Cette année, juillet est un défi. Non pas au sens où je fais 200 kms par jour tous les jours, mais plutôt à cause du volume de commande que je dois remplir. La semaine dernière, avec en plus un va-et-vient presqu'incessant, a été épuisante. Après 4 mois de haute saison (de vente), un tel va-et-vient me sollicite beaucoup et met en évidence le fait que, pour la plupart d'entre nous, ce métier est un exercice d'équilibre entre les besoins de l'entreprise et les besoins du corps.
Chose rare, j'ai annulé mes entraînements habituels, non pas pour cause de maladie, mais plutôt pour éviter d'augmenter la fatigue. De plus, j'ai raccourci la sortie du dimanche et je l'ai adoucie. Un de mes compagnons était en déficit d'entraînement, et je me suis fait un grand plaisir de l'attendre à chaque fois que les choses s'emballaient. D'une pierre deux coups, je passais pour un bon gars, et je me donnais une chance.
Hier, j'ai livré un de ces vélos tant attendu pas sa propriétaire: un FALARDEAU tout-carbone dont je vous promets la photo pour demain. Résultat de la vente de juillet, ce petit cadre est habillé avec un guidon droit et une transmission abordable. Lorsque la cliente est sortie du magasin, elle était encore devant la porte quand elle l'a soulevé pour la première fois et s'est exclamé: ''Il est léger!... J'aime ça!'' Impossible de s'empêcher de sourire.
Mon ordinateur est réparé. Je vais donc pouvoir recommencer à mettre des photos sur mon blogue. Et écrire plus souvent, d'autant plus que les vacances de la construction seront bientôt de retour, et avec elles une diminution de l'achalandage. J'aurai quand même beaucoup de travail car le carnet de commandes est plein. Mais il y a aura moins de ce que les Américains appellent du ''foot traffic''.
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Petite anecdote. Novembre 1976, je suis dans la dernière petite ville de l'état de New-York, à la frontière avec la Pennsylvanie. Après ma journée de cyclotourisme, je laisse mon vélo et mes affaires dans ma chambre d'hôtel miteuse et pars au supermarché pour me procurer un souper. Lorsque je reviens à l'hôtel, c'est le branle-bas. Les camions de pompier viennent d'arriver et je reste avec une image forte de ce moment: un pompier monte l'escalier rapidement et bruyamment avec ses grosses bottes pour éteindre le feu. Depuis ce jour, j'ai gardé une grande estime pour ces pompiers, très efficaces, prompts. Dans les minutes qui suivent, j'apprendrai que le feu s'est déclaré dans la chambre voisine de la mienne. L'alcoolique qui l'occupait s'est endormi sur le lit avec une cigarette dans les mains.
Mon vélo, mon appareil photo et toutes mes affaires étaient dans ma chambre. Je n'avais probablement sur moi que mon argent et mon passeport. J'aurais tout perdu sauf le strict nécessaire. Il me reste de cet incident une diapositive prise le lendemain matin: vu de ma chambre d'hôtel, au deuxième ou troisième étage, le matelas brûlé a été jeté par la fenêtre et a atterri sur l'asphalte à l'arrière du bâtiment, un endroit qui conviendrait bien à un film policier sordide.
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Petit rappel: le prochain Défi Mon'Oncle, la course des non-coureurs, aura lieu le premier dimanche du mois d'août. Et à ce rythme, je serai peut-être dernier. Pas grave, tout le monde sera de bonne humeur, moi inclus.
À bientôt.
mercredi 15 juillet 2009
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