samedi 26 mai 2012

JE N'ARRÊTE JAMAIS!


Bienvenue en Beauce.


J'ai reçu ce matin une invitation à aller à Taiwan, où j'ai déjà été une fois, par affaire. Je ne sais pas si je pourrais rentabiliser un deuxième voyage, d'un strict point de vue d'affaires. Mais je suis tenté d'y retourner, car cette fois-ci j'aurais l'occasion de rencontrer des gens en me déplaçant dans l'île, plutôt que faire des rencontres dans un contexte de grand Salon International.

Maintenant, quelqu'un le désirant peut simplement utiliser Internet pour établir des contacts et démarrer une relation avec des interlocuteurs à l'étranger. Je l'ai déjà fait pour compléter ce que mon agent taiwanais principal m'offre. Ça ne donne pas des relations très chaleureuses, mais le coût...

Je ne pense pas pouvoir y aller avant l'hiver 2013-2014, SI j'y vais, ce qui est loin d'être sûr. Mais j'aimerais peut-être en profiter pour aller ailleurs en Asie (pas en Chine), pour explorer d'autres possibilités d'affaires.

Ce serait mon septième voyage en Asie. Je suis allé deux fois en Europe, mais il semble bien que l'Asie m'attire davantage. Plus débridée, plus tournée vers l'avenir, je me sens paradoxalement plus chez moi là-bas que chez les Européens qui sont, malgré les apparences, très différents du Nord-Américain que je suis.

Un de mes amis a travaillé dans le domaine du marketing pendant quelques années. Il me disait la chose suivante: ''Les Européens réfléchissent, les Nord-Américains perçoivent.'' Je l'ai encore constaté récemment.

J'ai eu la visite d'un client d'origine belge la semaine dernière. Sa façon de peser le pour et le contre avant de choisir tel ou tel produit était très réfléchie. Il posait des questions, et valorisait la durabilité, quitte à débourser un peu plus. Les questions posées auraient embarrassé un vendeur ignorant des détails de ses produits.

Évidemment, ce sont là des généralisations, et j'ai régulièrement affaire à des clients québecois qui aiment bien se renseigner et souhaitent faire des achats éclairés. Mais l'ambiance n'est pas la même.

Hier, c'était un client congolais qui m'a rendu visite. Là aussi, c'est un autre monde, comme vous pouvez vous en douter. J'aime bien ces clients africains très noirs. Ils sont spontanés et chaleureux, pour peu qu'on se donne la peine de communiquer avec eux. Pour lui, le vélo ''n'est pas un sport, et quand je roule, je n'arrête jamais''. Il m'a quand même rassuré en me disant qu'il s'arrêtait aux feux rouges...
Son vélo de tourisme économique est très rapide, m'a-t-il dit. Je n'en doute pas, avec lui dessus.

C'est quoi du sport pour lui? Le foot', bien sûr. Et quand il fait très chaud, très très chaud, ''On court, ça aide à supporter la chaleur.'' Vu comme ça...

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J'ai travaillé sur l'entretien d'un vélo hybride, ce matin. Bons ingrédients: niveau Alivio, Tiagra. Rien d'extravagant, bien sûr, mais très fonctionnel, et agréable à entretenir.

Pourtant, le frein arrière donnait des sensations de guimauve peu convaincantes. Avid SD5, combiné avec des leviers Alivio, il n'aurait pas dû se comporter de la sorte.

J'ai fait deux choses. La première, c'est de changer le câble et la gaine. Les cyclistes ne sont pas toujours conscients de l'importance de l'état de ces deux éléments. Il faut aussi éviter qu'ils soient trop longs.

La deuxième, j'ai décroché les deux ressorts du frein et je les ai forcé vers l'extérieur, de façon à leur redonner de la force. Après ça, on recentre avec les vis prévues pour ça et le tour est joué.

Ça fait toute la différence. Pour un coût de pièces très modeste, le frein reprend vie et perd son flou initial, car le câble circule bien et la force des ressorts oblige les leviers à reprendre rapidement leur position de repos.

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Le chanteur est très connu, la chanson l'est moins.




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