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En haut des chutes Montmorency, le 10 avril 2011.
Il y a ce soir, à l'École François-Joseph-Perreault (140 Chemin Ste-Foy à Québec), une consultation publique concernant le projet de vélo-boulevard dans l'axe de la rue Père-Marquette. Avis aux intéressés, c'est à 19 heures.
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On entend beaucoup parler, depuis quelques années, du réveil industriel de la Chine. On entend moins parler de Taiwan, pourtant quand même spectaculaire à sa façon. Il faut dire que Taiwan a démarré son réveil plus tôt, dans les années soixante, et même avant.
La Chine est un gros pays communiste, continental. Taiwan est une petite île capitaliste qui a servi de refuge aux anti-communistes lorsque Mao les a vaincus en 1949. Elle est donc peuplée d'insulaires d'une part et de (relativement) nouveaux arrivants d'autre part. Les frictions entre les deux groupes, après 1949, furent très violentes.
Dans un numéro récent de Bicycle Retailer and Industry News, Richard Wittenberg commente la position de Taiwan dans l'échiquier mondial de la production des vélos.
"Taiwan doit continuer à exploiter la faiblesse fondamentale de la Chine et d'autres nations en développement, la nature instable et peu spécialisée de sa main-d'oeuvre. Quand vous remplacez plus de 80% de votre main-d'oeuvre à chaque année, comme ils le font en Chine, développez-vous des capacités et des connaissances? Difficile de maintenir un niveau de qualité quand la main-d'oeuvre est aussi instable.
Les changements de modèles et de spécifications sont également un défi avec cette instabilité et pousse les manufacturiers vers une mentalité de grosses commandes. Évidemment, les travailleurs chinois peuvent assembler la partie A avec la partie B pour moins cher que les travailleurs taiwanais (n.d.l.r.: dont les salaires sont nettement plus élevés), mais ils ont une flexibilité limitée dans les tâches qu'ils peuvent accomplir. Chaque fois qu'un manufacturier commence à construire un produit différent, les outils ont besoin d'être changés, les gabarits ajustés et les processus modifiés. Vous voulez faire fabriquer moins de 1000 unités de quoi que ce soit en Chine? Pas de chance.
Taiwan, c'est une autre histoire. Les manufacturiers sont matures, avec une main-d'oeuvre stable. Les employés ont vu et fait ça tellement souvent, changer les produits engendre moins de coûts et de complications... Ils ont l'habileté pour faire de meilleurs produits avec une plus grande attention pour les détails."
Tout ça confirme ce que j'ai pu sentir depuis que je fais affaire avec Taiwan. Je ne fais jamais faire plus de cent cadres à la fois, et ça n'a pas représenté un vrai problème. On se contente simplement de me charger un léger surcoût qui représente un pourcentage minime du montant final.
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J'ai eu la chance, depuis quelques mois, d'écouter des enregistrements de musique de compositeurs canadiens de musique classique. Claude Vivier, Papineau-Couture, Murray Schafer sont quelques-uns des noms dont vous n'avez probablement jamais entendu parler.
Et pourtant. Leur musique m'intéresse d'avantage que la "vraie" musique classique, la grande, celle qui est plus couramment diffusée. Mon oreille préfère l'insolite au formel, au prévisible.
J'aurais aimé vous montrer une vidéo des oeuvres de piano de Murray Schafer, mais je n'en ai pas trouvé sur youtube.com. Mais cette oeuvre jouée par le Quatuor Cartier donne une bonne idée de l'atmosphère qu'il y a dans cette musique. Souvent, j'écoute ces musiques à volume réduit, pas toujours très attentif, pour l'ambiance. Pourquoi pas?
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