Les vélos classiques

Aimez-vous les vélos classiques? Ces vélos avec un cadre d'acier (chome-molybdène ou autre), sans tube surdimensionné, souvent (pas toujours) bâti avec des raccords (''lugs'' en anglais). Je n'en utilise plus maintenant, tous ceux que je possédais ont été vendus un après l'autre au fil des années. J'ai souri l'autre jour en voyant un message sur le Web: le cycliste qui dit, lorsqu'il entend l'expression ''Steel is real'', ''Yeah.... real heavy!''.
Maintenant, dans les trois vélos que j'utilise le plus, le cadre le plus lourd pèse approx. 1600 gms, et le plus léger pèse 1030 gms. Bien sûr il se fait des cadres d'acier qui se situe quelque part dans cette fourchette, mais le prix me démotive, et il n'y a pas assez de demande pour ce genre de choses pour que j'en inventorie.
Mais j'ai encore du plaisir (et du respect) en regardant certaines de ces machines que j'ai tutoyées dans les années 90, 80 et 70. Pas un respect exclusif et dogmatique, simplement le plaisir de voir des machines qui peuvent être une façon très agréable de vivre l'expérience cycliste.
Si vous prenez plaisir à regarder de telles machines, il y en a à profusion sur le site suivant:
http://www.cyclofiend.com/ . La qualité des photos est bonne, la variété est grande, les vélos sont souvent personnalisés par leur propriétaire. Et si ça vous intéresse, vous pouvez toujours regarder les vélos à pignon fixe, qui sont, contre toute attente, redevenus à la mode dans le sillage des courriers à vélo qui les ont remis à l'avant-plan.
Et si vous voulez jeter un coup d'oeil aux photos que je prends ces derniers temps, allez voir la page suivante: www.flickr.com/photos/bicyclesfalardeau . Ce n'est qu'un début, j'ajouterai des choses au fil des semaines et de ma production.

Le président sortant étatzunien a fait quelques cadeaux empoisonnés à ses contribuables avant de partir. Si vous le pouvez, lisez l'article de Louis-Gilles Francoeur dans LE DEVOIR du mardi 2 décembre 2008 (page A3). Petit extrait:
''La dernière initiative du président Bush a d'ailleurs soulevé un tollé chez les environnementalistes étasuniens lorsqu'il a décidé d'ouvrir la porte à
l'exploitaiton de sables bitumineux sur 800 000 ha dans les Rocheuses de l'Utah.''....''Ce règlement rendra la tâche difficile au président Obama, car les sociétés pétrolières avantagées vont réclamer des dédommagements pour la perte de ces nouveaux privilèges''.
Et le reste de l'article va dans le même sens, malheureusement.

Et sur une note un peu plus joyeuse, une suggestion d'écoute. Si j'avais été pianiste, j'aurais sûrement voulu toucher au répertoire de Dollar Brand/Abdullah Ibrahim. Pianiste sud-africain, il a intégré le sens de l'harmonie propre à cette partie du monde, et qu'on peut entendre dans les chorales sud-africaines, ou Lady Smith Black Mambasso et le disque de Paul Simon ''Graceland''. Mais l'influence du jazz et de Duke Ellington est elle aussi intégrée dans son jeu et le résultat est une pure merveille.

À bientôt.