La rue Sous-le-Cap, à Québec.
Il y a un peu plus d'une semaine, avait lieu la mythique course Paris-Roubaix. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, un petit portrait de l'Enfer du Nord.
C'est une longue course d'une journée, particulièrement dure car une partie se déroule sur les pavés. Plus que n'importe quelle course, on peut y briser tout ce qui fait partie d'un vélo. Même les coureurs en reviennent parfois avec une fracture, sans parler de l'épuisement collectif qu'ils en retirent. C'est pire lorsqu'il pleut: certaines années, on ne peut même plus lire le nom des commanditaires sur les maillots, tellement ils sont sales.
Les coureurs n'y utilisent pas les mêmes vélos que lors des courses sur route habituelles. Pendant quelques années, on y a expérimenté les fourches à suspension, c'est dire à quel point c'est exigeant. Et comme bien d'autres expérimentations, on ne voit plus de fourche à suspension lors de cette course.
Cette année, la course a été gagnée par le Suisse Fabian Cancellara. Comme il se doit, son vélo avait quelques particularités.
Les boyaux (il n'utilise pas de pneus à chambre à air) avaient une section de 27 mm, un peu plus larges que d'habitude, pour plus de stabilité sur les pavés. Les manivelles du pédalier, elles, sont plus longues: 177.5 mm. Étant donné les 1.86 mètres de Cancellara, c'est plus long que la norme: on mouline un peu moins et on appuie un peu plus. De cette façon on sent moins les pavés lorsqu'il y en a.
Le parcours peu côteux n'exige pas de développements très faciles. Il avait donc des plateaux de 53 et 44 dents, combinés avec une cassette 11/23. Les jantes sont classiques, car plates, par opposition à profilées. Les jantes plates sont réputées plus confortables sur les surfaces irrégulières. Toutefois, une des deux jantes s'est fissurée pendant la course, et il a changé de vélo à 75 km de l'arrivée. Le deuxième vélo était d'ailleurs plus adapté à l'échappée solitaire qu'il a initiée 50 km avant la fin, pour remporter la victoire avec deux minutes d'avance.
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Jazz 101
Après des débuts (fin des années '70) très "free", très improvisés, le World Saxophone Quartet est devenu un groupe plus mature et plus organisé. Du soprano au baryton, Julius Hemphill, Oliver Lake, David Murray et Hamiet Bluiett se sont imposés comme saxophonistes, ensemble ou séparément. Extrait d'une critique du disque "Revue", probablement dans le magazine Downbeat:
"Le World Saxophone Quartet" est un des rares groupes de son époque qui maîtrise le secret des grands orchestres de swing des années '30 et '40: la précision est la méthode la plus rapide et la plus sûre de provoquer l'extase."
Pour profiter au maximum des textures respectives de ces instruments, le New England Journal of Medicine recommande de monter le volume pour reproduire le volume sonore naturel du saxophone. Posologie libre et pas d'effets secondaires.
À bientôt.
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