vendredi 27 janvier 2017

BACK IN THE SADDLE.




Pas un seul brin de neige sur ce vélo, la veille au soir. Fin décembre 21016, Ville de Québec.


De retour après trois semaines de vacances, back in the saddle, comme diraient les Américains que j'ai côtoyés durant cette petite poignée de journées. Ces Américains dont les détaillants de vélos ne semblent pas vraiment faire des affaires d'or, si je me fie à ce que dit Bicycle Retailer and Industry News qui suit de près l'évolution de la situation là-bas.

L'humeur n'est pas à l'enthousiasme chez ces détaillants. Ils perdent une partie de leur chiffre d'affaires au profit des web-détaillants du Royaume-Uni, d'Asie ou d'ailleurs, mais si vous voulez mon avis, ils souffrent surtout du manque d'intérêt des Américains pour l'activité physique en général, et du vélo en particulier.

Je n'ai pas  besoin d'outils scientifiques pour le mesurer. Si je compare ce que je voyais là-bas, dans la rue, on y voit moins de cyclistes sur une distance donnée, à 28 degrés Celsius, que j'en vois ici à Québec à 28 degrés Fahrenheit! En fait, une partie de ceux qu'on voit là-bas donne l'impression que s'ils font du vélo, c'est parce qu'ils n'ont pas le choix. Et ce n'est pas parce que l'endroit où je me trouvais était côteux: les seules montées qu'on y rencontre sont les viaducs d'autoroute. C'est la même chose pour les autres sports: la piscine où je me baignais était habituellement inutilisée.

Remarquez, ce n'est pas partout pareil. On trouve au Trumpiristan des endroits où les gens sont davantage sensibilisés, heureusement. Mais pas là où j'étais, c'est certain.


Québec, 22 janvier 2017.

Les collants (en anglais, tights) qu'on peut se procurer pour faire du vélo sont habituellement plus destinés à un hiver européen qu'à l'hiver québécois. En bas de zéro degrés Celsius, ça ne suffit pas. C'est pourquoi je me désolais de voir mon vieux, mon très vieux collant se dégrader au point où c'en était aussi risible que gênant. Il fallait faire quelque chose.


On m'a recommandé le pantalon Fat Jack de la marque Club Ride que vous pouvez voir ici. J'étais un peu réticent à cause du fait que je préfère quelque chose d'ajusté à un pantalon ample. Mais maintenant que j'ai pu l'essayer, je suis rassuré car il est juste assez ample pour permettre le port d'un caleçon à l'intérieur. Ce qui, je crois, sera nécessaire quand le thermomètre déprime vraiment.

Je l'ai porté ce matin, pour la première fois. Température, moins 2 Celsius avec vents du nord-est à 30 km/h. Donc, pas si froid, mais avec le vent de face, mes autres collants -ceux qui sont encore en bonne santé- n'auraient certainement pas suffi. Même sans ce vent, ils n'auraient pas suffi.

J'en suis content. La coupe est belle, les tissus (il y en a plus qu'un) sont bien choisis, je l'ai vérifié en faisant couler un verre d'eau dessus et rien ne pénètre, on dirait le dos d'un canard. Et contrairement à mon ancien collant, il y a cinq poches, ce qui peut être bien utile. Mon maillot à manches longues le plus chaud ne descend pas très bas, et j'aurais aimé que Fat Jack monte un peu plus haut pour compenser, mais je peux m'organiser autrement avec un autre maillot plus long, quitte à ajouter une veste sans manche s'il le faut.

Club Ride Fat Jack, prix de détail suggéré, 160$cad.




Autre nouvel ajout dans ma garde-robe, le passe-montagne EVO (référence 861544).

De novembre à mars, et même plus diront certains, le passe-montagne est indispensable pour les cyclistes québécois. Si vous n'êtes pas familier, c'est un vêtement qui couvre toute la tête et même le cou. Donc les oreilles: très important.

EVO, marque-maison de Cycles Lambert, propose un modèle en Lycra thermal avec l'intérieur en molleton polaire. La tissu est léger, respirant, et convient très bien lorsqu'on le combine avec un casque de vélo. Il peut suffire même en bas du point de congélation. Prix de détail suggéré: 23.99$cad, je l'offre en spécial à 16.70$ + taxes.

J'ai utilisé ces vêtements lors de ma sortie de dimanche dernier avec mon nouveau vélo et ses pneus de quatre pouces. Ce monstre est à la hauteur de ce que j'espérais: rouler hors-route, en hiver, dans l'environnement urbain de Québec. Ce qui permet d'éviter la circulation automobile le plus possible, tout en restant près de chez moi. Je me promets aussi, au moins une fois, d'aller essayer ce vélo sur les routes les plus paisibles à la campagne, dans les Appalaches. L'ambiance hivernale là-bas est féérique, et rien qu'à y penser j'ai hâte d'y aller.



Si je pouvais changer une chose sur ce vélo, à ce point-ci, ce serait le pneu avant. Ses crampons de caoutchouc ne sont pas spécifiquement conçus pour donner une direction fiable dans la neige, c'est évident. Passe encore à basse vitesse, lorsque la neige est là depuis quelques jours. Mais sur une neige fraîche et abondante, ce gros ballon gagnerait à exhiber une semelle qui ressemblerait plutôt à ceci, mais en version quatre pouces de largeur:




Mais les vélos à pneus de quatre pouces sont une invention relativement récente, du moins leur popularité, et le choix de pneus disponibles reste limité, si on compare avec plusieurs autres types de vélos.



Une fois n'est pas coutume, petites nouvelles du merveilleux monde des tricheur$ C'est le dernier paragraphe que je trouve le plus intéressant. On a payé l'inventeur pour qu'il se taise et arrête de développer le produit, ce qui assurait à l'acheteur l'exclusivité et un avantage injuste lors des compétitions.



sur CBS CE DIMANCHE À 19 HEURES

Have secret motors been used to cheat in pro cycling?

Engineer who designed secret bike motors thinks they have been used to cheat in pro cycling since 1998
  • 2017Jan 27
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The Hungarian designer of a secret bike motor tells Bill Whitaker he thinks the motors have been used to cheat in pro cycling as far back as 1998.  Istvan Varjas speaks to Whitaker for a 60 Minutes investigation into mechanical cheating in a sport already infamous for its doping scandals.  One of the sport’s champions, three-time Tour de France winner Greg LeMond, is convinced the motors are being used.  He’s also in the 60 Minutes report, to be broadcast Sunday, Jan. 29 at 7 p.m.ET/PT.
Varjas, a scientist and former cyclist, says he first designed a motor to fit inside a bike’s frame in 1998. He says a friend found an anonymous buyer who offered him nearly $2 million for it.  Varjas says he took the money and agreed not to work on such motors, nor sell or speak of them, for 10 years. Asked whether he believes hidden motors like his have been used since then, he answers, “I think. Yes.”

Ah! Vous ne connaissez pas Esperanza Spalding? Dans la vidéo suivante, vous reconnaîtrez bien quelqu'un d'autre.