Je ne vous parlerai pas de vélo, aujourd'hui, seulement de musique. J'ai eu la chance, samedi, d'aller voir le spectacle de Sting sur les Plaines d'Abraham à Québec. Mon travail et ma résidence sont à peine à quelques petits kilomètres de l'endroit sur lequel la scène était installée.
J'écoute Sting depuis longtemps. J'ai même eu la chance de le voir au Stade Olympique à Montréal quand il est venu, circa 1984. À l'époque, il était encore dans le groupe Police, et c'était la tournée entourant la parution de l'album ''Synchronicity''. Je connais bien tous ses albums parus à son nom depuis cette époque, et je les réécoute assidûment.
Je vous donne mes impressions en toute humilité. Je ne suis ni critique, ni musicien. Mon opinion vaut la vôtre, mais elle mérite peut-être que vous compariez avec vos impressions si vous étiez là samedi.
Un parallèle avec Paul McCartney m'est paru inévitable. Il était sur les Plaines d'Abraham lui aussi, un an plus tôt. Mais ce n'est pas à cause de cela que je fais la comparaison. C'est plutôt à cause de leur c.v. Ils ont tous deux commencé en faisant partie de groupes qui stationnaient en première place en haut des palmarès pendant des semaines. Après, Sting a maturé en tant que compositeur. Il a étudié la musique classique, est devenu plus éclectique, a engagé des musiciens choisis pour leur compétence extrême.
De son côté, et de son propre aveu, Sir Paul souhaitait écrire des chansons ''comme j'aime entendre lorsque j'allume la radio dans ma voiture''. Le résultat, vous le connaissez probablement. Personnellement, ça me laisse sur ma faim, et autant je préfère Sting à The Police, autant je préfère les Beatles à Paul McCartney, particulièrement en tant que compositeurs.
Mais si on faisait un sondage, et les ventes de disque en sont un, on verrait probablement que ces deux hommes ont été beaucoup plus populaires dans leur groupe que dans leur carrière solo. Résultat, leurs vieilles chansons sont souvent plus appréciées que leurs nouvelles, moins connues, moins diffusées.
Nous étions 120,000 spectateurs, samedi soir. Le spectacle ne m'était pas destiné personnellement. Sting a fait plaisir à beaucoup de monde en interprétant plusieurs succès de Police, qu'il a d'ailleurs composés lui-même, alors que j'aurais préféré entendre davantage des pièces qui sont le reflet de l'homme qu'il est devenu.
On a vu ce phénomène ici au Québec. Donnez-moi le choix entre écouter un album de Michel Rivard et un autre de Beau Dommage (dont il était un pilier), et le choix est vite fait. Par contre je trouve que Robert Charlebois a bien mal vieilli. Il a peut-être trop écouté la radio de ces autos qu'il aime tant. Ou peut-être devrais-je moi-même passer plus de temps dans une bagnole?
Ne vous y trompez pas, j'ai eu du plaisir samedi soir. Même si j'aurais bien aimé qu'il y ait des choristes et un saxophoniste pour étoffer le son général. Mais au fur et à mesure que la soirée avançait, je voyais bien qu'elle ne m'appartenait pas. Ce n'est pas grave, je m'en remettrai.
À bientôt.
lundi 20 juillet 2009
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