GO WEST, YOUNG MAN!

Les freins cantileviers Tektro Oryx, en compagnie d'un Michelin Dynamic.


Je remercie tous les utilisateurs de pneus Schwalbe qui m'ont donné leurs impressions dans le contexte des derniers messages. Vous m'avez convaincu de proposer plus activement ce produit à ceux de mes clients qui ont besoin d'un pneu particulièrement robuste et durable, comme dans le contexte de cyclotourisme international.

C'est justement dans ce genre de contexte que je suis devenu un cycliste assidu il y a de ça 34 ans. Et je me rappelle d'une rencontre qui a eu lieu dans l'état de New-York.

J'aime bien m'arrêter en cas de besoin pour demander des renseignements aux habitants du secteur que je traverse. Ça peut m'éviter de me rallonger inutilement, et en plus ça permet de faire une pause divertissante à l'intérieur d'une journée de voyage. Les rencontres sont souvent sympathiques car, en tant que cyclistes, nous sommes habituellement respectés pour l'effort que l'on fait.

Ce jour-là, j'ai demandé à un fermier qui travaillait dehors sur sa ferme un quelconque renseignement sur la meilleure route à prendre pour la destination du jour. Après m'avoir informé, il m'a posé des questions sur mon voyage et aussi, quel âge j'avais. Quand je lui ai dit que j'avais 22 ans, il me répondit que je faisais bien de voyager ainsi car plus tard, dans quelques années, j'aurais probablement trop de responsabilités pour entreprendre un voyage de six mois.

Il avait raison. Ma vie est devenue beaucoup plus exigeante et un voyage de trois jours est un luxe que je me paie rarement. Et ce n'est pas une question d'argent: avec les enfants et le commerce, j'ai de puissantes incitations à rester à Québec.

Je ne m'en plains pas. J'ai une vie très intéressante, avec une qualité de vie professionnelle au-dessus de la moyenne. Mais le cyclotourisme international n'est plus au menu. C'est pourquoi les pneus Scwalbe ne sont pas particulièrement adaptés dans mon cas.

J'utilise plutôt des Michelin Dynamic 700 x 28 sur mon vélo hybride (vtc pour les Français, ou aussi vélo trekking). Bon marché, ils ne sont pas particulièrement durables, et c'est normal puisque la semelle est mince. Le but est la légèreté.

Car il ne s'agit pas du vélo hybride typique que vous rencontrez souvent sur les pistes cyclables. Pas de fourche à suspension, pas de pneu à section de 38 mm, pas de cadre aux tubes épais et lourds. C'est plutôt un lion sous une peau de mouton. Très inflammable, il y a une roue de course en avant, son cadre pèse 1.5 kg, et il a été en conçu en fonction de la vélocité. Il ne roule jamais chargé, sinon j'utilise une remorque qui permet de répartir le poids sur une troisième roue. J'ai roulé à plusieurs reprises avec des cyclosportifs en 700 x 23 et c'est la forme physique qui a le plus d'impact sur ma capacité à les accompagner.

J'ai fait vraiment très peu de crevaisons avec ces Dynamic, et j'ai ce qu'il faut pour les réparer. Et s'il y en a un qui est usé, je ne suis jamais si loin que ça d'un pneu neuf. Je roule le plus souvent possible (malheureusement pas si souvent) sur les routes de gravelle, que j'aime beaucoup, et il est assez large pour les assumer.

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Arrivage cette semaine de surplus de grossiste en liquidation. Des moyeux, des gants, des rayons "double butted" (à épaisseur variable), des guidons de route, des pédaliers Shimano 22/32/44, des pédales XPedo, une Selle Italia Flite jaune et un magnifique rétroviseur/tête d'éléphant...

À bientôt!

DRÔLE D'HIVER!

Un Falardeau Alu-carbone en préparation.


Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas. Québec, ville de neige, en a reçu nettement moins que d'habitude cet hiver, du moins jusqu'ici. Mais j'ai été impressioné ce matin lorsque j'ai vu des photos très récentes prises sur la Côte-Nord québecoise. Aucune neige sur la plage, la photo semble avoir été prise en octobre! Des rumeurs nous parlent d'El Nino.

Ici, à Québec, les artères principales sont sur l'asphalte et les vélos sont d'autant plus rapides que ces derniers jours ont vu le mercure autour de 0 degrés Celsius. Nous en avons profité dimanche pour aller sur le Chemin du Lac des Roches et c'était d'autant plus jouissif qu'il faisait un très beau soleil.

En réponse à un de mes lecteurs qui se demande comment se chausser en hiver en vélo, je privilégie personnellement les bottes en caoutchouc. Avec un feutre ajouté à la semelle, ça me suffit. Mais je ne suis pas de ceux qui transpirent des pieds. Mes compagnons utilisent une version "chasse et pêche" de la même botte: feutre partout dans la botte, elles sont plus chaudes et plus lourdes.

L'imperméabilité de ces bottes est précieuse. Avec tout ce qu'il y a à terre l'hiver, le pied mouillé n'est pas une option attrayante lorsque la température est en bas du point de congélation. Les fondants utilisés en ville nous confrontent à une grande variété de textures qui vont du solide au liquide en passant par toutes sortes de sorbets plus ou moins fondus...

Pour ce qui est du choix idéal, j'ai l'impression que rien ne peut remplacer l'expérimentation. Chacun a ses réactions personnelles qui dépendent entre autres des conditions locales et de son propre métabolisme.

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Un autre domaine dans lequel l'expérimentation a sa place, c'est le choix des pneus.
Tous les cyclistes assidus ont eu des expériences désagréables dans le passé: des crevaisons plus ou moins justifiées, bien sûr, mais aussi de l'usure rapide ou de la difficulté d'installation.

Parfois, le même modèle de pneus suscitera des réactions opposées chez différents utilisateurs. La marque que vous aimez maintenant vous décevra peut-être d'ici quelques années. De plus, les grandes marques ont tellement de modèles différents et les catalogues sont si souvent renouvelés qu'une opinion très tranchée sur tel ou tel manufacturier gagnerait souvent à être nuancée.

La semaine dernière, je vous parlais des pneus Schwalbe et Michelin. Cette dernière marque propose des modèles qui se vendent 20.90$cad, alors que d'autres sont à 79.90$cad. On ne peut forcément pas s'attendre au même résultat, d'autant plus qu'ils ne sont pas destinés au même usage. Le Michelin que je vous proposais la semaine dernière se vend approx. 2.5 fois moins cher que les Schwalbe qui me sont le plus souvent demandés. Peut-on lui en vouloir d'être moins bon?

Si en plus vous roulez avec des charges importantes, vos besoins changent proportionellement à la charge. Si en plus vous partez pour de très longues distances, comme en cyclotourisme international, vos choix seront influencés en conséquence. Ces situations rendent parfois difficile le réaprovisionnement lorsque les pneus sont usés. Pas toujours facile de se procurer un Schwalbe xyz de la bonne dimension au Dakota du Nord ou en Lithuanie...

Parlant de Schwalbe, les modèles Marathon Plus et Marathon XR sont fabriqués en Indonésie. Ceux qui achetaient régulièrement des pneus européens (Michelin, Continental, Hutchinson ou Vittoria) durant les années '90 ont vu la production de ces marques se déplacer progressivement en Asie ces dernières années. Principalement à Taiwan, en Indonésie et en Thailande.

À bientôt!

ON N'ARRÊTE PAS LE PROGRÈS!

Janvier à Boischatel.

Je me rappelle l'ambiance de grogne qu'il y avait ce soir-là, au sujet d'un point en particulier. C'était dans une salle louée par Shimano, dans un hôtel de Québec, dans la deuxième moitié des années '90.

Le but était de présenter les pièces Shimano pour l'année suivante. Il y avait une cinquantaine de détaillants et d'employés de ceux-ci qui étaient venus assister à la présentation. Shimano faisait passer ses groupes de composantes comme Deore XT et LX de 8 pignons à 9. Il semblait y avoir un consensus autour du fait que ce n'était pas une bonne idée. Les amateurs de vélos boueux ne voyaient pas l'intérêt de compliquer les choses en diminuant la largeur de la chaîne et en mettant 9 pignons sur un corps de cassette qui n'en comptait que 8 auparavant.

Est-ce une conséquence de cette grogne? Toujours est-il que Shimano s'en est tenu à 9vitesses depuis toutes ces années, malgré le fait qu'ils aiment bien en mettre toujours plus à intervalle régulier. Une logique qui aurait voulu qu'ils passent à 10pignons quelque part autour de 2005. En effet, si on retourne aux années '70, on voit avec quelle fréquence ils sont passés de 5, à 6, à 7, puis à 8 pignons. Si vous ne le saviez pas déjà, ils en sont à 10 pignons dans les groupes de route, et ce depuis quelques années déjà.

Et bien, ça y est, en 2011, Shimano proposera un ou plusieurs groupes avec 10 pignons sur la cassette. J'ai hâte de voir la réaction du public et des intervenants de l'industrie. Personnellement, ça me laisse indifférent. Je n'ai aucune attirance pour ce qui me semble être un excès. Même si c'est vrai que, lorsqu'on parle de cassettes de vélo de montagne, il y a un grand écart du plus petit pignon au plus grand. Plus que sur les groupes de route. Cet écart implique forcément qu'il y a des pignons absents à cause d'une gradation moins subtile d'un pignon à l'autre.

On verra. En attendant, ce pignon additionnel aidera peut-être Shimano à faire un peu plus de... pognon! Après tout, c'est quand même ça le but, non?

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Récemment, le journaliste spécialisé Philippe Laguë écrivait dans le journal Le Devoir que la Porsche 911 Carrera est parfaite. Ce n'est pas un petit exploit, car son travail consiste entre autre à identifier quelles sont les lacunes de chaque voiture.

Cette voiture a un atout dans son jeu. Elle est vieille. Pour être plus spécifique, disons que sa conception remonte autour de 1960. Cinquante ans! Peaufinée, revue et corrigée, la 911 initiale a subi une évolution ininterrompue soutenue par une popularité exceptionnelle auprès du public. Les grandes lignes sont restées les mêmes, tout le reste a été remis en question à un moment ou un autre.

Et dans le fond, c'est un peu (ou même beaucoup) ce que je cherche à faire avec les vélos dont je fais la conception. Un bon exemple serait ce vélo hybride Falardeau dont j'ai vendu de nombreux exemplaires depuis 1997. Le modèle actuel a la même silhouette que les deux prototypes faits il y a douze ans. L'intention et la logique étaient les mêmes.
Maintenant, les cadres sont plus raffinés et efficaces, mais l'esprit reste le même. Dans le fond, je devrais peut-être l'appeler le "Falardeau 911"!...

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J'ai reçu récemment une commande d'un cyclotouriste québecois habitué aux grands voyages. Beaucoup de kilomètres, et dans des endroits qu'on ne trouve pas dans les agences de voyage. Il a adopté la marque de pneu Schwalbe et la préfère même si ce n'est pas toujours facile pour lui de se les procurer. De plus, leur coût est élevé, surtout si l'on pense qu'ils ne sont même pas faits en Allemagne comme on pourrait le croire.

Il les trouve durables, robustes et fiables. Je suis obligé de le croire sur parole, car je ne les ai jamais essayés. De toute façon je n'aurais pas le temps de les essayer autant que lui!

Si vous voulez investir moins, je peux vous proposer le Michelin City. Disponible en plusieurs largeurs, tant dans la taille 26" que dans la taille 700c, leur semelle est plus épaisse, donc plus durable, que le Michelin Dynamic et le roulement est agréable.

À bientôt.

STOP, OU, ENCORE?

Thomas dans la forêt à Boischatel.


Je viens de recevoir un vidéo montrant une jeune femme qui retape un vélo du début des années '90 en Angleterre. On est un peu désolé quand on entend, à la fin du vidéo, le montant que ça lui coûte.

Tout d'abord, il ne faut pas oublier que lorsqu'on répare un vieux vélo, surtout s'il est en déficit d'entretien, d'autres bobos peuvent surgir une semaine, un mois ou six mois plus tard. C'est pourquoi il faut être prudent avant d'engager les frais. Quel est le degré d'usure de la chaîne? Des pneus? Dans quel état sont les roulements et les roues? Le pédalier est-il faux? Il ne faut pas être trop optimiste, car les dépassements de coûts ne sont pas rares. Le fait de faire le travail vous-même peut justement aider à limiter les frais. Beaucoup même, dans certains cas.

Ensuite, ce vélo en vaut-il la peine? Mettre cent dollars sur un vélo vendu en grande surface, à mes yeux, est aberrant. Ils ne valent guère plus quand ils sont neufs, et sont aussi agréables qu'une Lada avec quatre pneus crevés.

Combien payez-vous pour les pièces? C'est avantageux d'avoir une banque de pièces d'occasion à la maison, ou quelqu'autre aubaine qui peut vous aider à contenir les coûts, mais il vaut mieux compter avant de s'embarquer. J'ai parfois vu des optimistes me dire qu'il n'y a que les pneus à changer, alors qu'il y a plus, parfois beaucoup plus. C'est dommage d'investir un montant dans une réparation, pour s'apercevoir après quelques mois que si l'on veut jouir de cet investissement il faut en remettre encore une couche. Et plus vous roulez, plus vous avez intérêt à avoir quelque chose de frais entre les mains.

Jusqu'ici je peux vous paraître négatif, vous donner l'impression que je veux absolument vous vendre un vélo neuf. Ce n'est pas le cas. Moi-même j'ai restauré plusieurs vieux vélos, dont certains cas lourds.

Il faut le faire seulement si le vélo, au départ, était bon. Et par là je ne veux pas simplement dire qu'il valait cher. Les bons vélos ne sont pas par définition très dispendieux. Et certaines personnes semblent penser que plus un vélo est vieux, moins il peut être bon. Ce n'est pas le cas. De tous temps il y a eu des industriels du vélo qui avaient du goût et qui avaient le souci de faire des vélos efficaces. Mais ce n'est pas évident de faire la part des choses lorsqu'on est néophyte car le contraire est aussi vrai. Il faut se renseigner, ou avoir l'expérience. Et rappellez-vous le bon vieux dicton: "On peut faire un mauvais vélo avec un bon cadre, mais on ne peut pas faire un bon vélo avec un mauvais cadre."

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Pas trop mal dans le contexte économico-météorologique: Bicycles Falardeau, en 2009, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 21% par rapport à 2008. Je ne peux pas vous promettre de refaire la même chose en 2010!

J'ai été aidé en cela par le fait que la ville de Québec, dans son ensemble, a eu une bonne année malgré la récession. Le taux de chômage est bas et le marché immobilier est vigoureux.

Le fait que, dans sa nouvelle mouture, Bicycles Falardeau n'en était qu'à sa quatrième saison m'a aussi aidé à voir une progression. La tache d'huile est encore en train de s'étaler. Les chiffres sont en augmentation continue depuis 2006.

Merci à toutes celles et ceux qui m'ont encouragé!

À bientôt.

QUÉBEC-ROUBAIX

Un Colnago Bititan qui vient d'être remonté avec des pièces neuves.

J'ai repris le service activement maintenant, et ceux qui veulent me rencontrer peuvent le faire du lundi au vendredi. Mais j'ai un horaire un peu imprévisible et il vaut mieux téléphoner si vous venez de loin pour confirmer ma présence: 418 522 8685.

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Je vous ai parlé des freins cantileviers la semaine dernière. Quelques notes à ce sujet.

Les nouveaux modèles de frein cantilevier mis en marché par Shimano, Avid ou Tektro sont prévus habituellement pour des patins modernes à tige filetée (pour "v-brakes").
Vous ne pourrez y installer des patins classiques pour cantilevier, à tige non-filetée. Pour cela, il faudra se tourner vers des vieux freins cantileviers d'une marque ou d'une autre, ou des Shimano Altus CT91, dont l'efficacité n'est pas extraordinaire. Je préfère les cantis Shimano de plus haut de gamme de 1993 ou plus jeunes.

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Michael Barry n'écrit pas souvent sur son blogue. Dommage, car ce qu'il y dit est toujours intéressant. www.bicyclespecialties.blogspot.com

Un message de décembre dernier nous donne de l'information sur la question de l'absorption des cadres sur mauvaises surface. Le fils de Michael est un pro qui a roulé avec plusieurs équipes très connues, USPS (Lance Armstrong) entre autres. On y parle de l'utilisation d'inserts tels que Specialized a intégrés dans son modèle Roubaix.

"I have ridden the cobbles of Paris-Roubaix and it is truly amazing to me that the pros can ride them at the speed that they do. One would think that all the teams would make every attempt to have the bikes set up to absorb as much shock as possible. Some do: Specialized had polymer, shock absorbing inserts in their forks and stays and the earlier Treks which Michael rode in 2006 had shock absorbers in the seat stays. Michael says that these bikes were around for only a couple of seasons as the polymer inserts made no noticeable improvement."

Cela me fait penser à ce représentant Raleigh qui, il y a plusieurs années de cela justifiait la présence de haubans de type "monostay" en disant que la compagnie choisissait d'investir dans des améliorations (!) que les clients peuvent voir facilement, plutôt que des améliorations plus discrètes n'ayant pas d'impact au niveau visuel, donc au niveau des ventes.

Malgré tout ce qui a pu y être essayé au fil des ans, les vélos utilisés dans la course mythique Paris-Roubaix sont actuellement relativement conventionnels, malgré qu'on y utilise surtout des cadres en fibre de carbone comme dans les autres courses. Les fourches à suspension proposées par Rock Shox ne s'y sont pas imposées malgré les tentatives du début des années '90.

Le fils de Michael, qui s'appelle aussi Michael, confirme cela dans un autre commentaire. Et je suis absolument d'accord avec lui au sujet de la pression dans les pneus. Je roule très peu sur des pavés, mais l'état des routes québecoises est souvent digne d'un pays en guerre...

"Now, most of the top contenders ride standard bikes, some with a little more clearance, with bigger tires run at low pressure. Michael tells me the tire pressure makes the biggest difference on the cobbles."


À bientôt.

L'USURE DES PATINS.

À un mariage vietno-québeco le mois dernier. Ma petite-fille est à droite.


Je n'ai pas du tout le goût de prendre l'avion pour réchauffer le climat de ce temps-ci. Nous avons roulé en vélo toute la matinée aujourd'hui, et nous avons traversé le secteur des vergers de Saint-Nicolas ce matin, et les champs recouverts de neige valaient bien des paysages exotiques. En plus, c'est gratuit et les préparatifs de départ se limitent à peu de choses. Il ne faisait pas très froid (approx. -3 deg.)et le soleil était de bonne humeur.

Ceux qui voudraient me rencontrer ces jours-ci peuvent le faire l'après-midi en semaine car j'ai recommencé à venir au magasin après le congé des Fêtes. Mais j'ai beaucoup à faire de ce temps-ci et si vous venez de loin vous préfèrerez peut-être confirmer ma présence en téléphonant au 418 522 8685 avant de venir. Car je n'ai pas d'horaire officiel en ce mois de janvier et il m'arrive de partir tôt (comme hier) ou d'arriver tard (comme aujourd'hui).

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Plusieurs cyclistes roulant en hiver commencent déjà à avoir des patins de frein très usés en ce moment. L'abrasion intense occasionnée par les conditions climatiques et le sel sur la route fait fondre les patins à un rythme accéléré. C'est pour cela que j'ai choisi sur mon vélo de neige des freins qui permettent l'utilisation de patins de frein cantilevier. Sur la roue avant, il s'agit d'un bon vieux frein cantilevier Shimano de milieu ou haut de gamme récupéré je ne sais plus trop sur quel vélo. À l'arrière, c'est un modèle de frein à tirage linéaire (en anglais "v-brake") de série Shimano STX-RC, depuis longtemps retiré du catalogue, qui a la particularité unique d'utiliser des patins de cantilevier avec pivot non-fileté.

Ces patins ont l'avantage d'être épais, comparés à des patins de frein à tirage linéaire qui sont les plus répandus de nos jours. Donc plus durables, surtout si l'on évite les patins Shimano M-System, notoirement peu durables. Ils sont un peu plus exigeants au niveau de la pose, mais vous vous habituerez, si ce n'est déjà fait. D'ailleurs, s'il y a une réparation que je vous recommande d'assumer si vous roulez en vélo à Québec en hiver, c'est bien l'entretien de vos freins. Cela augmentera la rentabilité de votre machine et vous permettra d'augmenter la sécurité en gardant un bon suivi.

Petite note: les manettes de frein à tirage linéaire sont compatibles avec les freins cantileviers, mais l'inverse ne fonctionne pas bien. À tenir compte si vous transformez votre vélo.

À bientôt.