mercredi 26 août 2009
À L'AVENTURE
FIN DE SEMAINE ÉPIQUE.
Lundi dernier, j'ai vu plus de grenouilles en deux heures que j'ai pu en voir durant les dix années précédentes. C'est la faute de ma carte, ou grâce à elle.
Je savais déjà que, lorsqu'on s'aventure dans des endroits campagnards dont les routes sont indiquées par de minces lignes grises, on peut s'attendre à tout. Y compris que la route soit très petite et complètement hors-circuit. Y compris, même, que la route n'existe tout simplement plus, ou qu'elle s'arrête sans prévenir, envahie par la végétation. C'est ce qui nous est arrivé lundi, à quelques kilomètres à l'est de Saint-Cyprien de Beauce, le long de la frontière avec les USA. Après avoir navigué à travers les flaques d'eau, traversé des zones inondées par des barrages de castor, nous avons finalement dû rebrousser chemin car la route n'en était plus une, et ce depuis longtemps, j'ai l'impression.
Notre récompense, c'est que nous avons gagné en expérience face à un tel terrain. La preuve, notre retour fut plus rapide que l'aller: nous traversions allègrement les flaques d'eau avec le tandem, ne mettant pied à terre que lorsque c'était vraiment nécessaire. Je ne vous dirai pas que mes souliers étaient secs en revenant, mais les quelques kilomètres que nous avons faits après cela ont contribué à accélérer le séchage.
Heureusement, nous avions ce qu'il fallait pour nous nourrir adéquatement dans un tel cas. Ce qu'il faut pour les crevaisons, également. Je ne vous recommande l'endroit que si vous êtes au moins deux personnes, et équipés de ce qu'il faut pour des urgences.
Au retour, nous sommes arrêtés à l'épicerie de Saint-Cyprien pour refaire le plein. Nous y avons rencontré un petit groupe de jeunes de l'endroit qui étaient fort sympathiques. Notre tandem attire d'autant plus l'attention dans un endroit comme celui-là dans lequel tout le monde se connait. Nous avons eu droit aux questions habituelles et quelques autres aussi. Puis, à la fin, un d'entre eux a suggéré une course, un sprint d'à peu près 500 mètres. Ils avaient tous un vélo de montagne.
1, 2, 3, GO! Voilà tout le monde parti et ça riait presqu'autant que ça pédalait...
Le tandem ne démarre jamais vite à partir du point mort, et c'est sur la fin que nous avons pu profiter de nos avantages injustes.
Je ne vous raconte pas tout le voyage maintenant car ça serait trop long, mais j'y reviendrai.
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C'est le temps de faire le ménage dans l'inventaire et je ne suis pas le seul à le faire. Un de mes fournisseurs m'a envoyé un lot de t-shirts et de chandails de marque ZIPP (oui, les roues). La qualité est évidente et les réductions sont de 60% approximativement. J'ai aussi des manches de type ''arm warmers'' ZIPP qui sont réduites de moitié.
Autres spéciaux: des potences Pazzaz 31.8 et des moyeux Shimano de milieu et haut de gamme.
De plus, j'ai trois maillots (jersey) d'occasion en lycra ou en acrylique qui sont disponibles gratuitement sur demande. Vous n'avez qu'à le demander sur place. Un par client, premier arrivé, premier servi.
À bientôt.
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