Les vélos-poubelles.

Une bonne partie des vélos que l'on voit circuler en hiver dans les rues de Québec sont des vélos sans avenir. Même s'il commence l'hiver bien entretenu, le vélo qui sert assidument a besoin d'un minimum d'entretien, déjà, au mois de février. Les freins habituellement, parfois autre chose aussi. Les propriétaires de ces vélos négligent souvent cet entretien, argumentant que ''Je vais le mettre à la poubelle au printemps''. C'est d'autant plus consternant que ces vélos sont habituellement lourds et constituent un gaspillage de ressources contenant plus d'acier, d'aluminium et de caoutchouc qu'un chouette vélo. Il s'agit souvent de vélos de montagne de bas de gamme, parfois même équipé d'une suspension à l'avant et à l'arrière, des monstres fastidieux à pédaler et qui génèrent peu d'attachement chez leur propriétaire (victime?...).
Lorsque je roulais de façon très économique, il y a quelques années, je préférais de beaucoup recycler des vélos de qualité, mais vieux, donc bon marché. On les adapte facilement à son goût et à peu de frais, même si on ne fait pas le travail soi-même. Par exemple, les vieux vélos de tourisme sont très intéressants: Wander, Norco, Mikado, Raleigh, Poliquin, on peut leur mettre des guidons de vélo de montagne, choisir des pneus adaptés et les équiper de garde-boue. Les vélos de montagne aussi peuvent faire des bons candidats: le Kona dont je parle dans mon message de mi-janvier 2009 est un bon exemple. Il faut garder à l'esprit de viser la qualité. Ça fait longtemps qu'il se fait des bons vélos. Ce n'est pas parce que la technologie a évolué qu'on ne trouve rien de bon dans le passé. Le vélo d'hiver, à Québec, c'est plus du tiers de l'année, alors pourquoi en faire une corvée? D'autant plus que cette corvée peut devenir dangereuse lorsqu'on a des freins-bottines...
Un vieux vélo de tourisme modifié vous coûtera typiquement entre 75$ et 200$ après travaux, tout compris. On peut aussi investir un peu plus pour gagner en plaisir ou pour avoir plus de choix. Ça vaudra la peine si vous investissez dans l'entretien pour faire plusieurs hivers avec le même vélo. Un petit truc pour vous si vous avez un cadre en acier. On peut rouler assidument plusieurs hivers avec un tel cadre si on se donne la peine de le protéger avec une peinture anti-rouille (Tremclad, Rona ou autre). Au moins une ou deux couches. Idéalement, on déshabille le cadre de toutes ses pièces pour faire un travail plus beau et de meilleure qualité. J'y vais au pinceau, ce n'est pas très beau lorsqu'on y regarde de près, mais la protection est là. Et, en prime, on a sa couleur préférée sur le vélo!

Il y aura une nouveauté cette année chez Bicycles Falardeau: le maillot (jersey, trois poches arrière) officiel BICYCLES FALARDEAU! Il sera discrètement identifié comme tel, au dos, au-dessus des trois poches. Couleur voyante, bonne marque, un très bon vêtement pour une fourchette de température au-dessus de 16 ou 17 degrés (manches courtes). Le prix devrait se situer en bas de 45$, je l'espère, pour un maillot qui normalement se détaillerait entre 70$ et 100$. Les quantités seront limitées. J'ai une marque/modèle en tête, ça pourrait se confirmer bientôt.

Chuc mung nam moi!
Je vous en dirai plus quand j'en saurai plus.