Peut-être que, comme moi, vous n'avez jamais essayé un vélo électrique. Facile, pour un cycliste aguerri, de les regarder de haut, pour toutes les raisons qu'on peut imaginer. On m'a offert ce matin d'en essayer un et j'ai accepté. Mes impressions, à chaud.
Il s'agit d'un vélo de marque Raleigh, équipé d'un système électrique dont j'ignore la marque. En tout cas, je sais que ce n'est pas un système Bionx, marque québécoise relativement connue. Ce que je sais, c'est que le magasin qui loue ces machines a eu des problèmes au cours de l'été, ce qui a nécessité le remplacement de certaines batteries et de tableaux de contrôle.
Ces photos automnales ont été prises plus tôt cette semaine, et n'ont pas été modifiées après la prise de vue.
J'ai d'ailleurs eu un épisode inquiétant au milieu de la sortie. Je ne sentais plus l'action du moteur et pendant environ 300 mètres, j'ai eu l'impression que je devrais retourner uniquement avec la force de mes jambes. Ce qui n'est pas une perspective enthousiasmante lorsqu'on connaît le poids de ces objets. Mais tout est rentré dans l'ordre sans que je puisse vous dire ce qui s'est passé et pourquoi ça s'est arrangé.
Pour qui est habitué aux vélos conventionnels sans assistance motorisée, la sensation est surprenante, même averti. Sans effort, le vélo accélère promptement et on a des ailes malgré les caractéristiques du vélo. Car ce Raleigh est équipé modestement, la compagnie visait une fourchette de prix plus abordable. Ses freins à disque sont sécuritaires, sans plus, et la transmission fait le travail correctement mais sans impressionner d'aucune façon. Non, si le vélo est performant, c'est vraiment grâce à ce feu qui est disponible au bout des doigts.
On peut choisir entre quatre degrés de puissance. Sur le plat, le premier degré suffit. Et en côte, il faudrait un pente très prononcée pour avoir besoin du quatrième degré. On combine l'effet du moteur avec celui du dérailleur arrière et ça permet de donner une chance au moteur, donc à la pile. Si on arrête de pédaler, le moteur se met au repos et une décélération se fait sentir.
La sortie a duré à peu près trois heures, et j'ai utilisé à peu près un tiers de la pile. Nous avons fait de courtes pauses pendant cet essai. Donc, pourrait-on partir à peu près six heures avec ce vélo? Je ne sais pas, mais il me restait beaucoup de jus quand je suis revenu. Et c'était agréable, pas de doute, la ballade n'était pas fatigante et ceux qui ont des limitations physiques ont de bonnes raisons d'apprécier une telle machine. Dommage que les pièces génériques fassent la loi sur le cadre. Par contre, une bonne partie de la clientèle potentielle de ce genre de vélo ne connaît pas mieux, il faut l'admettre.
Alors, quand je serai vieux, je veux dire vraiment vieux, je serai peut-être content de pouvoir continuer de faire des parcours côteux comme j'en ai l'habitude. Sans faire de bruit, sans brûler de pétrole. Et peut-être que dans quelques années, ce genre de motorisation sera moins lourde, ce qu'on appréciera quand vient le temps de déplacer le vélo lorsqu'il est à l'arrêt. Ou si le moteur refuse de collaborer pour une raison ou une autre.
Je vous montrais la semaine dernière des exemples de courriels reçus de Chine. Je ne vous les montrerai pas tous, mais le suivant m'a lui aussi fait sourire.
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Tout de votre réponse est apprécié.
Vous ne connaissez pas la différence entre une roue libre et une cassette? Consolez-vous, vous n'êtes pas seul. Mais n'essayez pas de mettre une roue libre sur un moyeu prévu pour une cassette, ou vice-versa, vous n'y arriverez pas. Même avec un marteau, une masse, ou un rouleau-compresseur.
Parfois, quand je dis à un client qu'il doit remplacer sa roue libre, j'ai l'impression que ces deux mots sont impossibles à enregistrer dans le cerveau. Certains entendent roulette, d'autres entendent roue, il y en a même qui semblent ne rien entendre du tout.
Et lorsque je parle de cassette, souvent, c'est la perplexité. Il faudrait que je parle des "gears", les québécois prononcent "guires", pour que ça commence à avoir du sens. Remarquez, visuellement, ce n'est pas évident. Pour la plupart des gens, les cassettes sont un truc obsolète qui servait à écouter de la musique. Et attention: ne pas confondre avec le terme "cartouche" qui sert en langage de vélo à désigner un roulement de billes de pédalier ou un type de roulement à bille en forme de beigne.
Les cassettes (pour les transmissions de vélo) sont apparues durant la deuxième moitié des années quatre-vingt. Shimano les a imposées sur les vélos de milieu et de haut-de-gamme et c'est très bien. Leur principal avantage vient du fait que l'axe du moyeu est ainsi mieux supporté et depuis leur apparition, nous n'avons plus de problèmes avec des axes croches ou cassés.
Avant cette époque, tous les vélos à dérailleur étaient équipés de roues libres multi-vitesses. Ce n'était pas un mauvais système, sauf pour l'aspect du vieillissement des axes. Surtout lorsque l'axe était de mauvaise qualité. Savez-vous ce qu'est l'axe? Il est au centre du moyeu. En voici un:
J'utilise encore une roue libre vissée (en anglais screw-on freewheel) sur mon vélo d'hiver. Je les trouve moins sensibles aux conditions extrêmes de l'hiver dans la Ville de Québec, elles vieillissent moins vite qu'un corps de cassette, et sont moins chères, également. De plus, lorsque je la change à la fin de sa vie utile, je retire en même temps, par la force des choses, le système de rochet qui fait partie intégrante de la roue libre. Si je roulais avec une cassette et que je la changeais, le système de rochet resterait sur le moyeu, dans le corps de cassette, et forcément garderait son degré de vieillissement alors que la roue libre neuve contient des rochets tout neufs. Voici une photo d'une roue libre vissée de haut-de-gamme Sachs-Maillard. N'en cherchez pas chez votre magasin préféré, la compagnie n'existe plus car elle a été achetée par SRAM.
Un inconvénient, toutefois: il n'y a pratiquement plus de moyeux à roue libre vissée de qualité sur le marché. Il faut acheter des trucs bon marché comme Joy Tech, Formula ou autres, dont les axes crochiront ou casseront avant longtemps surtout si vous êtes lourd ou brutal. Un style de conduite fluide est souhaitable avec ces choses-là. Ce n'est pas vraiment un problème pour moi, parce que la roue au complet subit beaucoup en hiver, et elle ne sera pas éternelle de toute façon. Donc, j'achète du pas-cher, et le coût d'utilisation reste acceptable.
Si votre corps de cassette est à remplacer, il ne sera pas nécessairement facile à trouver, même chez Shimano. Assurez-vous qu'il est compatible avec votre moyeu. Pour ça, vous devez identifier clairement le moyeu. Chez Shimano, ça peut ressembler à FH-RM 30, ou à FH-6600, par exemple. Mais si vous ne roulez pas en hiver, par chez nous, vos chances sont bonnes de ne pas avoir à remplacer cette pièce avant la fin de la vie utile de votre roue. Voici un moyeu Shimano 105. Le corps de cassette est le cylindre à cannelures sur la droite du moyeu:
Et pourquoi donc ça s'appelle une roue libre, ce machin? Parce que le système de rochet permet au cycliste d'arrêter de pédaler tout en continuant de rouler, contrairement à un pignon fixe, Donc, à se mettre en roue libre. Le moyeu à cassette le permet tout autant, mais la technologie est différente. Sur la photo suivante, vous pouvez voir un moyeu à roue libre vissée avec ses filets qui servent à mettre en place la roue libre:
Parlant de roues libres, si vous cherchez des informations sur les vélos du passé, vous aimerez probablement le site suivant: http://velobase.com/default.aspx
Le tuba est traditionnellement utilisé par les marching bands de la Nouvelle-Orléans pour remplacer la contrebasse avec laquelle il est très difficile de jouer... tout en marchant. Mais ici, c'est à Johannesburg..
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