vendredi 16 août 2013

VOUS ALLEZ ADORER.







La Ville de Québec a fait des efforts concrets, ces toutes dernières années, pour développer l'aspect utilitaire de son réseau cyclable. On avait jusque là plutôt mis l'accent sur l'aspect récréatif, laissant à eux-mêmes les cyclistes qui préfèrent utiliser le vélo dans leurs déplacements quotidiens.

Les aménagements faits sur et autour de la rue Père-Marquette n'ont pas fait l'unanimité, mais bon, faudra vivre avec, d'autant plus que la Ville de Québec a refusé de rouvrir le dossier concernant la possibilité de faire, en plus, un axe rapide sur le boulevard parallèle qui est tout près de là. Et je peux les comprendre: les ressources disponibles ne sont pas sans limites et d'autres secteurs restent à développer. 

En fait, je m'en accommode assez bien. Moi-même, j'ai des ressources un peu limitées.... quand je sors du travail le soir. Quand les gens me demandent à quelle heure je ferme mon magasin, je leur répond souvent que je ferme quand j'ai trop faim pour continuer. Alors ne comptez pas sur moi pour rouler à bloc jusqu'à la maison avec un glycémie aussi basse. Que ça me prenne quatorze minutes au lieu de neuf ne me dérange pas vraiment, d'autant plus que je passe mes journées entre quatre murs: un peu d'air frais ne me fait pas de tort, au contraire.

J'ai roulé par hasard, un soir cet été, avec Alain Saint-Ours, journaliste à Radio-Canada. Il rentrait chez lui, tout comme moi, et nous roulions dans la même direction. Je le connaissais déjà, et nous avons parlé un peu en roulant. Il habite en banlieue, donc la distance qu'il fait à chaque jour, assidûment, l'amène à subir un entraînement quotidien. Heureusement que je m'entraîne un peu moi-même, car je n'aurais pas pu suivre sa cadence autrement. Et je peux comprendre le rythme qu'il s'impose, car la distance qu'il franchit est nettement supérieure à la mienne. 

Mais dans les efforts de la Ville de Québec, il en est un qui m'impressionne un peu moins. Regardez bien la photo ci-dessus. On peut y voir, sur l'asphalte, une invitation aux cyclistes de s'engager à l'envers dans un sens unique, clairement identifié comme tel sur le poteau électrique à droite de la photo. Et s'il n'y a pas  beaucoup de circulation, ça peut toujours aller, sinon un cycliste et une voiture se croisent difficilement à cause de l'étroitesse des lieux. Et lorsque lorsque vous serez rendu à l'extrémité de la rue, coin Cartier, vous pourriez très bien arriver face-à-face avec un automobiliste qui ne s'attend vraiment pas à vous voir là, d'autant plus que la visibilité n'y est pas bonne. Si vous aimez les mauvaises surprises, vous allez adorer. Et ne soyez pas étonné si l'automobiliste a envie de vous engueuler: l'aménagement est récent et plusieurs ne sont pas au courant. 

L'administration a probablement pris cette décision pour raccorder ce segment avec une ruelle en continuité avec la rue Dumont. Ce n'est pas toujours évident pour les gestionnaires qui doivent greffer un réseau cyclable à l'intérieur d'une ville qui, comme les autres, a été complètement dédiée à la voiture dans ses moindres recoins. Il y a des habitudes qui ont la couenne dure... On peine à imaginer que, il n'y a pas si longtemps, le cheval, la bicyclette et les piétons étaient rois!



Je vous ai montré, récemment, cette photo d'une chaussure présentement en spécial, marque Mavic et modèle Razor (quel nom!). Je les porte depuis deux semaines. Petit compte-rendu.

J'ai acheté ma première paire de chaussures de vélo en 1971. Depuis, j'en ai eu de toutes sortes, bien sûr, mais d'emblée, j'ai vraiment l'impression que ce modèle est probablement la paire la plus confortable que j'aie possédée. Pour deux raisons.

Premièrement, la partie avant de la chaussure est large. Aucune contrainte, le pieds est à l'aise, sans excès d'aucune sorte. On m'a dit que les pieds européens étaient plus fins, plus étroits que les pieds nord-américains. Je ne sais pas si c'est vrai, mais mes pieds québécois sont nettement plus heureux qu'avec les Carnac que j'utilisais ces dernières années. Pourtant, ce sont deux marques françaises.

Deuxièmement, la semelle intérieure amovible qui supporte le pieds est légèrement coussinée, sans abus là non plus, juste assez, de telle sorte que la semelle rigide n'impose pas sa dureté au pied. Donc malgré le confort, on peut vraiment imposer sa force aux pédales sans sentir la semelle faiblir. Pas avec ma force, en tout cas...

La boucle supérieure se ferme grâce à un rochet, comme on voit souvent sur les chaussures de vélo de haut-de-gamme. Je ne suis pas friand de ce système, même si je n'ai jamais eu de problème de fiabilité avec d'autres marques de chaussures. Mais certains les apprécieront peut-être pour pouvoir augmenter le serrage en cours de route, lorsque les choses deviennent sérieuses... Et je les ai essayées avec des couvre-chaussures et ça rentrait très bien malgré le système de rochet. Faut dire que je préfère utiliser des couvre-chaussures de taille 45-46 avec mes chaussures de taille 43, car comme ça on n'est pas obligé de se battre avec pour les mettre. Ce serait peut-être différent si je portais des chaussures de route qui sont dépourvues de crampons à la semelle.

Elles valent 225$ et sont réduites à 125$ (+ taxes). Je vais en recevoir un nouvel arrivage d'un jour à l'autre pour vous offrir un minimum de choix de tailles. J'aurai probablement d'autres teintes que le blanc en inventaire.

*

Après avoir travaillé sous la coupe de Charles Mingus, George Adams, Don Pullen et Dannie Richmond ont continué à collaborer. Tant mieux. "Sophisticated Alice":


2 commentaires:

  1. Effectivement le spot sur la photo est dangereux, surtout que plusieurs auto prennent même la rue à sens inverse, l'ayant prit à sens inverse comme le suggère les signes peinturé en vélo, j'ai déjà faillit me faire écraser par un taxi qui me suivait et qui ne voulais pas attendre sont tour pour aller sur cartier....

    Et en plus sur le retour, il y a un intersection que personne a de stop, peu importe le sens.... Assez pratique de débattre en cour qui avai la priorité :)

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  2. L'alternative au nord est de passer sur le Chemin Ste-Foy qui n'est vraiment pas agréable, particulièrement le segment qui va de Salaberry au haut de la Côte de l'Aqueduc, et même au-delà.

    Paul.

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