Le dernier tout-carbone sorti de mon atelier.
Je vous parlais du distributeur québecois Cycles Lambert la semaine dernière. Et j'ai reçu un courriel de la part de quelqu'un qui est très familier avec cette compagnie. Voici la réponse que je lui ai envoyée:
J'ai lu ton courriel avec beaucoup d'intérêt et les mises au point méritaient d'être faites. On peut rester indifférent, mais personnellement j'aime toujours me renseigner sur les circonstances et les points de vue de ceux qui font bouger les choses.
Je trouve intéressant le portrait que tu fais de M. Barrett. Par contre, je le décrivais comme plus ou moins (remarque ma prudence) anonyme parce que ce n'est pas une personnalité publique "high profile" à la manière d'un Louis Garneau ou des Caisses Desjardins, qui sont connus de l'homme de la rue.
L'expédition des marchandises par avion n'est pas une option mise de l'avant de façon agressive par mes rares fournisseurs de la Côte Ouest. Je ne savais pas que vous fonctionnez ainsi sur une base systématique. C'est sûr que ça devient plus intéressant pour le détaillant si Cycles Lambert est rapide comme ça.
Je t'encourage à venir rouler avec nous, bien sûr. Moi-même j'ai moins envie de rouler vite le dimanche, surtout le printemps alors que je travaille tant. Je ne prévois pas de Défi Mon'oncle. Le rythme sera donc plus relax que lorsque tu es venu avec nous l'an dernier. Je trouve trop épuisant de tenir la cadence avec des gars costauds qui sont assez jeunes pour être mes fils. Juste d'être dehors, ça me contente, et j'aime me garder du jus pour quand je reviens et que je suis avec ma famille.
Fin de la lettre.
Et j'ajouterais que, concernant l'anonymat des propriétaires dont je parlais dans cette lettre, le premier repreneur de Cycles Lambert (avant M. Barrett) était l'entreprise Roynat, filiale de la Nova Scotia Bank.
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Un des principaux compétiteurs de Cycles Lambert s'appelle Damco. Ils sont situés dans la ville de Lachine, près de Montréal. La taille de l'entreprise -et du catalogue- est moins grande, mais le profil est un peu le même. Il s'agit d'un généraliste qui offre non seulement les éléments génériques, mais aussi différents produits de prestige comme Carnac, Cinelli, DT Swiss et les selles SMP.
La compagnie existe depuis 1981. Ils ont une base solide de clientèle dans la grande région de Montréal, mais ils ont aussi des clients partout au Canada. Et comme Cycles Lambert, ils sont issus d'un commerce de détail. Mais l'équipe est moins nombreuse.
On y trouve entre autres choses une variété de roues considérable. Jantes Alex, Sun ou génériques, ainsi que des roues complètes Spinergy. Ils proposent également Shimano, Zéfal, Park Tool, Kool Stop et plusieurs autres marques connues. J'y fais affaire depuis plusieurs années. Leur catalogue est varié et contient des choses représentatives de ce que l'on vend tous les jours dans un magasin comme le mien.
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Jazz 101.
Il y aurait beaucoup à dire sur Jack DeJohnette le batteur. Sa feuille de route est impressionante: Miles Davis et Keith Jarrett pour ne nommer qu'eux. Mais c'est pour vous parler d'un de ses albums que je le mentionne aujourd'hui. L'album éponyme de son groupe Special Edition, enregistré en mars 1979.
Album puissant, avec deux saxophonistes majeurs dans leur génération: Arthur Blythe et David Murray. Clins d'oeil à Eric Dolphy et John Coltrane, le répertoire est bien choisi. Si ma mémoire est bonne, il fut choisi Album de l'Année par le magazine Downbeat cette année-là. Et c'était absolument mérité. Voici les titres des pièces:
1. One for Eric
2. Zoot Suite
3. Central Park West
4. India
5. Journey to the Twin Planet
Les critiques furent moins élogieuses pour les albums subséquents du même groupe, malgré qu'ils valent la peine d'être entendus. Mais "Special Edition" est un chef-d'oeuvre. Montez le volume!
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On nous annonce un vent du sud pour dimanche. Rendez-vous des cyclistes à 10:30 heures dimanche matin au coin de Marguerite-Bourgeois et du boul. René-Lévêque ouest.
À bientôt.
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