MAIS JE NE M'EN ENNUIE PAS.

Pâques 2011.


Mardi dernier je vous parlais de cette suite sans fin de vélos achetés au fil des ans. Un mot sur les débuts.

J'ai fait mes premières années de cycliste avec deux vélos différents en permanence. Un cyclotouriste rouge et italien, fier et magnifique. Et le vélo de ville.

Le premier était le CCM rouge monovitesse à frein rétro-pédalage de ma jeunesse, que j'avais gardé et entretenu plus ou moins bien. Guidon droit, position droite, un vélo canadien très classique, représentatif de ce qu'on voyait couramment depuis des années. Et quand l'hiver est venu, j'ai continué de l'utiliser. Ce qui m'a obligé à le remplacer.

À l'époque (fin '70), on trouvait facilement de tels vélos d'occasion. Je les payais 10$, parfois moins, puis j'allais voir René Falardeau pour qu'il me vende une ou deux pièces pour corriger ce qui n'allait pas sur ma nouvelle acquisition. Incluant, souvent, une tige de selle plus longue que celle d'origine. J'ai dû renouveller l'achat initial à quelques reprises car ces vélos étaient souvent en fin de carrière. Et l'hiver se chargeait d'accélérer le processus de vieillissement.

CCM, Robin Hood, Swallow (je crois), et il doit bien y en avoir un ou deux autres dont je ne me rappelle pas. Ce que je me rappelle, par contre, c'est d'avoir fait le calcul exact du coût d'utilisation amorti d'une de ces machines. Ça montait à 3.33$cad par mois, en comptant tout.

Ces vélos avaient un avantage: leurs pneus 26 x 1 3/8" n'avaient pas besoin d'être changés pour être à l'aise dans la neige. Leur dessin était conçu pour être adapté à la gravelle en plus de l'asphalte, et donc leur comportement dans la neige était acceptable.

Je n'achetais pas ceux qui étaient équipés de roues de 28" car je les trouvais moins dynamiques et moins maniables. Tous ces vélos avaient des jantes en acier et il était préférable de ne pas trop s'attarder au poids de ces roues de 28"...

De plus, leur unique braquet était souvent plus laborieux que celui des 26". Et même sur mes 26", il m'est arrivé de changer la couronne arrière pour avoir un développement plus conforme à mes besoins. Et je me rappelle avoir monté des côtes très respectables (Gilmore, de la Montagne) à un rythme décent sur ces machines pourtant modestes.

Cette période a duré à peu près quatre ans. Leur glas a sonné quand j'ai essayé un vélo identique, mais neuf, dans une auberge de jeunesse qui en louait. Les roulements en bon état, les roues droites et tout le reste, la différence était flagrante et j'ai fini par en acheter un neuf au plein prix. Je ne l'ai jamais regretté.

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J'attends une caisse de dérailleurs arrière Deore. Je les offre en spécial à 56$ pour ceux que ça intéresse.

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J'ai pensé partager avec vous les paroles de cette chanson de Frank Zappa que j'écoutais ce matin: Truck Driver Divorce.

Truck driver divorce!
It's very sad
(Steel guitars Usually weepall over it)
The bold & intelligent MASTERS OF THE ROAD,
With their Secret Language,
And their GIANT OVER-SIZED MECHANICAL TRANS-CONTINENTAL HOBBY-HORSE!
Truck driver divorce!
It's very sad!
Oh the wife!
Oh the kids!
Oh the waitress!
Oh the drive all night!

Sometimes when you get home,
Some ugly lookin' son-of-a-bitch
Is trying' to pooch yer HOME-TOWN SWEETHEART!

Oh, go ride the bull!
Oh, go ride the bull!
Make it go up 'n down
'N when you fall off,
You can eat the mattress!
TRUCK DRIVER DIVORCE!.
IT'S VERY SAD!
Bust yer ass
To deliver some string beans,
Deliver some string beans,
Deliver some string beans,
To
UTAH!

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En matière de saxophone, alto ou autres, Charlie Parker est une référence majeure. Pionnier du Be-Bop, il est mort avant d'avoir connu le niveau de notoriété qui aurait dû lui revenir.