ÇA Y EST!

Le fleuve Saint-Laurent, à Québec, il y a deux semaines.


Ça y est! Le tandem Bike Friday est commandé. Directement de la compagnie en Oregon. On m'avait dit que BF donnait un bon service, et mon expérience, jusqu'ici, le confirme. Le vendeur n'hésite pas à personnaliser mon vélo, ça semble plutôt faire partie des habitudes de la maison.

Ce qui fait que je me reconnais dans cette démarche. C'est de cette façon que je fonctionne moi-même. Je suis plutôt habitué à des grossistes qui ne fabriquent rien et importent tout. Ils donnent volontiers des informations sur le produit fini, mais tout est déjà prédéterminé. C'est plutôt lorsqu'on fait affaire avec des constructeurs locaux de vélos de route de haut de gamme qu'on est servi comme je l'ai été vendredi dernier.

Il sera prêt à être expédié le premier avril. Un peu long, mais pas surprenant: je ne suis pas le seul en ce moment à préparer la saison 2011. Je l'ai commandé pour moi, mais si quelqu'un voulait l'acheter, j'en profiterais pour le vendre pendant qu'il est encore neuf: avis aux intéressés. Évidemment, j'en commanderais un autre tout de suite.

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Parlant de choses à vendre, j'ai un gruppo Campagnolo Mirage (double plateaux) d'occasion à vendre: 250$cad. Il a un an, est en très bonne condition et la chaîne n'a pas d'étirement mesurable sur mon outil Speedtech. Pour les détails: 418 522 8685l'après-midi.

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Il y a deux ans, la crise battait son plein, et les usines asiatiques de vélos et de pièces avaient ralenti le rythme. La situation, à défaut d'être revenue au niveau de 2007, s'est améliorée, mais ce ne sont pas les pays occidentaux qui font le gros de la relance de ces usines.

Est-ce à cause de l'enrichissement de plusieurs pays asiatiques? Il semble qu'il y a un nouveau marché qui s'y développe. Un des patrons de Selle Royal dit qu'il vend plus en Indonésie qu'au Bénélux, plus à Singapour qu'au Japon, du jamais vu.

Résultat: les usines tournent au maximum, et les délais de production ("lead time") s'allongent. Ça exige beaucoup de prévoyance de la part des gérants de production qui doivent composer avec des délais multipliés par deux ou trois. Et les compagnies de vélos auront des défis à relever pour bien planifier la production de quantités adéquates arrivant à temps dans leurs entrepôts de distribution occidentaux.

Traditionnellement, sauf peut-être au Japon, le vélo en Asie est associé à la pauvreté, ou du moins à des ressources financières limitées. Dès qu'il en a les moyens, le père de famille asiatique se motorise, le plus souvent avec l'achat d'une petite moto. Sinon, il sera propriétaire d'un vélo dont la valeur à neuf est inférieure à 100$, et beaucoup moins s'il est d'occasion. L'idée d'acheter un vélo neuf, sportif, aussi cher qu'une moto d'occasion ne leur viendrait tout simplement pas à l'esprit, d'autant plus qu'il y a plus d'une personne sur la moto, très souvent.

Cette nouvelle tendance indique donc une capacité accrue des Asiatiques d'investir dans le sport-loisir. D'ailleurs j'ai vu ces dernières années des sites internet montrant des photos de jeunes singapouriens exhibant fièrement des vélos très branchés, "fixies" ou autres. Impensable il y a 15 ou 20 ans! C'est bien la preuve de l'augmentation de la prospérité et des revenus discrétionnaires en Asie. D'ailleurs l'Internet joue son rôle là-dedans: les jeunes asiatiques sont plus facilement témoins de l'engouement des jeunes occidentaux pour certains styles de vélos.

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Certains bassistes (électriques) ne jurent que par la virtuosité de Jaco Pastorius, côté jazz. Et je les comprends. Mais de nombreux amateurs préfèrent la sonorité de Marcus Miller.

Il a accompagné de nombreux musiciens et chanteurs américains ou même français très connus, dont Miles Davis. On peut comprendre pourquoi devant cette pièce. Dans les commentaires sous la vidéo, quelqu'un dit: "The sax solo gives me the shivers." Et quelqu'un d'autre dit: "The bass solo gives me the millers." Les choses sérieuses commencent à 1:25, et surveillez bien sa main gauche à 3:45...