vendredi 9 janvier 2009

Côte de la Montagne et crampons

J'aime toujours essayer un vélo différent. C'est une sorte de gastronomie cycliste. On devient plus attentif aux sensations générées par le vélo, au comportement de celui-ci.
En l'occurence, lors d'une sortie hivernale sur parcours varié (plat et côtes), j'ai fait quelques centaines de mètres sur un vélo plus sage que le mien. Ce dernier est équipé de pneus performants, agressifs parce qu'étroits, destinés à me permettre de suivre des cyclistes plus rapides que moi. Le vélo que j'ai essayé, lui, est équipé de pneus finlandais à crampons tungstène, en version 700x35. La différence est immédiate. Plus stable, mais un peu plus lourdeau. Et pas trop malfoutu lorsque la neige est très présente. Et elle l'était, en ce lendemain de tempête. Dommage que ces pneus soient si chers, si larges et si lourds. Trois aspects qui me démotivent.
Le reste du vélo n'est pas surprenant, puisque je suis déjà familier avec ce cadre/fourche. Bonne position, vélo bien entretenu, tout va bien. Mais, comme d'habitude, je préfère le mien. C'est ainsi que ça doit être, non?

Une suggestion de parcours: pour entraînement en côte, tout en profitant de la beauté de cette magnifique ville de Québec. On commence par monter la Côte de la Montagne, puis on va vers l'hôtel Concorde en passant par: la rue Buade, la rue Sainte-Anne, D'Auteuil, et la Grande-Allée. On redescend vers le pied de la Côte de la Montagne en utilisant une des différentes côtes qui y mènent: les options de trajets sont nombreuses et peuvent changer pour créer un peu de variété. Répéter jusqu'à satiété. Excellent parcours lorsqu'on a peu de temps et qu'on habite au centre-ville de Québec.

Je viens de repeindre un cadre de vélo de montagne. Pas de quoi être fier, le seul but est de protéger ce cadre acier/cromoly des agressions du calcium hivernal. Mais le cadre est chouette: épaisseur variable (double butted), bonne conception (Kona). Je me monte un vélo alternatif pour ces prochaines semaines d'hiver, en espérant de ne pas le vendre trop vite...

Johnny Cash. Ce n'est pas ma tasse de thé, habituellement. Mais, comme de nombreux autres artistes, il a vécu assez longtemps pour faire des choses qui ne ressemblent pas à ce à quoi on l'associe généralement. À la fin de sa vie, il s'est ouvert à des ambiances qui ont dû dérouter certains de ces fans. Écoutez ''Hurt''. Ça parle des dégâts de la toxicomanie, sujet que M. Cash connaissait intimement. ''Hurt''. Poignant.

À bientôt.

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