vendredi 26 avril 2013
BEAUCOUP DE RÉACTIONS.
Un Falardeau en acier chromoly. Il ne me reste plus beaucoup de ces cadres. Et la demande ne justifie pas que je refasse une autre commande d'une centaine de ces cadres. On verra.
Beaucoup de réactions au dernier message que j'ai publié ici, et qui parlait de l'installation d'une piste cyclable sur un des boulevards de la ville de Québec. D'autant plus que mon texte a été relayé par
http://www.quebecurbain.qc.ca/2013/04/19/au-sujet-des-pistes-cyclables/ ce qui a triplé l'achalandage sur mon blogue. De toute évidence, le sujet n'a pas laissé indifférent.
En fait, chacun a son opinion sur le sujet. Moi le premier. Elle est plus basée sur une réaction épidermique au tumulte que la circulation automobile engendre. Quelqu'un d'ailleurs faisait remarquer fort à propos que l'axe proposé actuellement par la ville (Père-Marquette/De Callières) est loin d'être tranquille à l'heure où les écoliers se rendent à l'école. Heureusement, c'est une heure que je peux éviter.
Depuis la semaine dernière, Sébastien Thériault a continué de peaufiner sa proposition de piste. Entre autres choses, il a mis de côté l'idée de réduire la vitesse permise de 50 à 40 km/h pour les automobilistes, à certains endroits. Nous sommes d'accord sur ce point: ce serait déjà un bon progrès si on pouvait faire respecter les limites de vitesse existantes. À quoi servirait-il d'imposer une limite plus basse si on ne fait pas les efforts qui s'imposent pour la faire respecter? Malheureusement, à moins d'installer des caméras, je ne vois pas comment on pourrait y arriver. Des contrôles policiers sont faits à l'occasion, mais ils sont si rares qu'ils n'ont pratiquement aucun impact sur les habitudes des automobilistes. Je le sais, j'habite sur ce boulevard. J'ai d'ailleurs pris la peine de remercier un policier qui était en train de faire un tel contrôle, une fois, et il m'a spontanément confirmé ce dont je me doutais: on ne les remercie pas souvent pour ce genre d'effort!
En roulant près de Saint-Charles-de-Bellechasse, dimanche, je faisais remarquer à mon compagnon que l'axe sur lequel nous roulions, à l'est de la route 279, serait un parcours idéal pour faire l'aller-retour au travail à chaque jour. À cause d'un élevage situé sur une de ces routes de gravelle, on y voit plus de bisons et de wapitis que de voitures, sans exagération. Si la chose vous intéresse, nous y passerons les prochains dimanches, alors contactez-moi au magasin pour qu'on se donne rendez-vous (418 522 8685 ou 174 Richelieu, Québec). Variété de parcours dans Chaudière-Appalaches.
Il s'agit d'une succession de rangs appelés Gosselin, De La Tremblade, Lainé, Saint-Pierre etc., qui se suivent pour vous emmener vers Saint-Lazare en direction sud. C'est là que les Appalaches prennent leur envol en quittant la Vallée du Saint-Laurent. Pas besoin de piste cyclable ici. En fait, il y aurait une seule bonne raison d'en créer une: attirer l'attention du grand public sur le secteur. Parce que pour ce qui est du degré de sécurité qu'on y trouve, il n'y a pratiquement rien à changer.
Par contre, la loi non-écrite qui dit qu'il faut éviter toute inclinaison supérieure à 3% dans une piste cyclable ne pourrait être respectée à cet endroit. Si c'est ce que vous voulez, tournez-vous vers la piste qui va de Saint-Henri à Armagh. On a réussi à faire là une piste qui respecte à peu près cette règle malgré le fait que Armagh est situé à 337 mètres d'altitude alors que Saint-Henri est à 84 mètres. Plusieurs de mes clients l'apprécient beaucoup et loin de moi l'idée de les priver de leur plaisir. Mais je préfère le défi sportif ainsi que l'obligation de faire un travail de navigation (emmenez votre carte!) que les rangs impliquent. Sans compter que, d'une fois à l'autre, on ne fait jamais exactement le même trajet lorsqu'on fouille ces rangs.
On ne peut pas y être entièrement confortable avec des pneus de 23 mm de large, le 28 est un minimum, sinon tôt ou tard, une des routes ne vous souhaitera pas la bienvenue. Sinon, nul besoin de vélo de montagne, de fourche à suspension ou de vélo-Hummer: la plupart de ces routes de gravelle sont en meilleur état que bien des routes asphaltées québécoises...
À Saint-Charles-de-Bellechasse.
Justement, hier soir, je suis retourné à la maison sur un vélo d'occasion qui m'était offert par un client. Un vélo de montagne de type ''queue-dure'' (en anglais: hardtail), c'est-à-dire fourche avant à suspension, arrière rigide. Et des pneus de deux pouces de large avec semelle hors-route. J'ai été très chanceux: j'avais le vent de dos à l'aller, comme au retour ce matin. Chanceux, parce que ce vélo, malgré sa qualité indéniable, n'est pas très rapide comparativement à ce que j'ai l'habitude d'utiliser. Remarquez, ce n'est pas comme si je ne le savais pas déjà, mais lorsqu'on se met à rouler avec ça, on se dit que oui, c'est exactement ce dont on a besoin pour rouler en terrain difficile, mais que sur l'asphalte, c'est trop. Trop laborieux, trop énergivore. Dommage, car le degré d'insouciance qu'on peut se permettre sur une route pleine de nids-de-poule est impressionnant. Si les plus gros trous n'étaient pas si gros, on pourrait pratiquement rouler en ligne droite sans s'occuper de rien.
À l'autre extrémité, je suis en train de me porter acquéreur (pour revente) d'un vélo de course des années '80. Cadre canadien en acier italien Columbus, pièces Campagnolo Super Record, pneus 700 x 23, manettes au cadre non-indexées, pas la moindre trace de fibre de carbone ici. Il est presque assez grand pour moi, alors je me promets de faire une ou deux sorties dessus, et pas seulement pour confirmer les réglages que je ferai avant la revente.
J'aime bien renouveler ma perspective de temps en temps, en essayant un vélo complètement différent de ce que j'utilise couramment. Ça permet d'éviter que mes opinions s'enlisent, qu'elles s'installent trop confortablement. J'aime faire ces essais avec une attitude très ouverte, sans à-priori, en me méfiant des opinions que j'ai déjà. C'est d'autant plus un bon moment pour en faire l'essai que je n'ai pas roulé sur un vélo de moins de 20 livres (9 kgs) depuis des mois. J'aurai donc un peu le même genre de punch que j'ai pu avoir il y a un mois lorsque j'ai laissé de côté le vélo d'hiver pour enfourcher mon 700 x 28.
Ce Falardeau date d'il y à peu près douze ans. Lui aussi a un cadre chromoly, mais d'une génération antérieure au vélo qu'on peut voir dans la photo au début de ce message.
J'ai l'habitude sur ce blogue de vous proposer le visionnement de vidéos qui durent moins de dix minutes. Aujourd'hui fera exception. Regardez-en au moins le début, et vous comprendrez pourquoi je suggère ce documentaire produit par la BBC et qui est représentatif de la réputation de haute qualité que cette vénérable institution s'est bâtie. Même si vous ne comprenez pas l'anglais, la musique sera là pour stimuler votre intérêt. Il y est question d'une année importante dans l'évolution de la musique au 20ème siècle.
N'allez pas croire que je ne m'intéresse qu'au jazz de ces années-là, mais dites-vous bien que tous les merveilleux musiciens actuels dans cette branche musicale ont écouté attentivement les modernisateurs dont il est question ici. On peut y entendre notamment des commentaires de Lou Reed, Herbie Hancock, Sue Mingus et certains journalistes spécialisés de premier plan. Sans compter certains musiciens impliqués dans la réalisation des quatre albums dont il est question.
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Oui Paul tu as tout à fait raison sur le fait qu'il faut commencer par faire respecter les limites de vitesse actuelles pour les véhicules avant de penser à réduire les limites de vitesse tout court. Juste le fait de forcer les automobilistes à respecter la limite de vitesse dans certains tronçons de René-Lévesque serait une grande victoire pour tous. Tes commentaires ont crée un débat et ont par le fait même, ils ont fait avancer le dossier et le projet. Grâce à tes commentaires et ceux de plusieurs autres, j'ai pu continuer à améliorer le projet. Merci infiniment. Sébastien Thériault
RépondreSupprimerBonjour Paul,
RépondreSupprimerPourquoi ne mettrais-tu pas un lien Internet de tes tracés de randonnées quand tu en décris une, genre sur Google via Mapmyride par exemple si tu n'as pas de GPS? Lâches pas....tu sembles inspiré ces temps-ci :-)