vendredi 4 juin 2010

LES PRAIRIES DU BRAS


Falardeau carbone monocoque Ultegra


Le banquier parlait récemment dans un reportage sur le monde de la finance dans la "City" de Londres. Plus spécifiquement, il parlait de la réglementation que certains politiciens envisagent d'appliquer après la crise de 2008/2009. En gros il disait que, peu importe ce que ces politiciens mettent en place comme réglementation, il y aura toujours des financiers qui bricoleront de nouveaux produits financiers pour contourner le problème. Les "Hedge Funds" ne passent plus? Pas de problème!

Ceux qui ont suivi la situation du dopage dans le monde sportif, le vélo en particulier, ne seront pas trop dépaysés devant un tel discours. Les amphétamines sont contrôlés? Vite l'EPO! L'EPO est décelable dans les urines? Voyons voir comment on pourrait transformer notre poulain en champion.

On a tellement parlé de dopage ces dernières années qu'on n'avait pas trop pensé à quelque chose qui n'est pourtant pas si ésotérique: un petit moteur électrique, discret, qui peut faire la différence. Jetez un coup d'oeil là-dessus:
http://www.youtube.com/watch?v=pp7ws1_dAAM

Vous en avez d'ailleurs peut-être entendu parler aux nouvelles ces derniers jours.

L'ancien champion Chris Boardman avait déjà mis en garde les officiels de l'Union Cycliste Internationale contre cette possibilité, difficile à déceler à l'intérieur du cadre.

Selon lui, par contre, cette technique de dopage mécanique est un peu improbable parce que plutôt désespérée. Improbable, mais pas impossible.

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Pendant ce temps, plusieurs cyclistes ont recours à une assistance électrique quelconque pour continuer de rouler malgré l'âge, la maladie, ou simplement la facilité. Les "e-bikes", vélos électriques très différents de ceux dont il est question plus haut, ont un degré de popularité qui varie d'un continent à l'autre, mais il est logique de penser qu'ils deviendront de plus en plus courants.

Je n'en répare pas. Voici pourquoi:

-Ils sont trop lourds pour être supportés par mon pied de réparation.
-Ils sont trop lourds pour être accrochés au plafond de mon arrière-boutique.
-Ils sont trop lourds pour être déplacés facilement dans ma boutique.
-Plusieurs d'entre eux sont équipés de systèmes de freinage et de transmissions de qualité pathétique. Pour faire des réparations décentes, il faudrait souvent faire des changements de pièces qui permettent d'ajuster les choses correctement.

Le dernier point n'est pas surprenant. Dixit un propriétaire de boutique de vélos: "Les clients pour ces vélos électriques ne veulent pas payer lors de l'achat, et ils ne veulent pas payer pour l'entretien. Je ne suis pas intéressé à servir cette clientèle."

A-t-il raison? Je ne sais pas. Comme je l'ai dit, je n'en répare pas, malgré que certains gourous du marketing-vélo nous disent que c'est l'avenir. L'avenir, ici? Peut-être, mais pas le présent.

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Avant qu'on m'accuse de ne faire des suggestions de parcours dont seuls les grimpeurs peuvent profiter, voici une petite suggestion que tous les amateurs de paysages champêtres apprécieront.

Même le nom est bucolique: Route des Prairies du Bras. On y accède à partir, par exemple, de Saint-Charles-de-Bellechasse. Direction sud-est: route Picard, route Gosselin, rang de l'Hêtrière, route de la Tremblade, et vous y êtes! Tout le coin mérite d'être exploré, et même les routes asphaltées ne sont pas très achalandées, à l'exception des grands axes nord-sud qui servent à accéder à la civilisation de la plaine du Saint-Laurent.

Les Prairies du Bras ne sont pas asphaltées, mais tous les pneus y sont à l'aise, sauf les 700 x 23, et encore...

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Le rendez-vous des cyclistes, dimanche matin le 7 juin 2010: à 9:00 h, devant le magasin Bicycles Falardeau enr. au 174 Richelieu à Québec. Il y aura des rapides, et des touristes comme moi.

À bientôt.

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