Juin 2009 était un peu paresseux, nous n'étions pas sollicités autant que d'habitude à cette période de l'année. Les délais pour les commandes étaient très courts. Juillet 2009 est une toute autre histoire. Pas une journée tranquille depuis le début du mois, et les plus occupées sont une suite de va-et-vient qui m'oblige à servir deux ou trois personnes à la fois. La fatigue me guette et le congé du mercredi (en juillet et en août) n'est pas un luxe, même si je trouve le moyen de travailler un peu pendant les journées de congé.
C'est pourquoi je blogue un peu moins ces jours-ci, d'autant plus que mon ordinateur au travail a des problèmes. C'est aussi ce qui explique l'absence de photo sur le message d'aujourd'hui.
C'est aussi ce qui explique que la sortie de demain (dim. 12 juillet) sera plus courte et moins rapide que d'habitude. Rendez-vous à 13:00h devant la Gare du Palais. Ça me permettra de faire ma comptabilité en regardant l'étape du jour au Tour de France pendant la matinée.
Bernard Vallet nous disait que Bernard Hinault n'avait pas son sourire des grands jours en remettant les honneurs au coureur français qui avait gagné l'étape du jour hier. Il sous-entendait que sa victoire manquait de panache car les ténors n'avaient pas pris les grands moyens pour le rattraper. Et pourquoi l'auraient-ils fait? Ça leur aurait donné quoi?
Hinault était un coureur qui carburait à l'émotion. Ça se voyait dans son visage. Les coureurs modernes ont appris à compter, et font partie d'un contexte différent, déjà, de celui de tonton Hinault qui est un produit des années '70. Et il me fait un peu penser à Jacques Parizeau qui continue à commenter l'actualité politique du Québec et du Canada en dépit du fait qu'il n'est plus un acteur de premier plan de cette actualité.
Les commentaires de Hinault ne manquent pas d'intérêt. Mais les reproches qu'il fait volontiers aux coureurs français actuels devraient peut-être tenir compte d'un contexte moderne dans lequel on demande à la fois au coureur d'être propre et de ramasser des bouquets (pour pouvoir les lancer dans l'assistance). La réalité du dopage en Espagne, en Italie et ailleurs étant ce qu'elle est, à la place de monsieur Hinault, je tempèrerais un peu mon discours. Et monsieur Vallet interprète-t-il correctement les états d'âme du Blaireau?
J'y retourne immédiatement!
À bientôt.
samedi 11 juillet 2009
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