Un des soucis des acheteurs de cadres et de vélos modernes, c'est la durabilité. Les matériaux traditionels (l'acier) n'étaient pas éternels, mais ceux qui brisaient leur cadre sans faire d'accidents étaient des exceptions.
Les cadres en aluminium ont la réputation d'être moins durables. À quel point? J'ai eu un exemple hier.
Mon client m'a acheté un vélo d'occasion il y a sept ans. Je considère que la marque n'a que peu d'importance ici, car le vélo a accumulé 50,000 kms entre les mains de son propriétaire actuel. Il s'agit d'un Giant de route 700 x 23. Une autre marque/modèle n'aurait pas nécessairement fait mieux.
Sur un autre cadre Cannondale, le même client avait fait 67,000 kms avant de voir une rupture d'un des tubes du cadre. Il s'agit d'un cycliste de gabarit moyen, qui roule seul pratiquement tout le temps. Le fait qu'il roule seul implique qu'il ne fait pas de compétition et qu'il roule plus comme un touriste rapide qu'un cyclosportif en peloton, sollicité et fréquemment en relance.
La fissure du Giant s'est produite sur le tube de selle, au-dessus de la soudure de la boîte de pédalier. Elle n'a pas encore fait le tour du tube, il peut donc encore rouler si le cycliste est loin de la maison. Il suffit de ne pas trop insister sur les pédales.
Je pense beaucoup en terme de coût d'utilisation annuel. Dans ce cas-ci, si le cycliste ne revend pas son vélo (pour les pièces), son coût est d'approximativement 200$ par année, pour un vélo de milieu de gamme rapide qui faisait à peu près 7000 kms par année. Il pourrait ne remplacer que le cadre (et les pièces incompatibles), ce qui lui coûterait autour de 375$ pour un cadre de qualité comparable dans mon magasin (main-d'oeuvre non-incluse). Probablement plus dans un autre magasin.
La plupart des cyclistes ne brisent pas de tels cadres. Plusieurs ne roulent pas assez pour ça. D'autres ont plus qu'un vélo, alors même s'ils font 7000 (ou plus) kms par année, ils le répartissent sur plusieurs machines. Beaucoup revendent leur vélo à cadre alu pour passer au cadre en fibre de carbone. Les seuls cadres d'alu que j'ai possédés qui ont brisé étaient des cadres de tandem qui avaient un problème de conception bien identifié. Mes "singles" sont encore tous sur la route au meilleur de ma connaissance (j'en ai revendu plusieurs). Contrairement à la déclaration de quelqu'un qui disait que "Les cadres en aluminium, ça dure six ans." Six, pourquoi six? Toujours six? Entre les mains de qui?
Je n'ai pas fini d'acheter et de vendre des cadres en aluminium. Ils offrent un très bon rapport poids/prix/durabilité. On peut trouver mieux, plus léger, plus confortable, mais les meilleurs d'entre eux sont à la fois agréables et abordables.
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Peter Gabriel chante Regina Spektor. Sans guitare électrique, sans batterie. Publié en 2010. Après moi (le déluge). J'aurais pu vous proposer une de ces prises de vues au téléphone portable, j'ai préféré ces danseurs.
Je me suis fait demander récemment comment entraîner un jeune homme pour qu'il devienne plus résistant et endurant sur son vélo. Présentement, il craque un peu trop facilement lorsque le tempo d'un groupe est rapide. On ne peut pas lui en vouloir, le vélo est un nouveau sport pour lui.
Un nouveau cycliste, à moins d'avoir des dispositions exceptionnelles ou d'avoir un c.v. de sportif confirmé, a besoin d'une période de temps durant laquelle son corps va maturer. C'est particulièrement flagrant durant les deux premières années, quoique je dis cela sans m'être renseigné auprès d'un spécialiste de la question.
J'aurais pu, car j'en connais un. Il s'appelle Guy Thibault, Ph. D. Je ne sais pas exactement quelles sont ses activités professionnelles actuellement, mais il y a quelques années, il était conseiller scientifique de l'Association cycliste canadienne et professeur associé au Département de kinésiologie de l'Université de Montréal. Il a aussi collaboré au magazine français Top Vélo, dans lequel il a signé un article contenant le paragraphe suivant. Paru dans le Top Vélo de septembre 2007.
"Traditionnellement, les entraîneurs suggèrent de faire d'abord progresser le volume (le kilométrage quotidien et hebdomadaire) en conservant l'intensité à un niveau relativement stable et plutôt confortable. Ils proposent de passer ensuite à une phase dans laquelle l'intensité va augmenter progressivement, jusqu'à un niveau qui se rapproche de celui auquel on doit pédaler en compétition. Cette méthode convient peut-être à certaines personnes. Mais je propose une alternative qui repecte tout aussi bien le principe de progression. Je suis plutôt d'avis qu'il faut effectuer des fractions d'effort à intensité élevée dès le début du programme. Mieux vaut augmenter d'abord le nombre de répétitions effectuées aux intensités cibles choisies, puis délaisser progressivement les fractions d'effort à très faible et à très forte inensité pour faire de plus en plus de fractions d'effort aux intensités cibles, c'est-à-dire celles des compétitions importantes."
Je ne fais pas de compétition. Mais j'aime bien connaître ces approches, car le fait de simplement développer ma capacité à rouler vite intelligemment m'aide à améliorer ma condition physique. Guy Thibault est un partisan des intervalles, cette technique qui consiste à organiser des efforts brefs et intenses entre-coupés de périodes de repos. Certains se moquent volontiers d'une approche qui consiste à s'entraîner uniquement en faisant des contre-la-montre solitaires. Ils disent que cela ne correspond pas aux besoins d'une course sur route, car on y a besoin d'explosivité. Quitte à lever le pied un peu plus loin. On voit ça dans les étapes de montagne au Tour de France, comme celle d'hier: un coureur se détache du groupe dans lequel il roulait quand même déjà vite, au prix d'un effort intense.
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Pas tentant de vous faire écouter un big band ici: les haut-parleurs d'ordinateur peinent à rendre justice à un tel nombre d'instrumentistes.
Pat Metheny a publié près de quarante albums. Dans ce vidéo il en présente un qui est très récent: "What it's all about". Les sonorités de guitares (et bien d'autres choses) y sont remarquables.
La route Perron, à Saints-Anges dans la Beauce québecoise.
J'ai reçu les ensembles cuissards (à bretelles)/maillots Castelli que j'attendais. La paire est disponible à 98$cad + taxes. Ils sont rouge et noir, et il y a un choix de taille, mais à ce prix, vous comprendrez que ça sort vite.
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Le client qui vient de sortir d'ici a un problème. Un problème qui ne sera réglé ni facilement, ni rapidement.
La marque s'appelle Roval, et il s'agit d'une roue avant dont un des rayons est cassé. Ça ne serait pas un problème si c'était un rayon conventionnel, disponible dans tous les magasins. Mais c'est un rayon droit, enfin je le suppose, car on ne voit même pas les deux extrémités du rayon car elles disparaissent à l'intérieur du moyeu et de la jante.
Les quelques détaillants qui ont une relation commerciale avec la marque ont de bonnes chances de ne pas avoir le rayon en stock, dans la bonne taille. Ils devront souvent le faire venir (en paquet de combien?) pour le client qui, pour mal faire, est en route pour Chicoutimi et aimerait bien poursuivre son voyage sans se faire dire d'attendre une ou deux semaines...
Les clients des roues de haut-de-gamme pensent souvent avoir moins de soucis d'entretien avec ces produits. Peut-être à cause des roulements cartouches du moyeu. C'est le contraire. Et je n'invente rien: c'est un technicien qui travaille chez un importateur connu qui me disait ça la semaine dernière. Inutile que je vous dise de quel importateur il s'agit: comme il le disait lui-même, c'est une réalité qui s'applique à toutes les marques de roues modernes: Mavic, Campagnolo, etc.
J'équipe toujours nos vélos avec des rayons conventionnels, pour la plupart des rayons de marque DT-Swiss.
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Deux arrêts non-planifiés m'ont confirmé, en fin de semaine, ce que je savais déjà: les cyclistes sont habituellement très bien accueillis lorsqu'ils s'arrêtent chez quelqu'un pour un verre d'eau ou un abri lors d'un orage passager. Leloup était très hospitalière ("Non, madame Leloup, c'est ma mère!) et nous a offert plus que le verre d'eau qu'on demandait, nous a fait visiter son jardin et nous a invité à revenir n'importe quand.
C'est une des raisons pour lesquelles je ne transporte plus qu'un seul bidon sur mon vélo: on peut tellement se ravitailler en cours de route. Et pas seulement dans les épiceries des villages. Les rencontres sont souvent agréables et nous changent les idées pendant quelques minutes.
Par contre, si je roulais en Asie Centrale (Kazakhstan etc.) comme Marie-Pierre Savard, j'emporterais peut-être une deuxième bouteille... Pas parce que les gens y sont moins accueillants qu'ici, mais j'ai l'impression que la densité de population n'est pas très intense, dans certains coins. Vous pouvez suivre son voyage au: http://asiecentraleavelo.wordpress.com/
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Pour se réveiller en douceur, le matin, j'ai trouvé que la chorale de John Rutter est très indiquée. N'y cherchez pas la virtuosité de l'instrumentiste, ou la prouesse du compositeur.
Connaissez-vous l'Étape du Tour? Il s'agit d'une journée cyclosportive organisée en France pour ceux qui veulent parcourir un trajet qui s'approche d'une étape du Tour de France. À chaque année se réunissent des milliers de participants, 7561 engagés en 2011 (d'après le site officiel). 155 kms dans le Vaucluse, avec trois cols au programme.
Un de mes amis a participé à quelques reprises. Cette semaine, j'ai reçu un courriel dans lequel il relate son expérience du 11 juillet 2011. Je vous le livre tel que je l'ai reçu avant-hier.
" ce fut dur mais je suis allé au bout de l'étape du tour; pour voir les résultats il faut aller au lien http://www.asochallenge.com/fr/10km_EDT1.html#
et officiellement mon temps est de 6h59.... et je serais 4577 ème (page 184) mais ce n' est pas la réalité voir plus loin;
D'abord le positif : nous avons eu la chance d'avoir la plus belle journée de la semaine :soleil sans nuages: par contre très très chaud;
un résumé; difficulté 1 : ayant le dossard 7817 nous partions parmi les derniers ( officiellement 9500 participants de 48 pays et seulement 4.7% de femmes) à prendre le départ; je devais être dans le "sas" de départ à ...6h 20 du matin et j'ai dû attendre sur place jusqu'à...8h10 ( les premiers sont réelement partis à 7h05;
c'était très mauvais pour nous car lorsque nous sommes arrivés au premier col ( Télégraphe) il faisait déjà plein soleil sans ombre ( jusqu'à ceux qui sont partis jusqu'à une demi-heure avant nous il ont eu beaucoup d'ombre dans ce col;
C'est tellement dur cette étape que pour arriver au bout ,il faut gérer ses ascencions et surtout, même si on est environné de cyclistes partout, maintenir son propre rythme et ne pas se laisser emporter par l'enthousiasme; le sachant durant les 3 cols j'ai toujours été à mon rythme; après une bonne ascencion du Télégraphe court descente de 5 km ( ou il faut avoir l'intelligence de récupérer et de s'alimenter avant le terrible Galibier)
l'ascencion du Galibier a aussi éte très bonne ( j'ai dépassé plusieurs centaines de participants en roulant pourtant tout au long entre 9 et 13 km heure)
j'avais pour la première fois ( à cause de mes problèmes rhédibitoires de crampes ) et parce que (ce que je ne fais jamais) j'étais obligé de porter le casque ( cela enlève à cause de l'excès de transpiration qui en est la conséquence au moins 10 à 15% de mes capacités) , j'avais acheté l'Hydrixir de la compagnie Overstim's : poudre énergétique que l'on met dans son bidon et qui est prévu comme anti-crampes avec entre autres beaucoup de sodium-potassium-magnésium mais ( voir plus loin) cela n' a rien changé ( il faut dire qu'en plein soleil il faisait facilement 36 à 39 degrés);
spectacle impressionnant de voir cette file ininterrompue de cyclistes qui montent jusque vers le sommet ( à certains endroits on peut apercevoir plusieurs km plus haut dans les lacets) à plus de 2600 mètres d'altitude;
puis la descente , d'abord dangereuse jusqu'au col du Lautaret ( heureusement le fait d'avoir la route totalement libre sans aucune voitures ou engin motorisé permet de choisir sa trajectoire) devient ensuite beaucoup plus facile; il faut quand même rester prudent car certains sont maladroits ou téméraires;
jusque là tout se passait bien mais un incident ( je n'avais jamais vu cela) est venu tout changer!
Normalement j'aurais dû me présenter à Bourg d'Oisans ( pied de l'Alpe d'Huez) vers 12h30 mais 15 km avant d'arriver à Bourg d'Oisans) la police a bloqué les concurrents arrivant à ce moment ( je serais arrivé 10 minutes avant je serais passé normalement); nous étions totalement bloqués après être arrivés en plein effort et nous avons dû rester là EN PLEIN SOLEIL DURANT PRESQUE 45 minutes sans avoir aucune information sur ce qui se passait; finalement j' ai fini par repérer un motard de l'organisation qui m' a expliqué qu'un concurrent avait fait une grave chute dans un précipice plusieurs mètres en contrebas; effectivement, nous avons fini par voir arriver un hélicoptère qui est venu le chercher; l'accès pour le chercher et le faire monter dans l'hélico était très difficile puisque cela a pris un bon 15 minutes avant que l'hélico puisse repartir!
Finalement nous avons enfin pu repartir ; EN PLUS DE NOUS AVOIR COUPé L'EFFORT, D'AVOIR éTé FATIGUéS DE DEVOIR RESTER AU SOLEIL, DE FAUSSER LE RéSULTAT POUR LES CENTAINES DE CYCLISTES QUI ONT éTé BLOQUéS ( le temps étant pris par un " transpondeur" : puce électronique qui enregistre le temps lorsque l'on passe sur certains points précis du parcours tout au long) EN RAJOUTANT 45 MINUTES DE PLUS, EN PLUS CELA A EU COMME CONSéQUENCE QUE NOUS SOMMES ARRIVéS AU MAXIMUM DE LA CHALEUR DANS LA TERRIBLE ASCENCION DE L'ALPE D'HUEZ.
J'ai commencé à ressentir la violence des crampes qui s'en venaient à 10 km de l'arrivée; malheureusement à 5 km une énorme crampe m' a obligé à mettre pied à terre : je me suis reposé 5 minutes; puis j' ai pu faire sur le vélo 1 km en allant très lentement avant qu'elles ne reviennent encore plus fortes; seule possibilité : marcher à pied : j'ai dû faire 3 km à pied avant de pouvoir finir le dernier km en vélo car enfin cela redescendait;
bien dommage car j'avais encore de l'énergie ; mais la trop grande perte d'éléments minéraux m'a encore une fois rendu la vie difficile; pourtant j'avais pris bien soin de m'hydrater le plus possible et de m'arrêter à la majorité des ravitaillements disposés le long du parcours;
malgré tout c'est une grande satisfaction d'avoir terminé et d'avoir fait cette étape du tour qui, si elle n'est pas très longue est très costaude!"
Voilà. J'avoue que de mon côté, l'attente de 6:20 heures à 8:10 heures aurait suffi à elle seule pour me faire dire que je n'y retournerais pas. Mais le reste de la journée m'aurait peut-être fait oublier cette attente, allez savoir. Le spectacle des cols, et du long serpent de cyclistes est sûrement très impressionant, même pour qui ne serait pas sensible au mythe du Tour de France.
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Robbie Robertson et Martin Scorcese se sont côtoyés, et ils ont tutoyé des substances dangereuses, ainsi que des utilisateurs qui n'en sont pas revenus.
"I was riding on the night train I been moving in the fast lane I was only trying to kill the pain Too far gone
I was running on a red light
Always looking for a street fight I was higher than a lost kite Too far gone
When you're waiting for the axe to drop When you're hooked so bad you could not stop."
J'ai reçu trois courriels ces derniers jours. Dont deux venant de la même personne. Je vous les faire lire avant d'écrire ma réponse.
"Un de mes anciens collègues de travail avait un vélo préparé par vos soins et m'en a dit beaucoup de bien alors j'ai pensé vous contacter à propos d'une question que j'avais. Ça fait déjà quelques temps que je m'intéresse aux tandems et finalement j'ai réussi à convaincre ma demoiselle de faire un petit voyage avec un tandem (loué). Nous revenons tout juste d'une petite semaine de cyclotourisme -- Québec-Tadoussac -- et avons absolument adoré notre expérience. Alors je commence à regarder un peu plus sérieusement pour m'en procurer un.
Bien sûr, je crois comprendre que ce sont des montures qui ne sont pas toujours peu chères, mais je me demandais si: 1) C'était chose possible pour vous de préparer des tandems? 2) Vous sauriez dans quelle fourchette de prix je dois m'aventurer?
Grosso modo, voici notre profil: Cyclotourisme (voyages de p-e 2-3 semaines) et urbain; rien pour faire de la course, mais pas vélo de montagne non plus (j'utilise des vélo de cyclocross pour faire mon commuting en ville ainsi que mes voyages de cyclotourisme). J'imagine qu'on pourrait résumer ça à "robuste et pas trop pépère" haha. Nous sommes des vieux étudiants haha, alors l'idéal serait de garder le prix sous la barre des 2000$-2500$. Au fond, si c'est chose possible, je me disais que je pourrais essayer d'avoir une bonne "base" (i.e. de payer pour des bonnes composantes de bases, comme le cadre) et p-e laisser de la place à "upgrader" les autres pièces moins "centrales" dans le futur, au fur et à mesure des chèques de paie haha."
"Je me permets une question additionnelle/complémentaire: Lors de notre voyage, nous sommes revenus en autocar. Je dois avouer que ça n'a pas été facile; la plupart des compagnies d'autobus ne savaient pratiquement pas ce qu'était un tandem et nous disait sans cesse "il faut que ça rentre dans la boîte d'un vélo". Évidemment, ça ne rentre pas haha (nous avons finalement fait entré ça dans deux boîtes juxtaposées -- ce qui revient à une longueur de 1.33 boîtes environ et avons eu la chance de tomber sur un chauffeur concilliant).
Hier soir, je suis tombé sur le site de la compagnie S&S (http://www.sandsmachine.com). Il n'est pas difficile de voir tout l'intérêt de la chose pour un tandem! Alors je me demandais si vous connaissiez ça, si c'était faisable, pour combien, etc (bref, avoir votre avis sur la question)."
"Je commence à envisager la possibilité de me procurer un tandem pour aller rouler avec ma copine.
Ainsi, je voulais te poser deux questions:
1. Est-il possible d'emprunter un vélo de ce type pour faire un essai? 2. Quelle est la marque du tandem "pliable" que tu as acheté pour rouler avec ton gars?"
Ma réponse:
Il s'agit d'un Bike Friday, modèle Traveler XL. Je serai heureux de donner la chance à un-e invité-e de faire l'essai du cockpit arrière. Mais pour optimiser la fiabilité de cette machine, je préfère être le seul pilote à le conduire. Je ne fais donc pas la location de tandems de cette marque ou d'une autre.
Mon Traveler XL n'est pas le modèle le moins cher chez Bike Friday. On peut rester dans la fourchette de prix visée de moins de 2500$ en prenant un modèle dont le cadre est moins léger. Et oui, je répare et je prépare ces machines. Bike Friday est la seule marque de tandem que je propose. En fait, c'est la seule marque de vélo que je propose à part les vélos que je fabrique: les Falardeau.
Le budget sert beaucoup à payer le cadre, les pièces étant par ailleurs du genre fonctionnelles sans plus. Malgré cela, les freins sont puissants, même sans avoir recours à des patins de haut de gamme. Mes leviers de vitesses sont des Shimano STI de bon niveau qui n'ont pas besoin d'être améliorés.
Les roues de 20" sont robustes du seul fait de leur compacité. Elles n'ont pas bronché durant leur période de rodage. Pépère? Non. À moins d'être sous-entraîné. Je ne l'ai pas encore essayé avec deux adultes, mais j'ai confiance que ce vélo a le potentiel pour surprendre les cyclistes qui sous-estiment les tandems. À plus forte raison avec des roues de 20".
Évidemment, un des points forts du B. Friday est sa capacité à être démonté pour fins de transport. Sans avoir recours aux "S and S couplers" qu'on voit sur certains tandems américains de qualité. C'est probablement une avenue valable, mais avec laquelle je n'ai aucune expérience. Mon Traveler XL ne prend pas plus d'espace, une fois démonté partiellement, qu'un vélo de tourisme. Son autre point fort est de pouvoir s'adapter à des personnes de toutes tailles, incluant mon fils de neuf ans.
Qui soit dit en passant, est un compagnon des plus agréables, malgré toutes les côtes monstrueuses que je lui ai fait monter et descendre en fin de semaine. J'aurai des photos pour vous bientôt.
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Si vous regardez bien, vous verrez que le batteur Billy Cobham n'a que deux bras. Parce qu'on pourrait très bien penser qu'il en a plus.
Retour sur les vélos de mon passé, suite de mon message du 10 mai 2011. Mon premier Italien date de 1971, un Welker 5 vitesses. Il était magnifique, rouge, blanc et chrome. Malheureusement, il a été sous-utilisé et sous-entretenu: je n'avais pas encore la piqûre. C'est en 1976 que j'ai acheté un autre Italien (Atala Grand Prix) et que je me suis mis au travail.
Cadre acier, vitesses non-indexées, cale-pied, rien à voir avec ce que j'utilise maintenant. C'était des vélos de cyclo-tourisme, avec guidons courbés. À l'époque, le standard des pneus pour de tels vélos, lorsqu'ils étaient vendus en Amérique du Nord, était la taille 27" x 1 1/4". Équivalent de 700 x 32.
Plus chers que les Français comme Peugeot et Gitane (approx. 140$), qui eux-mêmes étaient plus chers que les CCM ou les vélos asiatiques (approx. 125$), ils étaient plus légers et avaient de meilleurs moyeux. Mon Atala coûtait 165$, et un Wander m'aurait coûté 175$.
Je ne connaissais rien aux vélos. Et je n'avais personne pour me guider dans mon achat. Je me suis basé sur mon intuition, qui me disait de continuer mes recherches lorsque j'ai vu les vélos français qui me convenaient très bien au niveau du budget. Mais les vélos italiens avaient ce petit je-ne-sais-quoi qu'aucun autre vélo n'offrait.
Ce que je ne savais pas, c'est que les cadres étaient plus fins (et moins rigides), plusieurs des pièces étaient meilleures, entre autres les jantes qui étaient en aluminium au lieu d'être en acier comme tous les vélos moins chers.
Le mien était équipé de pièces Campagnolo d'entrée de gamme. Pièces très simples, mais quand même mieux faites que ce qu'on voyait sur les autres vélos plus abordables. Au même prix, par contre, j'aurais pu acheter un vélo japonais de la première vague d'importation du Japon: Orion, ou Empire, modèle "Professional". Ils étaient équipés de pièces Shimano 600. On ne parle pas assez du soin que les Japonais portent à tout ce qu'ils fabriquent. Pas surprenant qu'ils aient pris une telle part de marché dans le monde industriel.
J'ai roulé sur de tels vélos surtout de 1976 jusqu'en 1988. Après ce sont les vélos de route/course qui ont pris le relais, car j'ai peu fait de cyclo-camping après ça. Et aussi des vélos chaussés 26 x 1.5 ou 1.3, ou encore 700 x 28 ou 32. Et maintenant 20 x 1 1/8 (Bike Friday). Tout sauf du 27 x 1 1/4, standard obsolète pour lequel on trouve quand même encore des jantes et des pneus pour les réparations.
On peut encore dénicher de tels vélos de tourisme dans le marché de l'occasion, à très bas prix. Mais attention, les standards de roulements français et italiens sont différents des standards dominants et on n'en trouve pas dans tous les magasins. Et ces vélos sont en situation pour souffrir d'un important déficit d'entretien.
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Il suffit d'une note ou deux pour reconnaître le son caractéristique du sax ténor d'Archie Shepp. Et de pas beaucoup plus pour en redemander. Ses duos avec le pianiste Horace Parlan sont mémorables.
Aujourd'hui le temps me manque pour vous parler de vélo. On se reprendra bien.
J'ai reçu un courriel le 16 juin, dont voici une partie. Et j'ai pris mon temps pour répondre, car j'ai été particulièrement occupé ces derniers temps.
"...je ferais maintenant appel à votre connaissance musicale...En effet, je travaille dans un bureau et je suis à la recherche de musique plutôt jazz relativement fluide (donc pas trop expérimental...), mais totalement instrumental. Je fais partie de ces gens qui ont une extrême difficulté à se concentrer dans une tâche précise (la rédaction par exemple) lorsque j'entends des paroles. J'adore la voix comme instrument musical, mais elle compétitionne dangereusement avec celle qui me permet d'écrire et qui est logée dans ma tête...
Auriez-vous quelques suggestions de groupes, artistes, disques intéressants à ce sujet ? J'aime bien ce qui est swing, blues, rock latin, si ca peut vous aider..."
Ma réponse:
Je n'ai pas de familiarité avec le rock latin, et je n'écoute pas souvent de blues, même si j'aime certaines choses. La période swing (1935+) est une musique plutôt axée sur la danse, et je préfère, de cette période, Duke Ellington et Count Basie à Glenn Miller ou Tommy Dorsey.
En fait, je ne peux pas définir facilement mon écoute, car elle est variée et ouverte. J'écoute parfois des choses très lyriques, d'écoute relativement facile, mais je suis confortable dans des ambiances pleines de... mystère. Pour les noms que vous ne connaissez pas, vous pouvez aller voir sur youtube.com pour voir si ça vous plait. La liste de noms que j'ai réunis n'est pas exhaustive, et je me dirai bientôt en la relisant: "Pourquoi ai-je oublié ceci ou cela?"
-Steps Ahead: "Modern Times" plein d'idées et de collaborateurs de haut niveau. -Ellington, particulièrement les années '40 et '50. -Count Basie, un champion de son époque. -Marcus Miller. -Weather Report, un des meilleurs groupes de jazz électrique. -David Sanborn, sax alto. Jazz souvent soft. -Marianne Trudel, une québecoise en tête de peloton pour le jazz d'ici. Et lorsqu'il y a de la voix, il n'y a pas de paroles. -Avishai Cohen. -Christine Jensen. -Chick Corea. On peut préférer ses groupes électriques, mais je trouve que ses groupes acoustiques sont un peu plus riches musicalement. Pianiste brillant. -Thelonious Monk. Une référence en composition: des châteaux de cartes. -Miles Davis. Plus qu'un musicien, une attitude. Cinquante ans de modernité. Vous n'aimerez peut-être pas tout, mais vous aimerez quelque chose. On peut aimer "Kind of Blue" ou "Tutu", mais j'aime aussi "On The Corner". En fait, j'aime tout de Miles. -Woody Shaw. Je ne suis pas un vrai fan, mais il était apprécié de plusieurs. -Wynton Marsalis. Le brio à l'état pur. -Le groupe Sphere. Qui jouait Monk, ainsi que leurs propres compositions. -La rencontre John Coltrane/Duke Ellington. Un disque seulement. Malheureusement. Le Coltrane des années '50 est moins aventureux que celui des années '60. -Les disques publiés sur l'étiquette ECM sont nombreux. Ils varient quant à l'ambiance. On y trouve des choses très audacieuses, mais aussi beaucoup de choses lyriques et séduisantes. Quelques noms parmi d'autres: Pat Metheny, David Holland, Old and New Dreams, John Surman, Eberhard Weber, Keith Jarrett. À explorer.
Cette chose qu'on appelle jazz est un fourre-tout tellement vaste qu'il est impossible de ne rien aimer. Il y a mille portes par lesquelles on peut rentrer, et pas toujours celle qu'on pourrait croire. Avec un peu de curiosité, vous trouverez la vôtre, si ce n'est pas déjà fait.
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Dans un autre ordre d'idées, un peu de musique byzantine. La chanteuse libanaise Marie Keyrouz.
