LES CADRES

L'AVENUE ROYALE À CHÂTEAU-RICHER


J'ai acheté mon premier COLNAGO en septembre 1988. Même avec un jeu de tubes plutôt banal (COLUMBUS Aelle Tretubi), c'était un très bon cadre, dynamique et agréable. Malheureusement, en bon Aelle qu'il était, il était un peu lourdeau, mais je lui pardonnais car à l'époque je ne connaissais pas mieux.
Je suis devenu fébrile lorsque, un an ou deux plus tard, je me suis fait offrir un Colnago Dual (aluminium) pour 600$ (cadre/fourche). J'étais satisfait de mes pièces Shimano 600 et l'aluminium allégea l'ensemble sensiblement tout en conservant les qualités du Aelle. Et contrairement aux Cannondale de l'époque, qui dominaient le marché du cadre alu. en Amérique, les mauvaises surfaces n'étaient pas source d'inconfort.
La prochaine étape fut le cadre COLNAGO BITITAN. J'allégeais encore plus, mais ce n'était pas tout, car les sensations du titane s'ajoutaient à cela. Comment les décrire? Ça s'apparente à de l'acier, mais la dynamique est meilleure, plus agressive. J'en parle dans un message précédent: ''Les Vélos Invisibles''.

J'ai fait plusieurs fois de tels changements de cadre. Tout ça pour vous dire qu'un changement de cadre est bénéfique et que je n'ai jamais regretté aucune de ces démarches. Que ce soit pour alléger, pour acquérir de meilleures sensations, pour avoir une taille mieux adaptée à ses besoins, ou pour toutes ces raisons, je vous encourage, surtout si vous tombez sur une aubaine. Les compagnies de vélo ont tendance à demander des prix parfois élevés pour un tel objet, mais si on cherche, on peut trouver des offres avantageuses. Il faut prévoir que certaines pièces peuvent ne pas être compatibles, mais souvent il suffit de changer un ou deux éléments et le tour est joué. Ou on peut en profiter pour améliorer quelque chose qui en a besoin.
C'est nettement moins cher que de changer de vélo complet. Deux choses cependant. Premièrement, le marché des cadres d'occasion est limité. Deuxièmement, le marché du vélo (complet) de route/course est un marché d'acheteurs, et non un marché de vendeurs, comme dans le cas du vélo de cyclotourisme.

Avec les années, ces démarches m'ont fait acquérir un bagage d'expérience que j'apprécie beaucoup. Les sensations d'un cadre sont à la fois évidentes et subtiles. Il n'y a pas vraiment de raccourci pour avoir ces connaissances: il faut prendre le temps de vivre avec différents cadres, un par un.

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Le rendez-vous des cyclistes, cette semaine, sera à 10 heures dimanche matin, chez Bicycles Falardeau, au 174 Richelieu, à Québec.

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Un de mes clients m'a récemment fait connaître une nouvelle ressource pour l'écoute musicale: last.fm.com. Je n'en ai pas encore profité beaucoup, mais il semble y avoir un bon potentiel. On peut s'y inscrire gratuitement et facilement. J'en reparlerai peut-être lorsque je serai plus familier.

À bientôt.