mardi 24 août 2010

LA PROPRETÉ


La route 263, en plein coeur du village de Saint-Sébastien.

Dans mon écurie j'ai des vélos que j'aime garder avec un minimum de propreté. Ils ont vraiment meilleure allure de cette façon. La poussière et la saleté mangent la lumière et les rend ternes.

Mais, comme dirait 'Tonio, y'a toujours ben des maudites limites à frotter. Surtout quand le vélo roule beaucoup sur les routes de gravelle, et régulièrement dans la pluie. Ça devient presque beau, ça prouve une utilisation réelle, en dehors des contextes récréatifs légers d'usager frileux. Car la pluie ne me dérange pas, en autant que la distance ne soit pas interminable et que j'aie les vêtements adéquats. Et en été, les vêtements adéquats, ça veut tout simplement dire une paire de couvre-chaussures. Et encore...

Sur mon Alu9, qui mène une vie très salissante, je frotte lorsque j'entretiens: les freins, la transmission et/ou les roues. C'est l'occasion d'observer l'état de la machine, de voir des choses qu'on ne verra pas autrement, de contaster des signes de vieillissement, des besoins d'entretien. Essayez, vous verrez.

Lorsque j'utilise un produit, il s'agit du "Super Bike Wash" de Finish Line. Simple à utiliser, il est très apprécié de ceux qui l'ont essayé, comme d'ailleurs beaucoup de produits de cette compagnie. Les subtiles teintes de bleu de mon Alu9 plutôt noir deviennent évidentes, plus que jamais.

De leur côté, les mécanos professionnels doivent s'imposer une routine quotidienne rigoureuse, ne serait-ce que pour faire plaisir aux commanditaires qui n'ont pas envie d'être associés à des vélos sales. Les courses ont lieu beau temps mauvais temps, et il y a des exemples extrêmes de vélos et de maillots sur lesquels toute trace de commandite a disparu sous la boue. Ces mécanos ont plusieurs vélos à nettoyer chaque soir. Et s'il ne veulent pas se coucher trop tard, ils ont intérêt à systématiser leur approche, car ils doivent faire l'entretien mécanique en plus du nettoyage. Ce qu'ils ne peuvent faire le jour, durant la course.

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J'ai essayé, la semaine dernière, un vélo de type hybride-performance d'une marque autre que la mienne. Il était équipé d'un pédalier triple, heureusement. Je dis heureusement car les deux plus gros plateaux avaient respectivement 42 et 52 dents. Ce qui, en soi, ne pose pas de problème si, comme le propriétaire du dit vélo, vous êtes jeune, mince, grand et en très bonne santé.

Lui l'apprécie tel quel, du moins en ce qui concerne cet aspect du vélo. Mais si, comme moi, vous ne correspondez pas à cette description, vous risquez d'utiliser très peu les braquets les plus exigeants de cette machine. Tels que: 52/11 ou 52/12. Non seulement ça, mais vous aurez plus fréquemment recours au petit plateau de 30 dents et votre chaîne passera plus de temps à gauche qu'à droite sur les pignons.

Ce cycliste est fort, et a fait poser une cassette 11/25 pour éviter l'inutilité d'une combinaison avant/arrière (braquet) 30/32. Mais pour la plupart des gens, je déconseille une telle combinaison. En fait, les plateaux 42 et 52 dents sont traditionnellement typiques de vélos pesant 10 kilos et moins (avec seulement deux plateaux), alors que le sien doit en peser autour de 12. Avec des pneus de 32 mm de large, contrairement à ces vélos qui en ont 23 mm.

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Je vous en ai déjà parlé, et ça vaut la peine d'en remettre une couche. Car Bela Bartok n'est pas très connu, en dehors du cercle des musiciens classiques qui, eux, le connaissent habituellement.

Il s'agit d'un Hongrois actif durant la première moitié du vingtième siècle. Donc plus moderne que les Mozart et Bach de ce monde. Pas aussi déroutant que certains de ses contemporains, mais certainement issu d'une autre époque que les romantiques ou les baroques.

Son grand attachement envers le folklore national hongrois n'est pas évident pour moi lorsque j'écoute sa musique, qui est un monde varié et moderne. Instrumentation classique et formations traditionnelles mais langage plus audacieux. À découvrir.

À bientôt.

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