LE PÈRE DE L'INVENTION.

La rive-sud vue du Pont de Québec.


Je ne sais pas trop de quoi l'horaire aura l'air durant la semaine du 20 décembre 2010. À partir de Noël, ce sera le temps des vacances, probablement jusqu'au 17 janvier 2011. Si vous voulez un rendez-vous durant cette période, laissez un message sur mon répondeur et je vous rappellerai: 418 522 8685. Joyeuses Fêtes! Et notez que le blogue continuera pendant cette période.


J'ai reçu un courriel avec quelques questions concernant le vélo d'hiver. Le voici, avec mes réponses. Notez bien qu'on parle d'hiver québecois, et non pas celui d'un pays ayant un climat plus modéré.


- Comment empêcher la gaine du câble de s'encrasser l'hiver ?
Rien de spécial, je le graisse avant de l'entrer dans la gaine au moment de la pose. Je change cette gaine (et son câble) lorsqu'elle commence à craquer.

- Comment garder le câble exposé en bon état ?
J'évite de l'enfermer dans tout ce qui prétend le protéger. À l'air libre! Il sera plus souvent sec et donc rouillera moins.

- Comment éviter que la glace bourre entre les pignons ? (J'ai déjà entendu parler d'un gadget pour ça mais je n'ai jamais trouvé).
C'est à la chaîne de nettoyer les pignons. Ça peut être préférable de changer de vitesses de temps en temps. Il faut parfois pédaler doucement pendant 2-3 secondes au moment du changement de vitesses pour lui donner la chance de faire ce travail de nettoyage. Dans les pires des conditions, parfois, je n'utilise que le dérailleur avant. Ce n'est pas un problème, j'ai trois plateaux, ça me donne assez de choix. Mais je n'ai pas souvent ce genre de problème, malgré que Québec est habituellement une ville très neigeuse.

Les meilleures amies de ton vélo d'hiver, ce sont les pièces neuves. J'aime les pièces abordables pour le vélo d'hiver. Et j'encourage les gens à faire leur mécanique eux-mêmes. Le suivi est meilleur et le coût d'utilisation diminue. Très approximativement, je dirais que le coût annuel d'entretien varie entre 75$ et 150$ pour un vélo d'hiver. Ça dépend évidemment de plusieurs choses. Dont entre autres la question à savoir: qui fait le travail? L'utilisateur ou un professionnel rémunéré?

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Vous avez un cadre (ou un vélo) et vous voulez en faire un vélo à pignon fixe. Première chose: a-t-il des pattes arrière verticale ou horizontale. La plupart des cadres modernes ont des pattes verticales, ce qui empêche de régler la tension de la chaîne en avançant ou en reculant la roue arrière. C'est crucial, car si la chaîne n'est pas assez tendue, elle sautera en bas du plateau ou du pignon.

Phil Wood vient de commencer à proposer un dispositif appelé "Philcentric". Il s'agit d'un système excentrique permettant de modifier la distance entre le plateau avant et le pignon arrière. Jusque là ça va. Malheureusement, à 190$US, c'est plus cher que le cadre de piste que j'offre à 140$CAD. Sans parler des outils spécifiques que Phil Wood propose. Certains patenteux se sont bricolés des solutions moins onéreuses, mais ce n'est pas toujours évident.

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Dweezil Zappa, fils de Frank, était à Québec lundi dernier. Quelqu'un a attiré mon attention sur un article écrit par Alain Brunet dans cyberpresse.ca:
http://blogues.cyberpresse.ca/brunet/2010/12/13/zappatrimoine/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS15

Zappa était un personnage plus grand que nature. Il y a énormément à dire à son sujet. J'ai préféré lui laisser la parole dans l'entrevue ci-dessous. Toutes les entrevues que j'ai vues avec lui sont intéressantes, d'une façon ou d'une autre. J'ai également déniché une publicité qui date de 1967 dont il avait fait la trame sonore. Mais avant, voici un extrait du texte d'Alain Brunet, et un commentaire laissé par un lecteur sur la même page, qui en dit long sur la complexité de la musique de ce compositeur hors-normes.

Alain Brunet: "Les niveaux de complexité atteints, les figures rythmiques hallucinantes pour l’époque, les ponctions de musique contemporaine de tradition classique (Alban Berg, Anton Webern, Arnold Shoenberg, Edgar Varèse, Charles Ives, etc.), les saveurs de jazz-rock et de free jazz (Miles,Davis Soft Machine, Wayne Shorter, Joe Zawinul, Chick Corea, Eric Dolphy, Cecil Taylor, Ornette Coleman, etc.), l’intérêt pour la musique électronique, la réappropriation des meilleures musiques de dessins animés (Raymond Scott, Carl Stalling, Hoyt Curtin, Spike Jones, etc), les relectures soul, blues et funk, bref cette pléthore de couleurs musicales a été associée à une esthétique rock et aimée surtout par un public rock pendant la plus grande portion de sa carrière."

Son lecteur not so silent pete: "Petite anecdote.

Université, cours de repiquage. On a le choix comme projet de fin de session entre plusieurs chansons dont il faut écrire le score.

Juste pour vous mettre en contexte, un score c’est un partition à la note près de chaque instrument dans une pièce, alors on écrit tout les détails, absolument tout.

Alors, avide de défi, et ayant la grosse tête, je suis le seul dans la classe qui choisi…..Montana de Frank Zappa (certes pas sa plus complexe, mais pas la plus simple non plus).

Je peux vous dire que j’en ai bavé un coup. Le bridge chanté en tutti au milieu a dû me prendre 5-6 heures pour bien discerner chaque note et surtout ce foutu rythme à la con!! Des triple croches pointées, on voit pas ça souvent disons;) Au final j’ai quand même appris beaucoup et je m’en suis tiré avec une excellente note, même que je me suis pogné avec mon prof sur certaines ”erreurs” qu’il avait décelées;)

Fin de l’anecdote.

Un grand ce Frank, non seulement dans la forme mais aussi dans le contenu, et l’homme public qu’il était. Allez sur youtube vous taper ces vidéos hallucinants où il débat à CNN contre un débile qui généralise grossièrement sur l’influence que peut avoir la musique sur la jeunesse. Il était tellement éloquent notre Frank, d’ailleurs, n’a-t’il pas déposé un mémoire dans la chasse aux sorcières de Nancy Reagan durant les années 80?"







À bientôt.