vendredi 30 juillet 2010

L'ÉVOLUTION DU MARCHÉ


Un Frejus. Les années soixante?


Il y avait des sceptiques. Le patron de Norco a décidé d'importer une première fournée de "dix-vitesses" en provenance de France. Je crois que c'était des Gitane. Et ce fut un succès commercial. Il y avait aussi des Peugeot, à cette époque. Je me rappelle également, durant les années soixante, avoir vu un Sauvage-Lejeune dans mon voisinage.

Parallèlement à ces vélos français, il y avait des vélos italiens. Garlatti surtout, Botecchia aussi. Puis, des Welker, des Wander, des Atala. On en trouve encore, comme le Frejus sur la photo ci-dessus. Grâce aux premiers acheteurs, et à d'autres qui les ont conservés jusqu'à maintenant. Témoignage d'un intérêt pour le vélo, au Québec, qui remonte à plusieurs décennies, même si c'était un sport marginal à cette époque.

Durant les années quatre-vingt, on voyait beaucoup de vélos de tourisme, évolution naturelle des "dix-vitesses". Souvent équipés de pédaliers à triple plateaux, on voyait maintenant des Québecois: Mikado (puis Poliquin), Vélo-Sport, Véloclub. Et des Japonais: Nishiki, Miyata, Orion, Empire.

Dix ans plus tard, le vélo de route, i.e. course (700 x 23), avait pris plus de place. Parmi les marques en vogue, il y en avait une qui était de tous les pelotons: Marinoni. Constructeur montréalais (Lachenaie) artisanal, il s'est taillé une place enviable au Québec, et a même réussi à s'exporter aux USA. À cette époque, je roulais sur Colnago, marque italienne prestigieuse mais pas encore très connue ici à l'époque.

Maintenant, le nombre de marques disponibles est plus grand. Ici, au Québec, trois grosses marques dominent: Trek (USA), Specialized (USA) et Giant (Taiwan). On parle ici bien entendu des vélos vendus par les magasins de vélos, et non les grandes surfaces. L'an dernier, c'est dans cet ordre qu'on les a vu finir la course aux ventes aux USA. Trek loin devant, avec 720,000 vélos vendus, puis Specialized avec 340,000 et Giant avec 320,000. Les autres:
4: Raleigh, 179,000.
5: Fuji, 136,000.
6: Gary Fisher, 109,000.
7: Electra, 100,000.
8: Cannondale, 90,000.
(source: Bicycle Retailer and Industry News, 1er juillet 2010).

J'ai vendu certaines des marques mentionnées ici. Mais depuis quatre ans, je ne vends plus d'autres marques que la mienne: Falardeau. Elle existe depuis 1997.

À bientôt.

2 commentaires:

  1. J'ai roulé avec le peugeot de mon frère le week-end dernier. Je ne sais pas où il l'a dégoté, car il me semblait très vieux, mais très solide et assez rapide, somme toute. Ça m'a redonné l'envie de faire du vélo. Je connais peu les vélos et j'ai entendu parler des vélos "hybride". Qu'en pensez-vous? En fabriquez-vous?

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  2. Oui, j'en fabrique. Je donnerai une réponse un peu plus détaillée sur ce blogue d'ici une semaine.

    Merci,

    Paul Trépanier.

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