vendredi 19 mars 2010

LA DISTRIBUTION vol. 1




Il y longtemps, j'ai demandé à un de mes amis sur quelle étiquette était publié le disque dont il me parlait. Il ne le savait pas, et ça le laissait indifférent. Je lui ai expliqué que sans une bonne distribution, le disque ne se rendrait pas jusqu'ici.

Le domaine du vélo ne fait pas exception. Les manufacturiers font équipe avec des distributeurs nationaux pour faire en sorte que les produits soient achetés par des détaillants qui vous les proposent.

Je vois mon rôle de détaillant comme celui d'un filtre, qui examine cette masse de produits, et choisit ce qui mérite d'être considéré comme des achats valables. Et j'importe moi-même certaines choses, soit pour baisser mon coût d'achat, soit pour obtenir des choses que je ne peux obtenir autrement.

Au Canada, les plus gros généralistes sont Cycles Lambert et Norco, suivis par Damco et Babac.

Outdoor Gear Canada n'est pas vraiment un généraliste malgré sa taille, et je vous en reparlerai une autre fois.

Cycles Lambert est à Lévis, au Québec, et couvre tout le Canada, d'autant plus qu'ils ont maintenant des bureaux à Vancouver. Certains détaillants n'ont qu'un ou deux comptes ouverts chez des fournisseurs, et Lambert est justement susceptible d'être un de ceux-là. Personnellement, je ne veux pas être dépendant d'un seul fournisseur. Mais ça m'impose de faire plus de comptabilité. Évidemment, les détaillants qui ont une clientèle restreinte, pour une raison ou une autre, sont moins enclins à multiplier les fournisseurs.

Un grossiste de la taille de Lambert offre un maximum de pénétration du marché à la compagnie qui réussit à intégrer leur catalogue. On y trouve tout ce qu'il faut pour réparer ou construire un vélo. Leur choix de cadres est limité, sinon tout y passe. Michelin, Shimano, Campagnolo, Selle Italia, Cane Creek, Rock Shox, etc., sans oublier les inévitables produits génériques. Le catalogue a plusieurs centaines de pages, et il y a plus de cent employés sur place. Sans compter les représentants commerciaux.

Après avoir été géré par des gens proches du fondateur pendant plusieurs années, la compagnie est maintenant passée par différentes mains, des holdings plus ou moins anonymes qui ont compris que Cycles Lambert est peut-être un meilleur investissement que Chrysler ou GM...

Les détaillants ont naturellement tendance s'adresser à des grossistes physiquement proches, ne serait-ce que parce que les délais de livraison sont plus rapides. Une livraison qui me vient de Vancouver à Québec prend une semaine à arriver. Alors que je peux appeler chez Lambert le matin vers 9:00 heures et obtenir la marchandise le midi. C'est pourquoi plusieurs détaillants de la Côte Ouest font plutôt affaire avec Norco ou Asama (un autre généraliste basé en B.C.).

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Jazz 101.

Un incontournable dans le monde du jazz: Duke Ellington (1899-1974). Quant il était jeune, le jazz était une musique populaire qui servait à faire danser les jeunes. Ellington fut un des géants de cette époque. L'orchestre de Count Basie était peut-être un peu plus enflammé, mais la musique d'Ellington était plus élégante. Et comme le Duke, son bras droit Billy Strayhorn était un compositeur vraiment remarquable. Je manque de temps pour vous en parler plus, mais je vous suggère ce que l'ami Chaumel recommande du Duke: "Masterpieces by Ellington", publié en 1950. L'album contient trois grands titres du maître: "Solitude", "Sophisticated Lady" et "Mood Indigo". Et plusieurs autres.
Un monument.

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Rendez-vous des cyclistes: à 10 heures dimanche matin le 21 mars, au coin de Marguerite-Bourgeois et du boul. René-Léveque ouest. Venez même si vous n'avez pas votre forme de juillet.

À bientôt.

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