Mais il faut se faire à l'idée que si on tient à avoir l'effet chrome à 100%, il faut être prêt à y mettre le prix et s'adresser à un spécialiste.
On nous recommande l'utilisation préalable d'un produit de la même compagnie appelé Primer/Adhesion Promoter. Il est probablement préférable de s'en tenir au protocole décrit dans le mode d'emploi pour l'application de ces produits si on veut un résultat durable et agréable à l'oeil. Ce qui implique un bon nettoyage des pièces à peindre.
Notez que je ne sais pas si ces produits sont distribués internationalement. Mais si ce n'est pas le cas, on trouve probablement des alternatives sous d'autres marques.
Il pourrait être intéressant de voir un cadre complet peint de cette façon. Mais attention, si vous ne l'avez jamais fait, soyez conscient que la peinture d'un cadre est un travail plus exigeant que celle d'une surface plus ou moins plate. Il est facile de faire des coulées de peinture, à cause d'une application inégale et/ou excessive.
Évidemment, pour un beau résultat, il faut retirer du cadre tous les éléments qui l'habillent, incluant le jeu de direction et le jeu de pédalier. C'est donc une entreprise réservée à des gens patients et outillés. La partie facile consiste à démonter le tout. C'est le montage, après, qui est plus exigeant...
Si vous roulez avec un cadre chromé, ou repeint de la façon décrite ci-dessus, on vous demandera parfois si c'est un cadre en titane. Mais les connaisseurs ne s'y trompent pas: la couleur du titane est plus foncée. Les Italiens ont beaucoup travaillé le chrome sur les cadres d'une autre époque, surtout sur les bases, les haubans et les fourches. Mais certains d'entre vous se rappellent peut-être les cadres entièrement chromés produits par la compagnie Wander autour des années '70. Ils avaient fière allure, mais il ne fallait pas leur demander la lune pour ce qui est de la résistance à la rouille. Les amateurs de vieilles motos sont familiers avec les soins à donner à ces pièces pour leur redonner leur fraîcheur d'antan. On peut d'ailleurs faire de petits miracles sur des éléments dont l'apparence laisse à désirer.
J'y étais encore il y a deux semaines... Gaspation!
Coïncidence ce matin, lors de la lecture de deux livres tout-à-fait différents. Le premier, en français, ''Beretta, c'est un joli nom'' du Québécois Pierre Gagnon. Le second, en anglais, ''Moving to Higher Ground'' de Wynton Marsalis et Geoffrey C. Ward, deux Américains.
''Je me mouvais lentement, comme un ours sortant de sa tanière après un long hiver. Je n'agissais pas ainsi dans l'intention d'attirer la pitié du juge, non, jamais, et il aurait été bien tard pour pareille fantaisie, j'agissais de la sorte parce qu'il m'était tout à fait impossible de faire autrement. La vitesse n'est pas l'affaire du poids lourd.''
''Then he went to the tuba. "Now, the tuba, that's the biggest instrument out here. You play big notes and leave space. Big things move slow."
Je ne vous ferai pas une critique en bonne et due forme du livre de Pierre Gagnon. Ce n'est pas mon métier. Je me contenterai de vous dire que je l'ai aimé vraiment, que j'en ai apprécié les qualités et je ne serai sûrement pas le seul. Je ne l'aurais pas lu seulement parce que Pierre est un ami, ce n'est pas une raison suffisante. Je lis peu de livres à chaque année et je n'ai pas de temps à perdre avec un livre qui m'ennuie.
Quant à celui du trompettiste louisianais Wynton Marsalis, je l'ai à peine commencé que j'ai dû le rendre. C'est à contrecoeur. Il est intensément intéressant et nul besoin d'être musicien pour en comprendre le propos. Comme on a pu le voir dans les documentaires de Ken Burns, Marsalis est un communicateur remarquable. Il faut absolument que je remette la main sur une copie de ce livre pour en terminer la lecture.
J'ai profité de mes vacances pour écouter une tonne de très bonne musique. Un des groupes qui a retenu mon attention, et qui, à mon humble avis, est un des meilleurs de sa génération, s'appelle James Farm. L'instrumentation est assez traditionnelle, le contenu est plutôt contemporain.
Concernant la peinture imitation chrome, précisons qu'il ne faut jamais lui appliquer de vernis à l'acrylique, car la peinture terni immédiatement. Elle devient alors gris foncé et mate. C'est très laid. Il faut alors tout décaper et recommencer.
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