LE MÉDIUM N'EST PAS TOUJOURS LE MESSAGE.

Chemin du Lac Trois-Saumons

Vous ne verrez pas souvent de panneau de signalisation comme celui-ci au Québec. Souvent, les routes sont planifiées avec une règle, et tant pis si vous n'aimez pas les pourcentages élevés. Cette côte, au nord du Lac Trois-Saumons, est à 20%, malgré son (unique) lacet.

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J'avais un ami dont le père était amateur de haute fidélité, il y a plusieurs années. Il avait même pris soin de se fabriquer lui-même des caisses de son pour ses haut-parleurs. En béton. C'était censé être très bon. Je ne les ai jamais entendues, je n'ai pas d'opinion.

Et il se donnait tout ce mal pour quoi? Pour écouter une musique américaine sans saveur, sans épices et sans personnalité. Tout pour le médium, rien pour le message.

C'est un piège qui guette certaines personnes lorsqu'il est question de vélo. On peut regarder l'objet, en parler en long et en large. Il y a amplement matière à discussion, la technologie se prête bien à la réflexion et au débat. Les choix possibles sont nombreux.

Mais qu'est-ce qu'on fait avec quand on a fini d'en parler? Ça mérite d'y penser au moins un peu. Et d'agir un peu plus...

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Et si vous les aimez bien épicées, en voici une qui vous fera suer. La route Saint-Jean-Baptiste est située à moins de trois kilomètres au nord-est de Saint-Damien-de-Buckland. Route de terre plus ou moins caillouteuse, j'y suis arrivé vers dix-sept heures en me disant que je n'y verrais aucun automobiliste. Je ne me suis pas trompé.

Et pour cause. C'est une série de montées et de descentes parfois abruptes et exigeantes. La traction nécessaire n'y était pas toujours sur mon vélo et je ne suis pas gêné de dire que j'ai mis pied à terre pour les secteurs les plus difficiles. Mais, comme dirait Miles, "so what"?

Ça m'a pris une heure pour aller de Saint-Damien jusqu'au bout de cette route épique, à la route 216. Si vous aimez les moyennes élevées, oubliez ça.

À bientôt.