vendredi 29 mai 2009

LA GENÈSE


HONFLEUR


Avec une curiosité de journaliste (c'en est une), elle m'a demandé ce qui m'avait amené à devenir constructeur de vélos. Bien sûr, j'aurais pu continuer à faire ce que font presque tous les détaillants de vélos: sortir le vélo de la boîte et assembler ça vite fait. Ce serait plus expéditif.

Je lui ai donné un début de réponse, que je n'ai pas complétée parce que la conversation a bifurqué. La suite de ma réponse, c'est que chaque fois que je m'achetais un vélo, je changeais quelque chose dans les mois qui suivaient. Je suis devenu au fil des ans de plus en plus irrité par l'influence du marketing dans les décisions prises par les concepteurs des grandes marques. Cette influence est devenue de plus en plus lourde dans les années '90.

L'autre facteur déterminant a été lorsque je suis devenu capable de me procurer des cadres à des prix plus bas que la norme typique chez les grossistes-importateurs canadiens. Au début, il s'agissait de surplus de grossiste, mais j'ai vite vu les limites de cette façon de m'approvisionner. J'ai établi des relations avec des spécialistes de la sous-traitance qui sont efficaces et très satisfaisants.
Ces spécialistes ont d'ailleurs réglé un problème qui me chicotait depuis longtemps: les Colnago, c'est bien beau, mais est-ce vraiment nécessaire de payer si cher? Et puis, les vélos de course/route ne sont pas mon pain et mon beurre, ils sont trop extrêmes pour beaucoup de gens.

Ça fait maintenant 12 ans que j'ai commencé à produire des FALARDEAU. Je ne retournerais en arrière pour rien au monde. La production individualisée est beaucoup plus satisfaisante pour mes clients, quels qu'ils soient. Et pour moi aussi. J'ai d'ailleurs progressivement abandonné toutes les autres marques que j'ai pu vendre dans le passé.

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J'écrivais mercredi dernier que les grossistes canadiens qui vendent des pièces et accessoires de vélo connaissent une bonne année 2009. J'ai d'ailleurs eu des commentaires de la bouche d'un d'entre eux, à la suite de ce message, confirmant cette information. Alors qu'il prévoyait, l'automne dernier, un marché à croissance zéro, la tendance actuelle laisse croire qu'une augmentation du chiffre d'affaires de l'ordre de 10 à 20% fera mentir les prédictions de l'automne.

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Le rendez-vous des cyclistes: dimanche le 31 mai, chez Bicycles Falardeau enr. au 174 Richelieu à Québec, à 9:00h du matin. Il est possible que le groupe se divise en deux en cours de route pour ceux qui ont des obligations familiales à Québec. Les autres pourront peut-être se rendre à Sainte-Marguerite de Beauce s'ils le souhaitent. Nous y allons beau temps mauvais temps, à moins d'un déluge.

À bientôt.

mercredi 27 mai 2009

LA RÉCUP'


HONFLEUR


J'ai eu une conversation cette semaine avec un partenaire de route qui me parlait de la possibilité de se procurer un quelconque supplément alimentaire favorisant la récupération après les efforts qu'il fait sur le vélo en fin de semaine. Je me suis moi-même penché sur la question plus tôt cette année. J'ai accès à des grossistes qui proposent de tels produits et j'ai regardé de plus près la liste des ingrédients.

Premièrement, je ne trouve pas très intéressants les produits proposant un supplément de protéines. Il est très facile, et plus agréable, de se procurer des protéines au supermarché, et ce n'est pas plus cher que je sache.

Deuxièmement, avez-vous déjà pris un supplément de vitamine C quelques heures avant d'aller vous coucher? Ce n'est certainement pas ce qui vous aidera à trouver le sommeil. La vitamine C est un anti-oxydant, anti-fatigue qui me semble beaucoup mieux convenir au lever qu'au coucher. Je ne suis ni chimiste, ni diététicien, mais certaines choses ne demandent pas de gros diplôme pour être constatées. Pourtant, les produits que j'ai examinés en sont bien pourvus. ACCELERADE Endurox R4, ou MAXIM Recovery Drink, les deux contiennent de la vitamine C. Je ne m'imagine pas consommer de ces produits en fin d'après-midi lorsque je reviens d'une sortie.

En fait, ces produits sont riches en minéraux, ce qui est peut-être l'aspect le plus intéressant du point de vue de la récupération, avec la vitamine E. Les vitamines B, elles, sont peut-être plus avantageuses avant l'effort.

Avez-vous une opinion, une expérience, ou des connaissances scientifiques en la matière? Ne vous gênez pas pour laisser un commentaire. Merci d'avance.


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Nous sommes encore en mai et c'est souvent le mois le plus intense de l'année chez les détaillants de vélo. Les grossistes canadiens sont confrontés à une forte demande actuellement dans le domaine des pièces et accessoires de vélo. Il y a un aspect des choses que je n'ai pas abordé directement avec ceux qui sont mes fournisseurs: sont-ils en train de se faire vider? Je me base sur l'indice suivant: les détaillants québecois en général connaissent une très bon achalandage. Ça se répercute forcément sur les grossistes qui les fournissent et je ne serais pas surpris de voir, en juillet, un pourcentage non-négligeable de ruptures de stock dans les produits qu'ils nous proposent. Il ne faut pas oublier que les manufactures qui produisent les pièces de vélo imposent à leurs clients, les importateurs-grossistes, des délais de deux, trois, quatre mois à leur clientèle. Un importateur ne peut donc se réapprovisionner sur un coup de tête.
À suivre.

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L'expression vietnamienne du jour: ''Ce timbre est encore vivant''. N'ayez pas peur, la reine d'Angleterre ne commencera pas à parler sur le timbre-poste. Mais il n'a pas été oblitéré, il ne porte aucune marque qui indique qu'il a déjà été utilisé. Alors, un ratoureux pourrait être tenté de commettre le crime de le réutiliser. ''Shocking!''

À bientôt.

lundi 25 mai 2009

LE RANG VIDE-POCHE


LE 3ème RANG À SAINT-GERVAIS

C'est toujours intéressant de voir la réaction d'un cycliste lorsqu'on l'emmène rouler dans Bellechasse pour la première fois. Pas sur le bord du fleuve, secteur mieux connu, mais dans les terres, dans les côtes si possible. Secteur sans grande notoriété, c'est pourtant un merveilleux terrain de jeux pour cycliste. Impression d'espace, vallées, rivières, on ne s'y sent pas à l'étroit. Le territoire est quadrillé de routes souvent tranquilles, on n'a qu'à éviter les routes numérotées, surtout les axes nord-sud. Il y a maintenant une piste cyclable qui part de Pintendre jusqu'à Armagh, mais nous l'évitons habituellement car elle nous coupe du contact normal avec l'ambiance des lieux et la variété du terrain.
La suggestion de parcours d'aujourd'hui vous suggère de partir de la piste cyclable de Lévis qui longe le fleuve direction est. On prend ensuite la route Lallemand, le Chemin Sainte-Hélène, la Route Vile-Marie sur à peu près 3 kms avant de tourner à gauche pour rejoindre le chemin Prévost direction sud. Puis, Route Turgeon et Route Gosselin vers le sud, à gauche sur le rang de l'Hêtrière, à droite sur la Route Mercier, à gauche vers le rang Vide-Poche et continuez en suivant les indications pour aller à Saint-Raphaël.
C'est là que le meilleur commence. À peu près 2 kms après avoir roulé direction sud, on prend le 2ème rang que l'on quitte presque tout de suite en tournant à gauche pour la Route Godbout. On prend ensuite le 3ème rang direction est pendant plusieurs kms jusqu'au bout, on tourne vers le nord et à Saint-Anselme on continue dans cette direction sur le rang Sainte-Anne jusqu'à Saint-Henri. Là, on continue sur le Chemin des Îles pour rejoindre le bord du fleuve Saint-Laurent et la Traverse de Lévis. Veuillez noter qu'il y a des travaux un peu désagréables sur le Chemin des Îles cette semaine.
À partir du centre-ville de Québec, c'est un trajet d'à peu près 118 kms. Un de ceux que nous aimons beaucoup. Les côtes commencent surtout à partir de Saint-Raphaël et se terminent avant Honfleur.

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Une autre expression vietnamienne. Lorsque les opinions divergent beaucoup sur un sujet quelconque, on dit: ''Neuf personnes, dix réponses...''

À bientôt.

vendredi 22 mai 2009

FALARDEAU ''ALU 9''


UN FALARDEAU ALU 9


''ALU 9'' fait référence au cadre et aux vélos complets faits à partir de ce cadre. Le but de mon message aujourd'hui est de vous expliquer pourquoi ce cadre est si intéressant, pourquoi les vélos qui en résultent sont si attrayants.

Il peut paraître relativement banal. Pas de couleurs criardes, au contraire. Un noir mat avec de subtiles nuances bleutées lorsqu'on y regarde de plus près (cliquez sur la photo ci-haut pour mieux le regarder). Son secret est plutôt du côté des tubes, ''tubeset'' en anglais. Puisque les vélos hybrides/touristes ne sont pas utilisés de façon agressive à la manière d'un vélo de montagne susceptibles de subir des impacts régulièrement, pourquoi ne pas avoir recours à un jeu de tubes de course? En effet, les tubes d'aluminium surdimensionnés sont bien connus pour leur rigidité, à plus forte raison lorsqu'on utilise une géométrie moderne compacte. Donc, pas de problème pour le cyclotouriste autonome chargé.

Lorsqu'on choisit un jeu de tubes générique comme ceux qu'on trouve sur tous ces vélos de la catégorie de l'Alu 9, la différence de coût, au niveau de la fabrication, entre un jeu de tubes banal, épais, et pas particulièrement léger, et un jeu de tubes sophistiqué, plus mince et vraiment léger, cette différence de coût est très modérée et facile à assumer par un acheteur de moyenne gamme. Mais les grandes compagnies bien connues réservent ces meilleurs cadres pour les acheteurs de haut de gamme car ils hiérarchisent beaucoup leur gamme. Par contre, l'acheteur d'Alu 9 FALARDEAU a accès à ce cadre dès que l'on tombe dans la catégorie FALARDEAU à la carte, c'est-à-dire à 660$ + pédales et taxes en 2009.

Le résultat? Une bombe. La dynamique est flagrante. Pour accélérer, pour grimper, il en redemande. Le cadre, en taille moyenne, pèse 1.49kg. C'est proche de bien des cadres de course, et c'est même plus léger que plusieurs cadres de course des vélos qui se vendent autour de 1000$/1500$ et parfois plus. La personne peu entraînée remarque tout de suite la facilité à pédaler. Les costauds peuvent l'exploiter pour rouler à des vitesses qui sont proches du vélo de course/route. C'est là la beauté de l'affaire: tout le monde y trouve son compte. Là, et aussi dans le fait que, contrairement aux vélos de course, il est à l'aise dans toutes sortes de routes de gravelle, sauf les pires. Lorsqu'il y a des travaux de voirie, dans les rangs de la Beauce et d'ailleurs, sur le gazon, les pavés, mieux vaut avoir un pneu de 700x28, 32 ou plus que les pneus de 23 mm que l'on trouve sur les vélos de course.

Si vous n'habitez pas à Québec et que ce cadre vous intéresse, faites-moi le savoir: paul_velotek@hotmail.com ou 418 522 8685. Le cadre/fourche se vend séparément pour 290$CAD et je peux l'expédier par la poste.

Veuillez noter que tout a été prévu pour les gardes-boue, et les portes-bagages, incluant les ''lo-rider'' surbaissés avant. Il accepte toute largeur de pneu de 20 à 40 mm de large. Tige de selle 27.2 mm, dérailleur avant 31.8 mm à tirage par le bas, direction 1 1/8'' conventionelle avec fourche alu non-filetée. Il est compatible avec freins de type cantilevier, tirage linéaire (''v-brakes''), ou disque.

En plus de trente ans, j'ai possédé plusieurs dizaines de vélos. Toutes catégories confondues, l'Alu 9 FALARDEAU est sur le podium de mes vélos préférés à vie. Polyvalent, dynamique, beau.

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Le rendez-vous des cyclistes: dimanche 24 mai, prenez le traversier de Lévis, à Québec, à 10:30h AM. Il y aura sur le bateau au moins un ou deux cyclistes habillés avec un maillot jaune ''Bicycles Falardeau''.

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Petite anecdote vietnamienne. Les Vietnamiens appellent parfois leurs bébés avec un nom (officiel) très concret. Ça peut être un chiffre, un nom d'animal ou toute autre chose. Six (le sixième enfant de la famille), Neige, Pigeon, n'importe quoi.

Un jour, une Vietnamienne enceinte a été prise d'un besoin d'accoucher si soudain et si pressant qu'elle a accouché dans le cyclo-pousse qui l'emmenait à l'hopital. Son prénom était dès lors tout trouvé: on l'appela ''Échappé''! Pourquoi pas? Et l'histoire ne dit pas s'il devint coureur cycliste, auquel cas son nom aurait été tout indiqué pour une carrière remplie de victoires...

jeudi 21 mai 2009

LE VIETNAM EN VÉLO


BA NOI AVEC ANH VIET

Je vous parlais récemment du site www.veloframe.com qui va fermer ces prochains jours. Je vous propose aujourd'hui un deuxième et dernier extrait de ce site que je destinais d'abord et avant tout à la vente de cadres de vélos. Je parlais aussi dans ce site d'un voyage que nous pensions organiser à l'intention des cyclistes. Il ne s'est jamais réalisé, mais je pense que le texte mérite d'être lu par qui s'intéresse à l'Asie et au cyclotourisme.


Il y a une ambiance au Vietnam. Les Occidentaux ont tendance à considérer le Vietnam comme une guerre, mais elle est terminée depuis 1975. Ce qui veut dire que bien des gens qui y habitent ne l’ont pas connue personnellement, simplement parce qu’ils n’étaient pas encore nés, quoiqu’ils ont malheureusement été confrontés aux conséquences de cette guerre. Mais un retrait des relations internationales, à l’exception de l’Union Soviétique et des pays du bloc communiste, a rendu le peuple vietnamien avide de contacts avec l’étranger.

Ajoutez à cela une très forte relation avec la tradition, illustrée par la présence de la religion bouddhiste et de la philosophie confucéenne, et vous avez une population très spontanée qui considère la vie non comme un mal nécessaire, mais plutôt comme une occasion de plaisir et de rédemption.

Mais qu’est-ce que tout ça veut dire pour un occidental en vélo au Vietnam? Vous verrez rarement un pays où les contacts avec les gens sont si faciles. Pas parce qu’ils veulent nécessairement vous vendre quelque chose, ou même vous voler. Mais plutôt pour une variété de raisons plus ou moins prévisibles, comme par exemple pratiquer l’anglais que certains d’entre eux apprennent comme langue seconde. Évidemment les habitants des grosses villes seront un peu plus blasés face aux étrangers (et peut-être en général aussi…), mais vous aurez de nombreuses occasions de rencontrer des gens très différents de vous, et aussi de rester très spontané vous-même tout en ayant beaucoup de plaisir. Ça vous surprendra peut-être, mais pour moi le Vietnam est d’abord et avant tout une affaire de plaisir, un pays où l’on peut s’amuser en toute simplicité. Et pas seulement avec mes jeux préférés, mais aussi en partageant avec de parfaits inconnus qui ne se retirent pas dans leur bulle. En fait, vous réaliserez peut-être que vous ne vous appartenez plus dès que vous sortez de votre chambre d’hôtel. Les Vietnamiens ont tendance à tout faire en groupe, petits ou grands, et ils semblent attendre la même disponibilité de notre part. Ce qui vous donnera des journées ponctuées de rencontres de toutes sortes, des plans qui dérapent (si vous acceptez qu’ils dérapent), et beaucoup de sourires. Je me fais un point d’honneur de cultiver une attitude enjouée lorsque j’y suis, prenant plaisir dans le fait que je n’ai pas besoin d’avoir été présenté à quelqu’un pour partager avec lui une bonne blague.



À bientôt.

mercredi 20 mai 2009

CROISSANCE ZÉRO





L'industrie du vélo, qui est dominée en bonne partie par les Taiwanais dont les usines ne sont pas seulement à Taiwan, s'en va vers une année croissance zéro (après une très bonne année 2008). C'est du moins ce qu'en pense les dirigeants. Ils prévoient une décroissance en Occident, principalement aux USA, mais aussi une croissance en Corée du Sud, au Japon et à Taiwan. Eh oui! même Taiwan s'y met... Lorsque j'y étais, en 2005, on commençait à peine à sentir une volonté de redonner une place au vélo en construisant des pistes cyclables et en faisant la promotion de cette activité physique. En fait, si on trouve autant de voitures et de motos à Taiwan, c'est essentiellement dû au fait de la prospérité de l'île.
Beaucoup de gens ici s'imaginent que Taiwan est un pays pauvre, un peu comme le Cambodge, le Laos ou le Vietnam. Surprise! on arrive là et le coût de la vie est proche du nôtre et les biens de consommation importés sont facilement disponibles. Ce n'est plus parce que les salaires sont ridiculement bas que Taiwan produit autant. Il y a toute une histoire de l'industrie à Taiwan qui montre à quel point il est important pour un peuple de s'organiser, de réfléchir, de s'unir et d'agir lorsqu'il veut devenir plus prospère.

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J'ai vu sur www.youtube.com un commentateur de l'actualité cycliste professionnelle qui montre des vidéos intéressants décrivant le fil des évènements lors de courses récentes comme Paris-Roubaix 2009. Si comme moi vous n'avez pas vu ces courses en direct, jetez un coup d'oeil à la collection de cosmocatalano.

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Et si vous vous intéressez à la musique populaire, ne manquez pas de voir le documentaire de Rosanna Arquette intitulé ''All we are saying''. Il s'agit principalement d'une série d'entrevues avec des vedettes de premier plan telles que: Joni Mitchell, Sting, Elton John, Tom Petty, Patti Smith, des membres de Radio Head, des Black Eyed Peas et plusieurs autres. Il s'agit de décrire l'état des lieux de la musique pop/rock en ce début de 21ème siècle. On y parle du téléchargement, de la vie de famille, du processus de création et de bien d'autres choses. Fascinant!

À bientôt.

lundi 18 mai 2009

NARCISSIQUE


SAINTE-FAMILLE, ÎLE D'ORLÉANS

Une suggestion de parcours pour du terrain pour du terrain généralement plat, parfois modérément valloné.

À partir du centre-ville de Québec, c'est une boucle de 115 kms jusqu'à la traverse de Lévis.

On traverse le Pont de Québec (par le trottoir pour les cyclistes), et on va rejoindre la route 175 qui va jusqu'à Saint-Lambert. Là, on tourne à droite sur la 218 ouest jusqu'au Chemin Iberville vers le sud puis sur la Route Saint-Michel vers l'ouest. Suivez les indications pour vous rendre à Saint-Narcisse.
Rendu à Saint-Narcisse, prendre la rue Saint-Louis vers l'est, qui devient le rang Saint-Louis, puis le rang Saint-Pierre et rendez vous à Saint-Bernard.
Retour vers le nord jusqu'à Saint-Lambert sur la route 171, puis prenez la 218 jusqu'à Saint-Henri de Lévis. Là, on prend le Chemin des Îles jusqu'à Lévis en allant chercher la piste cyclable qui mène à la Traverse de Lévis.

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Ces jours-ci les commandes rentrent allègrement et le travail ne manque pas. J'y retourne immédiatement!

À bientôt.

vendredi 15 mai 2009

TIFOSI DEVANT L'ORDI.


COLNAGO BITITANE

S'il y a un tifosi qui sommeille en vous, un fan italien très enthousiaste, vous serez content de voir la série de trois courriels qui suivent. Celui du haut est le dernier arrivé. Merci à Frédéric.



Oui, c'est une bonne idée Paul et pour être plus précis, le mieux est de partir de la page d'accueil

www.cyclingfans.com qui donne tous les liens possibles pour voir en LIVE le GIRO !

Par exemple en ce moment c'est excellent (autre lien) sur :

http://www.channelsurfing.net/watch-giro-d-italia.html
>>> Paul Trÿffffe9panier 15/5/2009 9:25 >>>

Bonjour Frédéric,

Merci pour l'info. je vais en parler sur le blogue.

Paul.

--- En date de : Jeu, 14.5.09,


Salut Paul,

Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais à compter de cette année, on a droit à la diffusion en direct sur Internet(
gratuit du tour d'Italie)

voici d'excellents lien (à compter 9 heures)

http://fr.justin.tv/hoarau03161/popout

(être patient et il y a des annonces de publicité) Normalement diffusion à partir de 9 heures environ

En italien aller sur :

http://www.justin.tv/ferrari_dragon2
ou
http://www.justin.tv/ferrari_dragon

Si rien ne marche aller sur
www.cyclingfans.com
et sélectionner un autre lien (à partir 9 heures) : ne pas oublier aussi qu'on y trouve après étape (en après-midi, soirée divers vidéo : comme inévitables entrevues avec Lance....résumé étape.....: le meilleur aller sur la RAI!
(avec en plus excitation à l'italienne)

Fin des trois courriels.

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Le vélo sur la photo ci-dessus est un COLNAGO BITITANE, cuvée 1997. Il a maintenant 35 ou 40,000 kms et vient d'être entretenu comme il se doit. Son propriétaire continue de l'aimer, même s'il possède des machines plus récentes. Il ne le garde pas seulement pour le regarder, mais aussi pour s'en servir.
Et non, il n'est pas à vendre. Je le montre ici simplement pour le plaisir de vos yeux. J'y ai mis une guidoline BBB bht-02 couleur chrome.

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Le prochain DÉFI MON'ONCLE sera probablement le 21 juin, contrairement à la date précédemment annoncée. À confirmer, je vous tiens au courant.

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L'expression vietnamienne du jour: ''Il nourrit son billet de loterie''. Non, il ne lui donne pas à manger, mais il rachète toujours un billet, peut-être le même numéro, et c'est un peu comme une personne à charge, une dépense constante.

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Le rendez-vous des cyclistes: dimanche matin le 17 mai à 9:45 heures, devant la Gare du Palais à Québec.

À bientôt.

P.S.: Il est 16:00 heures, et je n'ai pas encore fini de dîner. C'est le mois de mai!

jeudi 14 mai 2009

PARLONS AFFAIRES



UNE AUTRE PHOTO DU PISTARD CCM DONT JE VOUS PARLAIS LUNDI DERNIER.


Température parfaite hier pour la première sortie du club cyliste ''Regroupement d'Affaires à Vélo'' de Québec. Si vous faites partie de la communauté des gens d'affaires ici à Québec, vous pourriez peut-être envisager de devenir membre. Renseignez-vous, car il y a certaines conditions: http://www.ravquebec.com/Default.aspx?pageId=72056

J'ai trouvé l'ambiance agréable, cordiale. Cent quarante participants, hier. On y trouve des cyclosportifs de différents calibres, roulant à différentes vitesses. On y va pour rouler, bien sûr, mais aussi pour connaître et se faire connaître. Un bon souper était servi à la fin de l'après-midi. Merci à Jean qui m'a gentiment invité.

J'ai l'habitude de boire plus lors des pauses, même si je bois en roulant. Pour différentes raisons, hier, j'ai eu un déficit d'hydratation, et c'est probablement la cause des crampes que j'ai eues à la cuisse gauche. Ça s'est déclaré dans la montée de Sainte-Pétronille, vers la fin. Je ne pouvais plus m'asseoir en selle sans sentir le retour de la vilaine crampe. J'ai quand même pu finir le parcours, mais en réduisant la cadence quelque peu. Je crois que je vais garder mes bonnes vieilles habitudes: lors des pauses, une boisson invitante d'une sorte ou d'une autre, en quantité suffisante pour bien saturer mes cellules.

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Détroit a son Big Three, Taiwan aussi, dans l'industrie du vélo. Il s'agit de (dans l'ordre) GIANT, MERIDA, IDEAL. Ces grosses compagnies de vélo produisent pour d'autres, en plus de vendre sous leur nom. 2008 fut une bonne année pour eux, dans leur production taiwanaise (ils ont aussi des usines en Chine continentale). Le chiffre d'affaires a augmenté de 51% chez Giant, 21.62% chez Merida, et 29.7% chez Ideal. Giant a eu un chiffre d'affaires de près de 514 millions de USD durant cette année 2008.
2009 augure moins bien. J'ai reçu un courriel de Taiwan cette semaine, et je vous en cite une phrase dans le texte: ''Of course, this year our business is little down, I need to find more new business''(sic).

À bientôt.

lundi 11 mai 2009

SIMPLICITÉ VOLONTAIRE



LE PISTARD

J'étais dans le garage de monsieur Poliquin, à sa résidence. Les gens l'appelaient ''Paulo''. Je ne suis pas sûr, je crois que son vrai nom est Léopold (ou était-ce son père?). J'étais en sa compagnie et je regardais ce qu'il pouvait m'offrir comme vélo d'occasion à retaper pour revente. J'ai cliqué immédiatement quand je l'ai vu: un cadre de piste en tubes Reynolds 531, le classique par excellence. Il porte l'emblème de la marque CCM, mais il n'a peut-être pas été soudé/peint par CCM. Il a peut-être été fait en Angleterre (pour CCM), qui était à cette époque un lieu de production courant pour de tels cadres. Quelqu'un m'a dit qu'il datait probablement de 1951, mais je ne peux vérifier.
Je l'ai eu pour une bouchée de pain, à cette époque (circa 1990) ces vélos n'étaient pas populaire et Paulo était un peu surpris de mon intérêt. Je l'ai reconstruit pour la route, en gardant sa formule de transmission à pignon fixe: 50/20 (le nombre de dents av/ar). C'est un des meilleurs cadres acier que j'ai eu, un peu raide, mais pas trop, quand même confortable sur mauvaises surfaces, pas très lourd, assez rigide et franchement nerveux.
Les haubans sont minces et, particularité inhabituelle, ajourés à leur extrémité supérieure. Un peu comme une paille. J'ai fait couler un peu d'huile dedans pour prévenir la rouille. La peinture est d'origine, mais pas la fourche.
Je me suis amusé parfois à rouler avec des cyclistes en vélo moderne, sans leur dire que je n'avais pas de dérailleur. Parfois, ils n'avaient aucune réaction, parfois oui, mais à retardement. Il m'est même arrivé une fois de me payer la gueule d'un fibre-de-carboniste en montant une côte raide plus vite que lui. Le handicap surgissait lorsque venait le temps de descendre. Quoiqu'il m'est arrivé d'atteindre plus de 50 km/h avec mon 50/20. C'est une très bonne école pour apprendre à pédaler. Mon braquet me permettait de faire 90 tours/minute à 30 km/h.

Je l'ai vendu l'an dernier parce que j'avais arrêté de m'en servir à chaque mois d'avril pour débuter la saison. Comme je ne lui voyais plus d'utilité dans mon écurie, j'ai décidé de m'en départir et lui ai trouvé un nouveau propriétaire très au fait de cette tendance ''fixie'' qui s'est répandue en Occident ces dernières années. Il l'a modifié à son goût et le résultat est très moderne. Ai-je besoin de vous le dire: oui, il l'aime beaucoup, c'est indéniablement un très bon cadre.

Il y a d'ailleurs un débat à savoir si c'est une mode ou si le vélo à pignon fixe (ou à roue libre monovitesse) est vraiment là pour rester. Dans une ville côteuse comme Québec, ce n'est pas l'idéal tout le temps, mais je peux comprendre l'engouement actuel, surtout lorsque le terrain est plus plat. Une forme de simplicité volontaire. Très zen. Mais cet engouement peut-il durer 10 ou 20 ans sans s'effriter? On verra.

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Is this America? (Katrina 2005).
C'est le titre d'une pièce interprètée par Pat Metheny et Charlie Haden à l'émission de Elvis Costello vendredi/samedi dernier. On y trouve toujours des invités de haut niveau, et cette semaine ne faisait pas exception: une longue entrevue avec Bill Clinton, suivie de cette pièce qui posait une question bien embarassante pour les autorités de l'époque. D'un côté, la population pauvre a particulièrement souffert des conséquences de cette tempête, et continue d'en souffrir. D'un autre côté, il semble que certains responsables (le sont-ils vraiment?) ne savent rien de l'importance que la Nouvelle-Orléans a pu avoir dans l'histoire de l'Amérique. Et pas seulement l'histoire de la musique. C'était un port de convergence: les bateaux arrivaient du Mexique, du Brésil, de l'Afrique, de l'Europe, des Iles Britanniques et d'ailleurs. Il y a eu là un métissage intense, un brassage socio-culturel unique dans l'histoire de l'humanité. Et la désinvolture dont a fait preuve l'administration Bush dans la gestion de la crise est à l'image du scandale qu'a été le trop long règne de G. W. B.

Pat Metheny ne pouvait jouer une telle pièce sans émotion. Et Charlie Haden est toujours aussi pertinent, malgré l'âge ses mains continuent d'être subtiles et chaleureuses. Regardez-les sur www.youtube.com:
http://www.youtube.com/watch?v=nF_2tqNoxMo

À bientôt.

vendredi 8 mai 2009

LES APPALACHES


DÉFI MON'ONCLE, 3 MAI 2009

À partir du 21 mai 2009, le site www.veloframe.com n'existera plus. J'avais fait ce site il y a quelques années pour faire connaître les cadres FALARDEAU. Il n'a pas été mis à jour et sera bientôt euthanasié.
J'en ai copié un extrait pour vous le faire lire avant qu'il ne disparaisse. J'y décris les montagnes Appalaches, particulièrement la partie au sud de Québec avec laquelle je suis le plus familier.

''Les routes qui sillonnent ces montagnes vous emmèneront jusqu’à une altitude d’environ 600 mètres. Ceux d’entre vous qui sont habitués aux Alpes ou aux Pyrénées trouveront peut-être que c’est peu. Attendez d’y être. Il n’y a pas de routes en lacets ici. Ce sont parfois même des lignes droites qui grimpent sans concession. Dans certains secteurs, si vous n’êtes pas en train de monter, c’est parce que vous êtes en train de descendre. Pas de monotonie. Si vous aimez grimper, bienvenue. Descendre à 70, 80 km/h et plus, vous n’avez qu’à ne pas freiner. Les cyclistes qui m’y ont accompagné ont beaucoup aimé. Tous.

Le paysage se compose de forêts, évidemment, mais aussi d’exploitations agricoles de différentes sortes et de villages régulièrement espacés. Il ne s’agit pas de grands espaces sibériens inhabités, mais plutôt des montagnes québecoises qui voisinent la frontière américaine. Il ne s’agit pas non plus de montagnes de cartes postales envahies par les riches citadins en mal de fraîcheur durant l’été. Il s’agit plutôt du Québec rural des travailleurs de la terre et de la forêt, des gens authentiques et accueillants.

Je sillonne ces routes de gravelle et d’asphalte depuis 1989. Le réseau routier est dense, un quadrillage qui permet une variété d’axes nord-sud et est-ouest dont les routes les plus achalandées par les automobilistes sont facilement identifiables. C’est pourquoi il nous reste un grand choix de routes paisibles. Sur plusieurs d’entre elles, on y rencontre à peu près une voiture à toutes les 5 ou 10 minutes. Pour profiter au maximum des routes les plus tranquilles (qui sont habituellement les plus pittoresques), il faut avoir un vélo à l’aise sur les routes de gravelle. Celles-ci sont d’ailleurs habituellement en très bon état, très roulantes, avec une surface dure parfois moins endommagée par le dégel du printemps que les routes asphaltées. Faites votre choix, vous pouvez y aller avec un vélo de cyclo-cross très roulant, un vélo de cyclotourisme (trekking), un hybride ou même un vélo de montagne. Ce dernier n’a pas besoin des pneus les plus larges et les plus agressifs car il ne s’agit pas de sentiers difficiles; même un pneu de 26x1.25 sera suffisant pour un cycliste d’habileté moyenne. Mon premier choix personnel serait un vélo de cyclo-cross équipé de pneus typiques du cyclo-cross, dans la largeur 700x28. Vous préférerez peut-être un pneu plus large qui sera moins roulant mais plus stable dans les descentes ou les secteurs moins civilisés. Le pédalier à triple plateau n’est pas obligatoire si vous ne transportez pas de charge, mais ceux d’entre vous qui sont habitués d’y avoir recours seront parfois heureux de l’avoir dans les moments où le ciel semble être la prochaine destination.''

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Patrick O'Grady sévit depuis plusieurs années dans le magazine Bicycle Retailer and Industry News. Les Républicains ne l'aiment probablement pas tellement. Vous comprendrez pourquoi en lisant cet extrait du numéro du 1er janvier 2009 que je vous ai traduit. On y parle de George Dubya Bush:

''Le dernier président s'est fait donné plus d'un vélo par notre industrie, si mon souvenir est bon, et les seuls moments durant lesquels je me sentais en sécurité pendant les huit dernières années étaient lorsqu'il était en selle, en train de se faire mal à lui-même plutôt qu'à nous tous.
Heureusement, ce bozo sera loin des leviers du pouvoir dans l'avenir, évitant les subpoenas, choisissant les bandes dessinées dans sa bibliothèque, et limitant en général les échecs à ses affaires personnelles.''

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Merci pour la pluie. L'achalandage à mon magasin était tellement intense lundi et mardi dernier que j'ai poussé un soupir de soulagement lorsque la pluie des derniers jours a commencé. Maintenant que nous avons pris le dessus sur les affaires courantes, le soleil peut revenir.

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L'expression vietnamienne du jour: ''Il/elle a la tête pleine de cailloux''. Celle-là n'est pas facile à deviner. On dit cela d'une personne qui est sage, expérimentée et prévoyante. Comme un bon joueur d'échec qui voit venir toutes les conséquences de ses gestes.

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Le rendez-vous des cyclistes: chez Bicycles Falardeau au 174 Richelieu à Québec, à 10
heures dimanche matin le 10 mai.

À bientôt.

mercredi 6 mai 2009

LA CONTROVERSE


DÉFI MON'ONCLE 3 MAI 2009

Il y en ce moment une controverse en ce moment à Québec, autour du projet de piste cyclable de l'axe est-ouest de la haute ville de Québec. Si vous n'y habitez pas, je vous explique rapidement: il y a beaucoup de va-et-vien-t auto/vélo-boulot quotidien dans cet axe important qui relie, entre autres, le centre-ville de Québec et l'université locale, sans compter un tas d'institutions et de commerces du côté de Sainte-Foy.
Je reçois régulièrement des courriels qui montrent à quel point il n'y a pas de consensus à savoir: A) sur laquelle des grandes artères devrait-on installer la piste et B) à quel endroit l'installer sur la voie publique pour permettre aux autobus de circuler fluidement. L'organisme local Promo-Vélo s'implique dans le débat et les opinions sont très variées à l'intérieur de ce groupe de cyclistes. Ajoutez-y les opinions des automobilistes, celle des résidants concernés, celle des commerçants, et celle de l'administration municipale, et vous avez là un beau panier de crabes qui se font aller la pince à qui-mieux-mieux.
Je suis déjà un utilisateur de cet axe, et je le serai encore plus bientôt. Et j'en suis venu à la conclusion que ce débat, et ce qui en résultera, ne changera rien dans mon cas. En effet, j'ai peine à croire qu'on pourra m'offrir une piste cyclable satisfaisante sur un de ces axes, pour la raison suivante: on ne peut pas enlever les intersections, mal nécessaire en ville. C'est là qu'ont lieu une partie importante des accidents et il faut s'en méfier comme la peste. Piste ou pas, elles seront toujours là, toujours aussi dangereuses.
De plus, je vous suggère de prendre un peu de recul: vous voulez minimiser les risques d'accidents en tant que cycliste? Fuyez les endroits que les automobilistes affectionnent, ces grandes lignes droites dont les limites de vitesses sont méprisées. La ville de Québec, comme bien d'autres, est truffée de rues parallèles qui sont plus paisibles, beaucoup plus agréables et forcément plus sécuritaires.
Certains cyclistes ne les aiment pas: ils préfèrent les feux de circulation aux arrêts obligatoires, et ces circuits les rallongent d'au moins 10%. Moi, en trente-quelques années de cyclisme quotidien 12 mois par année, j'ai survécu à cette folie en me cachant dans ces petites rues résidentielles dont certaines font partie officiellement des suggestions actuelles de parcours de la municipalité. Suggestions que je n'ai pas attendues pour les adopter.

J'espère que l'on arrivera à un minimum de consensus dans cette question, et que le résultat sera à la hauteur des attentes de la plupart des parties impliquées. Mais je doute que je serai jamais séduit par une invitation à augmenter le nombre d'automobilistes qui me tournent autour de la tête. Même si on améliore la situation, à quel point peut-on le faire?

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Sur une note un peu plus légère, je vous invite à regarder sur www.youtube.com quelques-unes des interviews données par Marianne Faithfull au fil des années. Elle n'est plus la charmante blonde qu'on a connue durant les années '60, mais elle n'en est pas moins intéressante pour autant. Au contraire. Elle a côtoyé Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones et beaucoup d'autres. Elle n'a pas peur de s'exprimer (en anglais, évidemment), et le fait très bien. Recherchez: marianne faithfull interview. Vous verrez.

À bientôt.

lundi 4 mai 2009

ÎLE D'ORLÉANS



ÎLE D'ORLÉANS, 3 mai 2009

Est-ce vraiment une île, lorsqu'il y a un pont? Bruno, brillant vainqueur du Défi Mon'Oncle, m'a dit à propos de l'Île D'Orléans, hier, ''Une fois par année, c'est assez''. Il faisait allusion à la circulation automobile qu'on y trouve. Parfois rapide, on sent de l'irritation chez certains conducteurs. À vingt minutes du centre-ville, telle semble être la perspective de ces affairés.
Dommage, car malgré le pont, il y a une ambiance particulière sur l'île, une culture spécifique que je connais d'autant plus qu'une de mes tantes y a plongé des racines. Et les quelques habitants de l'île à qui nous avons brièvement parlé hier étaient souriants et sympathiques, serviables même. Les cyclistes eux, sont relativement nombreux à y aller et il y a de bonnes raisons de le faire: c'est proche de Québec, c'est beau, il y a des haltes agréables à y faire et on peut se tailler un itinéraire de la longueur que l'on souhaite. Dommage. Même la Route des Prêtres connaissait un va-et-vient que je n'y avais jamais vu.

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Le Défi Mon'Oncle fut un succès. Nous n'étions pas nombreux, mais assez pour que ça soit une vraie course. Sans encadrement, un peu anarchique, et plutôt bon enfant. Nous allons probablement en faire un autre, et une possibilité serait pour dimanche le 5 juillet.
Un des aspects de cette course que j'aime beaucoup, c'est qu'on y trouve essentiellement des non-coureurs, des gens qui découvrent cet aspect du cyclisme, avec beaucoup de fraîcheur et sans égo. Ce sont des moments très intenses qui permettent de mieux se connaître, et de progresser. On en redemande.

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L'expression vietnamienne du jour: ''Je marche dans ton ventre''. Traduction québecoise: ''Je lis dans tes pensées''. La langue vietnamienne est très imagée. Je vous en citerai peut-être quelques autres durant les prochaines semaines.

À bientôt.

vendredi 1 mai 2009

COMMENT DEVENIR MEILLEUR GRIMPEUR EN TROIS LEÇONS FACILES.


CAP-TOURMENTE, DIMANCHE DERNIER


Ça y est! Le Défi Mon'Oncle a lieu ce dimanche, 3 mai 2009. Le rendez-vous, pour ceux qui se rendent au départ en vélo, a lieu en face de la Gare du Palais, à 12:45 heures. Ceux qui veulent se rendre en voiture, téléphonez-moi au 418 522 8685, le jour, au magasin.
Pour ceux qui ne savent pas déjà de quoi il s'agit, c'est une course de vélo. Pas de prix d'entrée, pas de prix pour les gagnants. Sourire obligatoire (pas durant toute la course, toutefois). Venez avec les jambes que vous avez, de toute façon nous sommes en début de saison et le parcours n'est pas très long: approx. 25 kms. Venez avec le vélo que vous avez: nous ne sommes pas snobs.

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Parlant de course, je me suis fait poser la question suivante récemment: comment grimper mieux (plus vite, plus facilement)?
J'ai répondu: en s'entraînant par intervalles. Vous trouverez sur Internet ou ailleurs beaucoup d'experts qui peuvent vous détailler une séance d'intervalles avec une approche très technique. Ma façon est plutôt simple: seul ou en groupe, on peut faire des accélérations/sprints très intenses, mais très courts, entre 30 et 40 secondes. Avec une ou deux minutes de récupération entre chaque: pédaler sans effort, à très basse vitesse. On peut grouper trois sprints ensemble et faire trois de ces groupes de trois pour un total de 9 sprints, en espaçant les groupes de trois par une pause active de cinq ou dix minutes.
On m'a dit que le plus important, ce n'est pas de rouler vite, ou en puissance, mais bien plutôt de tourner les jambes très rapidement, tout ça dans le but de faire monter les pulsations cardiaques. Évidemment, il faut être en bonne santé pour se livrer à un tel divertissement, et l'opinion de votre médecin mérite d'être écoutée attentivement si vous avez le moindre doute quant à votre condition.

Une autre façon de s'améliorer, c'est de monter une tonne de côtes. Par exemple, allez dans les Appalaches (ou toute autre région montagneuse), et roulez toute la journée. Pas sur une piste cyclable qui recycle une voie ferrée. De vraies routes. Dans les Appalaches, on peut faire des dizaines et des centaines de kilomètres sans presque jamais rouler sur du plat. Même pas besoin d'essayer de rouler vraiment vite. C'est un peu comme faire de la musculation en salle, mais pendant des heures et des heures. Et c'est bien moins plate qu'en salle...

Dernière suggestion, et celle-ci n'est pas de moi, mais de Greg LeMond (3 maillots jaunes au Tour de France): ''Big gears, big hills''. Comme quoi on peut en parler longtemps, mais parfois ça ne vaut pas la peine de s'enfarger dans les fleurs du tapis!

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J'ai fermé le mois d'avril 2009 en beauté dans mon commerce. Progression de 37% sur avril 2008. Je ne suis pas le seul détaillant de vélos à parler d'augmentation du chiffre d'affaires au Québec en ce moment, la tendance est lourde et il est permis de penser qu'elle pourrait se confirmer dans les années qui viennent. Notre maire, monsieur Labeaume, a d'ailleurs dit dans une entrevue à la radio, hier, que c'était fini le temps des maires ''qui ont de la gazoline dans le sang'' et qu'il faut que ça change, en voulant dire que l'on doit concevoir les villes d'une façon moins axée sur l'utilisation de l'automobile. Ce n'est pas moi qui va le contredire...

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Sur la suggestion d'un lecteur, je suis allé sur le site www.musicme.com . Sans être familier avec le site, je peux quand même dire que j'y ai passé quelques minutes très intéressantes et agréables pour quiconque veut faire de l'écoute musicale. J'y retournerai sûrement.
Ce matin je me suis levé avec une humeur mingusienne accrochée dans un sillon. J'ai soigné cette humeur ce midi en écoutant http://www.youtube.com/watch?v=__OSyznVDOY
c'est-à-dire CHARLES MINGUS MOANIN sur www.youtube.com . Ça vaut le détour, ne serait-ce que pour l'introduction de Ronnie Cuber au saxo baryton. La vidéo elle par contre... une photo et c'est tout! Mais c'est la musique qui compte.

À bientôt.