mardi 19 juillet 2011
RENCONTRES AGRÉABLES.
La route Perron, à Saints-Anges dans la Beauce québecoise.
J'ai reçu les ensembles cuissards (à bretelles)/maillots Castelli que j'attendais. La paire est disponible à 98$cad + taxes. Ils sont rouge et noir, et il y a un choix de taille, mais à ce prix, vous comprendrez que ça sort vite.
.
Le client qui vient de sortir d'ici a un problème. Un problème qui ne sera réglé ni facilement, ni rapidement.
La marque s'appelle Roval, et il s'agit d'une roue avant dont un des rayons est cassé. Ça ne serait pas un problème si c'était un rayon conventionnel, disponible dans tous les magasins. Mais c'est un rayon droit, enfin je le suppose, car on ne voit même pas les deux extrémités du rayon car elles disparaissent à l'intérieur du moyeu et de la jante.
Les quelques détaillants qui ont une relation commerciale avec la marque ont de bonnes chances de ne pas avoir le rayon en stock, dans la bonne taille. Ils devront souvent le faire venir (en paquet de combien?) pour le client qui, pour mal faire, est en route pour Chicoutimi et aimerait bien poursuivre son voyage sans se faire dire d'attendre une ou deux semaines...
Les clients des roues de haut-de-gamme pensent souvent avoir moins de soucis d'entretien avec ces produits. Peut-être à cause des roulements cartouches du moyeu. C'est le contraire. Et je n'invente rien: c'est un technicien qui travaille chez un importateur connu qui me disait ça la semaine dernière. Inutile que je vous dise de quel importateur il s'agit: comme il le disait lui-même, c'est une réalité qui s'applique à toutes les marques de roues modernes: Mavic, Campagnolo, etc.
J'équipe toujours nos vélos avec des rayons conventionnels, pour la plupart des rayons de marque DT-Swiss.
.
Deux arrêts non-planifiés m'ont confirmé, en fin de semaine, ce que je savais déjà: les cyclistes sont habituellement très bien accueillis lorsqu'ils s'arrêtent chez quelqu'un pour un verre d'eau ou un abri lors d'un orage passager. Leloup était très hospitalière ("Non, madame Leloup, c'est ma mère!) et nous a offert plus que le verre d'eau qu'on demandait, nous a fait visiter son jardin et nous a invité à revenir n'importe quand.
C'est une des raisons pour lesquelles je ne transporte plus qu'un seul bidon sur mon vélo: on peut tellement se ravitailler en cours de route. Et pas seulement dans les épiceries des villages. Les rencontres sont souvent agréables et nous changent les idées pendant quelques minutes.
Par contre, si je roulais en Asie Centrale (Kazakhstan etc.) comme Marie-Pierre Savard, j'emporterais peut-être une deuxième bouteille... Pas parce que les gens y sont moins accueillants qu'ici, mais j'ai l'impression que la densité de population n'est pas très intense, dans certains coins. Vous pouvez suivre son voyage au:
http://asiecentraleavelo.wordpress.com/
.
Pour se réveiller en douceur, le matin, j'ai trouvé que la chorale de John Rutter est très indiquée. N'y cherchez pas la virtuosité de l'instrumentiste, ou la prouesse du compositeur.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire