mardi 22 juin 2010

POUR QUE LE MYTHE VIVE...


Chemin Saint-Jude, près de Saint-Léon-de-Standon.

Wow! Torben Oxbol, ou Erik Stottelmeyer, peu importe, a gagné le Tour de je ne sais trop quelle république démocratique occidentale. Sur un superbe vélo qui pèse seulement 18 grammes de plus que la limite permise par l'Union Cycliste Internationale. Vous en voulez un semblable?

La compagnie qui commercialise ces vélos et qui commandite le Pro-Tour doit d'abord débourser approximativement 2,000,000$US en argent à l'équipe avec laquelle elle a un contrat. Puis, elle doit founir gratuitement l'équipement: plus ou moins 150 vélos dont la valeur totale varie du simple au quadruple. Qu'ils revendront à la fin de l'année après les avoir transportés, modifiés, entretenus, accidentés, salis, lavés et re-salis et re-lavés.

Il n'y a pas si longtemps, le champion belge Johann Musseuw avait déclaré publiquement que le vélo Time qu'il utilisait maintenant était supérieur aux Colnagos qu'il avait lorsqu'il faisait partie de l'équipe Mapei.

Le pensait-il vraiment? Après mes conversations avec des professionnels de la mise en marché, en Espagne et en Italie, principalement, j'avoue être devenu un peu cynique face à tout ce phénomène: produit + champion = mythe. Et les scandales de dopage qui se succèdent ne font rien pour cultiver ma candeur...

Quand je vois tout ça, je suis désolé pour tous ces consommateurs qui paient le gros, le très gros prix pour des vélos mythifiés par la machine du marketing. D'autant plus que certains de ces cadres sont conçus pour des coureurs dont la force n'a rien à voir avec celle de la plupart des gens qui lisent ces lignes...

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Avez-vous entendu parler de ce sinistre personnage qui, à Toronto, avait mis sur pied une prolifique organisation qui visait à voler des vélos, beaucoup de vélos, et à les revendre?

Il a été arrêté et a maintenant fait l'objet d'une bande dessinée qui en fait le portrait. Voir www.kenk.ca


À bientôt.

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