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DÉFI MON'ONCLE 3 MAI 2009
Il y en ce moment une controverse en ce moment à Québec, autour du projet de piste cyclable de l'axe est-ouest de la haute ville de Québec. Si vous n'y habitez pas, je vous explique rapidement: il y a beaucoup de va-et-vien-t auto/vélo-boulot quotidien dans cet axe important qui relie, entre autres, le centre-ville de Québec et l'université locale, sans compter un tas d'institutions et de commerces du côté de Sainte-Foy.
Je reçois régulièrement des courriels qui montrent à quel point il n'y a pas de consensus à savoir: A) sur laquelle des grandes artères devrait-on installer la piste et B) à quel endroit l'installer sur la voie publique pour permettre aux autobus de circuler fluidement. L'organisme local Promo-Vélo s'implique dans le débat et les opinions sont très variées à l'intérieur de ce groupe de cyclistes. Ajoutez-y les opinions des automobilistes, celle des résidants concernés, celle des commerçants, et celle de l'administration municipale, et vous avez là un beau panier de crabes qui se font aller la pince à qui-mieux-mieux.
Je suis déjà un utilisateur de cet axe, et je le serai encore plus bientôt. Et j'en suis venu à la conclusion que ce débat, et ce qui en résultera, ne changera rien dans mon cas. En effet, j'ai peine à croire qu'on pourra m'offrir une piste cyclable satisfaisante sur un de ces axes, pour la raison suivante: on ne peut pas enlever les intersections, mal nécessaire en ville. C'est là qu'ont lieu une partie importante des accidents et il faut s'en méfier comme la peste. Piste ou pas, elles seront toujours là, toujours aussi dangereuses.
De plus, je vous suggère de prendre un peu de recul: vous voulez minimiser les risques d'accidents en tant que cycliste? Fuyez les endroits que les automobilistes affectionnent, ces grandes lignes droites dont les limites de vitesses sont méprisées. La ville de Québec, comme bien d'autres, est truffée de rues parallèles qui sont plus paisibles, beaucoup plus agréables et forcément plus sécuritaires.
Certains cyclistes ne les aiment pas: ils préfèrent les feux de circulation aux arrêts obligatoires, et ces circuits les rallongent d'au moins 10%. Moi, en trente-quelques années de cyclisme quotidien 12 mois par année, j'ai survécu à cette folie en me cachant dans ces petites rues résidentielles dont certaines font partie officiellement des suggestions actuelles de parcours de la municipalité. Suggestions que je n'ai pas attendues pour les adopter.
J'espère que l'on arrivera à un minimum de consensus dans cette question, et que le résultat sera à la hauteur des attentes de la plupart des parties impliquées. Mais je doute que je serai jamais séduit par une invitation à augmenter le nombre d'automobilistes qui me tournent autour de la tête. Même si on améliore la situation, à quel point peut-on le faire?
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Sur une note un peu plus légère, je vous invite à regarder sur www.youtube.com quelques-unes des interviews données par Marianne Faithfull au fil des années. Elle n'est plus la charmante blonde qu'on a connue durant les années '60, mais elle n'en est pas moins intéressante pour autant. Au contraire. Elle a côtoyé Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones et beaucoup d'autres. Elle n'a pas peur de s'exprimer (en anglais, évidemment), et le fait très bien. Recherchez: marianne faithfull interview. Vous verrez.
À bientôt.
Pour avoir emprunté le fameux axe est-ouest pendant quelques années, matins et soirs 12 mois par année, je me suis rendu compte que:
RépondreSupprimer1. la piste cyclable sur Laurier fait pas trop mal le travail quand les gens ne tirent pas leurs poubelles dessus, quand les gens ne se stationnent pas dedans, quand les monsieurs du recyclage ne brisent pas tous les contenants de vitre par terre, quand les gens ne tirent pas leur neige dans le chemin, quand les gens ne s'en servent pas comme voie pour tourner à droite, quand d'autres cyclistes ne roulent pas en sens inverse, quand les trappes de sable du printemps ont été ramassées.
2. les petites rues sont sympathiques quand les gens ne les prennent pas comme des racourcis entre deux artères principales.
3. c'est très possible (voire assez facile) de faire la course aux autobus sur René-Lévesque
4. j'aime mieux varier les options, prendre toujours le même chemin, c'est plate à mort.
5. peu importe le chemin, je suis toujours plus rapide que le trafic (aux heures de pointe, on s'entend)
6. peu importe la forme physique, un cycliste est TOUJOURS plus rapide que le 7.