vendredi 29 juillet 2016

MY TRAFFIC SITUATION.



Les photos de cette semaine ont été prises dans le secteur de Saint-Raphaël-de-Bellechasse, en juillet 2016.


Les nouvelles de Taiwan sont à l'effet que l'île a perdu du terrain sur la planète vélo. Pas surprenant. Les cadres en aluminium sont maintenant chinois, plus que jamais, quand ils ne sont pas vietnamiens. Et la fibre de carbone est chinoise, plus que jamais elle aussi, à cause du nombre d'heures décuplées requises pour la confection de ces cadres. Le coût de la main-d'oeuvre à Taiwan nuit à la stabilité de cette industrie. Car contrairement à ce que certains pensent, Taiwan n'est plus un pays pauvre avec des salaires au ras des pâquerettes. Même la Chine a vu les salaires augmenter ces dernières années.

Si Taiwan est malgré tout si importante dans le monde du vélo, ce n'est pas parce que les Taiwanais sont de grands cyclistes jouissant de conditions idéales pour s'adonner à ce sport. Voici un commentaire que m'a donné une Taiwanaise, cette semaine, à propos de cette activité sur l'île:

actully I less ride the bike in Taiwan because it is a little dangerous ,my traffic situation is not very good .

Eh bien, ma chère, venez faire un tour dans mon coin de pays, vous verrez ce que vous manquez.

Et moi, pourquoi est-ce que je m'entête à commander à Taiwan, quand je pourrais grapiller quelques dollars en traversant le détroit de Formose? Très simple, la qualité. La peinture, à elle seule vaudrait presque la différence, mais les jeux de tubes disponibles,  les très importants jeux de tubes, je les aime. Je n'ai pas envie de déstabiliser une recette gagnante. C'est pas brisé, on ne répare pas.





Et durant la première moitié de l'année 2016, Shimano a vu ses ventes mondiales diminuer de 18%. La compagnie cite plusieurs raisons pour ce déclin: mauvaise température, le Brexit, le terrorisme en Europe et les inventaires trop élevés en Amérique du Nord. D'un autre côté, certains clients-détaillants accusent volontiers le géant japonais d'arrogance, ainsi qu'une mauvaise gestion de la question des ventes en ligne.

Pour ma part, mon dernier contact direct avec la compagnie n'était pas très enthousiasmant. La ligne téléphonique était mauvaise, surtout pour le technicien qui m'a répondu, ah bon, et il m'a rapidement référé à un site Internet qui ne m'a pas donné la réponse à ma question. Ça ne donne pas envie de rappeler.





Greg Herbold a donné sa démission de SRAM/Rock Shox. Vous ne le connaissez pas? C'est le premier coureur de vélo de montagne ayant gagné le championnat du monde de descente. Un des héros de cette première génération de coureurs qui ont eu du succès dans un sport alors nouveau, comme Ned Overend, Tinker Juarez et Juli Furtado.  Il a maintenant 53 ans. Il dit avoir perdu le feu sacré, dans son travail de développement chez SRAM.

Je peux comprendre, personne n'est à l'abri de cette éventualité, et une personne curieuse et créative comme lui se nourrit d'une certaine fébrilité qui peut être un puissant motivateur au travail.

Quant à moi, je n'ai pas perdu ma motivation à rouler, et à travailler autour des vélos. Par contre, comme vous pouvez l'imaginer, j'ai vu ce milieu évoluer beaucoup depuis les années où j'ai commencé à en vivre, en 1987. Et pas toujours pour le mieux.

Les dérailleurs électroniques ne me paraissent pas être une amélioration, pour le moment. L'essai que j'ai fait récemment m'a laissé le souvenir d'un truc qui enlevait de la simplicité au vélo, tout en donnant fort peu en échange. C'était un Shimano Di2 Ultegra.

SRAM y va de son système Bluetooth. Faudra voir si c'est mieux.

Évidemment, Campagnolo ne peut rester les bras croisés, la compagnie italienne n'a pas le choix dans cette fuite en avant. Leur application mycampy, à première vue (je ne l'ai pas essayée), m'a semblé être excessive, une sorte de complot pour nous transformer tous en geeks du vélo, soudainement incapables de juste poser le vélo après une sortie, obligés de gérer une variété de données probablement utiles à des cyclistes pour qui l'amélioration des performances n'est pas une option. Si ça vous branche, tant mieux, faites-vous plaisir. Quant à moi, ma tête est déjà pleine.





On m'a dit que le journal Le Soleil avait publié l'article suivant en date du 21 juillet 2016:


Les supports à vélo

Comme des milliers d'automobilistes, vous partirez en vacances cet été après avoir accroché les vélos à l'arrière de l'auto. En théorie, c'est illégal, si votre équipement nuit à la lecture de votre plaque d'immatriculation par un radar photo. Le 2 juin dernier, un automobiliste montréalais s'est fait coller une contravention de 500 $, plus les frais et la contribution, pour un grand total de 681 $. Et il n'avait même pas de vélo sur son auto. C'est le support à vélo seul que le policier a jugé trop encombrant devant la plaque d'immatriculation.
Un peu zélé, monsieur l'agent? L'affaire a fait les nouvelles, avec comme résultat que de nombreuses photographies de voitures de police équipées de la même manière ont circulé sur les médias sociaux. 
Simultanément, deux juges ont évalué que les supports à vélo ne justifient pas une contravention. «C'est une façon de vivre au Québec, de transporter des bicyclettes», a tranché le juge Bruno Themens de la Cour municipale de Longueuil. 
En octobre dernier, la juge Marguerite Brochu de la Cour municipale de Montréal avait fait de même en acquittant une jeune femme sanctionnée pour son support à vélo alors que sa voiture était stationnée. Son avocat a fait valoir que ce n'était pas dans l'intention du législateur, dans le Code de la sécurité routière, de sanctionner pour les supports à vélo. Il a eu gain de cause.
Bref, vous pouvez partir en paix avec vos vélos, mais ne soyez pas trop «baveux» si un policier vous intercepte sur le sujet. L'article 333 du Code de la sécurité routière qui interdit d'obstruer la vue de votre plaque d'immatriculation est toujours en vigueur... Et si en plus vous rouliez trop rapidement, l'amende sera salée si on vous colle une amende pour la vitesse, et une autre pour le support à vélo.


Du chocolat comme solution aux vols de vélo? 

1) Ne comptez pas sur moi pour appliquer cette technique anti-vol.

2) Les voleurs étant ce qu'ils sont, je ne compterais pas trop sur ça pour régler le problème.

En tout cas, c'est divertissant, jugez par vous-mêmes.






Plusieurs personnes aiment écouter du blues. Personnellement, je le trouve plus agréable à jouer qu'à écouter. Une exception (et il y en a d'autres), le maître, John Lee Hooker.



vendredi 15 juillet 2016

POURQUOI NE PAS L'AIMER?





J'avais dit au recherchiste de l'émission: "J'ai aimé tous les vélos que nous avons présentés au cours de la série d'émissions, maintenant on va leur en montrer un que je n'aime pas." Ça l'a fait rire, et il était d'accord.

En plus, c'est un vélo qui m'appartient. Je l'ai acheté il y a plusieurs années et je ne l'avais même pas essayé une seule fois. Je l'avais serré dans l'entrepôt et je l'avais à moitié oublié. En fait, je l'avais acheté parce qu'il s'ajoutait au patrimoine de Bicycles Falardeau enr. qui a cent ans cette année. Après tout, ce vélo avait été acheté ici, si on se fie à la décalque qu'on trouve sur le cadre et qui est celle du fondateur Henri, et non celle de son fils René de qui j'ai repris l'entreprise. Il y a longtemps, Bicycles Falardeau a déjà été concessionnaire CCM, à l'époque où la marque était ontarienne.

Brève description de la machine:

CCM Club Racer, circa 1951
3 vitesses avec sélecteur et moyeu arrière à vitesses internes BSA
Freins à tirage latéral Monitor Sheerline
Pédalier CCM
Jantes en acier

À première vue, les pièces semblent toutes d'origine.


Pourquoi ne pas l'aimer?

Premièrement, il est équipé d'un système à trois vitesses (internes). J'en ai essayé plusieurs, habituellement montés avec des pièces Sturmey Archer, et ils ont la manie d'échelonner les développements ailleurs que là où je les voudrais. Si au moins la vitesse intermédiaire pouvait convenir, juste assez forçante, mais pas trop, je pourrais vivre avec le reste. Mais quand on ne trouve jamais son compte, même sur le plat, c'est trop.

Deuxièmement, les freins. Quelle horreur! Moi qui ne suis pas si difficile à satisfaire, là c'est carrément dangereux. S'il pleut, restez à la maison ou faites votre testament avant de partir. Ou payez vos dettes par égard aux survivants... Avec un peu de chance il fera beau et avec un peu d'anticipation et de retenue vous survivrez.

Alors quand je l'ai essayé, je n'ai pas été surpris de constater que le freinage, par beau temps, était du genre un sur dix. Un étant évidemment la pire note, moins que ça on allège le vélo en retirant le système de freinage.

Par contre, les vitesses étaient juste bien, comme je les aime lorsqu'il y en a aussi peu, et elles fonctionnaient très bien malgré l'âge. Pas parfait mais pas loin. Mieux en tout cas que bien des Sturmey Archer plus jeunes dont le levier se déplace de façon un peu confuse dans son boîtier.



J'ai fait des recherches sur Internet, et j'ai fini par découvrir des photos de Club Racer 1951 qui montraient des vélos identiques au mien, incluant la couleur verte. Mais il y avait une différence majeure: le guidon, pareil au mien, était installé vers le bas, façon course, ce qui semblait convenir d'autant mieux que le vélo s'appelle Club Racer. Il avait bien meilleure allure comme ça, et après le tournage on a décidé, Youri et moi, d'inverser le guidon qui semblait avoir été tourné vers le haut pour en faire un Clubless Promeneur.

Ça a changé son apparence considérablement. Il a soudainement eu un style beaucoup plus sportif, plus profilé (considérant son millésime). Un peu comme un enfant qui était en pénitence et qui redevient frondeur. Si ce n'était que ça, ça valait déjà la peine. Mais ce n'est pas tout.

Les leviers de freins qui n'étaient plus à leur place, sont redevenus efficaces une fois le guidon remis à sa place. Bon, entendons-nous, on ne parle pas ici de freins ultra-modernes pour lesquels certains consommateurs sont prêts à payer le gros prix. Non plutôt du genre assez-pour-moi-suffit-de-se-servir-de-sa-tête. Je suggère le chiffre de 5.5 sur 10. Après tout, c'est pas en freinant qu'on gagne des courses, hein?

Alors finalement, je l'aime, le torbinne. Et ça tombe bien, il m'appartient! Je ne vous dis pas que je vais m'en servir, souvent ou pas souvent, mais ça serait quand même drôle d'aller dépasser un ou deux fibre-de-carbone avec lui, histoire de rire dans la barbe que je coupe plusieurs fois par semaine...

Attention, ce n'est pas dans les montées que je m'attends à faire ça, il pèse quand même 15.10 kgs, c'est-à-dire près du double de mon Falardeau monocoque, mais sur le plat, une fois lancé, il pourrait vous surprendre. D'autant plus que le cadre, sans noblesse, n'est quand même pas un irritant trop important dans l'équation. Certains seront peut-être surpris d'apprendre qu'en 1951, Paris-Roubaix a été gagné à une vitesse moyenne de 40 km/h! Sur un vélo plus rapide que mon Club Racer, mais quand même... C'était plus rapide que Cancellara en 2010 (39 km/h)!!!

http://www.bikeraceinfo.com/classics/paris-roubaix/paris-roubaix-index.html

Remarquez, Paris-Roubaix n'est pas une course de grimpette. C'est un facteur. Une course sur le plat ne met pas autant en valeur les vélos légers. Regardez les résultats du Tour de Suisse, par exemple, la vitesse moyenne du vainqueur est nettement plus élevée qu'avant.

http://bikeraceinfo.com/stageraces/Switzerland/swiss-tour.html




Mot de la fin, pour ceux qui sont trop jeunes ou n'ont pas grandi au Canada. CCM était la marque la plus répandue au Canada, et de loin. Fabriqués en Ontario, on trouvait dans leur catalogue beaucoup de vélos grand-public, et quelques modèles destinés à ceux pour qui le vélo était plus qu'un jouet ou un utilitaire. CCM tenait le marché canadien un peu comme Schwinn l'a longtemps fait aux USA. Maintenant, le nom CCM a été racheté par Procycle et le produit contemporain ne mérite pas vraiment qu'on s'y attarde.




Dans un autre ordre d'idée, je vous annonce que les vélos Kuota, spécialiste de la fibre de carbone, seront désormais disponibles chez Bicycles Falardeau enr. Sous forme de vélos complets, et également sous forme de cadres/fourches.

Voici l'horaire de diffusion de mon émission de télévision, que je vous ai déjà communiqué, au cas où vous ne l'auriez pas vu. Canal 9 (et 609) dans la région de Québec et Lévis. L'émission s'appelle À Vos Vélos.

1e diffusion: Jeudi 19h 
Rediffusion: 
Jeudi 22h 
Vendredi 15h30, 20h30 
Samedi 2h 
Dimanche 3h30, 11h30, 20h 
Lundi 0h30, 18h30 
Mardi 2h, 13h, 19h30 
Mercredi 6h, 16h30 
Jeudi 10h30 
               


I am drawn
I am drawn to her
Like a moth to a flame
She leads me down
Unbound

samedi 2 juillet 2016

POURQUOI PAS?





La saison bat son plein et mes semaines sont pleines à craquer. Comme je m'y attendais, nous vendons plus de vélos que les deux saisons précédentes. Normal, les journées chaudes sont apparues plus tôt qu'en 2014 et en 2015. Par contre mes antennes qui travaillent dans les centres de distribution me disent que c'est différent ailleurs au Québec. Surprenant.

Je commence à avoir des commentaires de la part de cyclistes qui ont vu l'émission de télévision que je produis sur le vélo. De toute évidence, ça ne passe pas inaperçu.

Voici l'horaire de diffusion que je vous ai déjà communiqué, au cas où vous ne l'auriez pas vu. Canal 9 (et 609) dans la région de Québec et Lévis.

1e diffusion: Jeudi 19h 
Rediffusion: 
Jeudi 22h 
Vendredi 15h30, 20h30 
Samedi 2h 
Dimanche 3h30, 11h30, 20h 
Lundi 0h30, 18h30 
Mardi 2h, 13h, 19h30 
Mercredi 6h, 16h30 
Jeudi 10h30 
               




L'émission me donne l'occasion d'essayer différents vélos. Dont, entre autres, un vélo route/course Kuota Kobalt équipé Ultegra Di2. Pour ceux qui ne sont pas familiers, Di2 est le charmant petit nom que Shimano a donné à ses transmissions à changement de vitesse électronique.

Je ne demande pas mieux que d'aimer ce système. Pourquoi pas? Mais voici mes impressions.

Les leviers de changement de vitesse exigent une motricité fine qu'on ne peut avoir au printemps ou en automne lorsqu'on porte des gants pour temps froid. Et même en été, la manipulation de ces leviers demandera une certaine habitude, car ils sont un peu discrets.

Ne vous attendez pas à des changements plus rapides, ils ne le sont pas. Pas plus que le système par câbles traditionnel. En fait, l'avantage pour l'électronique me semble plus résider dans le fait que les complications liées aux câbles/gaines classiques sont éliminées. Et ces complications sont exacerbées par le fait que les transmissions modernes sont maintenant faites pour des cassettes à 10 ou 11 vitesses, plutôt que 7, 8 ou 9 comme il n'y a pas si longtemps. Les chaînes sont de plus en plus étroites et les tolérances pour le câblage pardonnent de moins en moins les câbles qui circulent mal dans les gaines pour une raison ou une autre. Avec un système électronique, on programme pour un déplacement X du dérailleur et le bon soldat obéit avec une course pré-réglée. Finalement, on pourrait percevoir le Di2 comme la suite logique d'une fuite en avant que constitue l'ajout d'un pignon sur la cassette, un à tous les x ans comme Shimano (et les autres) nous y a habitués.

Mais le système Di2 n'est pas sans inconvénient et ne m'a pas convaincu de faire le saut. En fait, je me situe (pour mes besoins personnels) quelque part entre l'ensemble dernier cri, électronique ou pas, avec une cassette 11 vitesses et d'un autre côté, le mouvement de protestation que constitue la tendance/mode du pignon fixe monovitesse. J'ai été propriétaire d'un pignon fixe pendant plusieurs années (dans une écurie de vélos qui comptait plusieurs multivitesses) et je les connais bien. Mais mes circonstances ont changé et maintenant mes vélos sont équipés de dérailleurs, tous, mais je n'ai aucune attirance pour ces cassettes où les pignons sont tellement nombreux que le seul fait de les compter constitue un défi en soi. Je reprends à mon compte le commentaire de Sheldon Brown: "Seven is heaven, eight is great, and nine is fine." De toute façon, les vélos que je me suis bâti pour mon utilisation personnelle ne l'ont pas été pour être vendus à quelqu'un d'autre. Pas de mode à suivre, pas de comptes à rendre. Quand je construis pour un/e client/e, c'est différent.



Et pour revenir au Kuota Kobalt, il faut dire que le cadre, lui, m'est agréable. Il s'agit de l'entrée de la gamme actuelle, un vélo d'à peu près 3900$ cad (tel qu'essayé, en Ultegra) si je ne m'abuse. Les sensations fournies par ce cadre ressemblent beaucoup à celles que j'ai eues sur d'autres cadres en fibre de carbone, comme si la recette ne subissait que des micro-différences d'une marque à l'autre. Vous en aimez une et vous les aimez tous. Personnellement je ne sens pas le besoin de plus de rigidité ou plus de légèreté dans le cadre/fourche, des gens plus athlétiques que moi auront peut-être un point de vue différent. Remarquez, je n'ai pas de familiarité avec les cadres destinés aux coureurs pros, dopés ou pas, et ces cadres ne m'attirent pas, surtout après ce que j'ai entendu à leur sujet.




Quelqu'un m'a demandé aujourd'hui si les coureurs participant au Tour de France sont tous dopés. Tous? Je ne sais pas, mais la majorité l'est probablement. Ont-ils le choix? Peut-on réussir à éradiquer cette culture-là d'un peloton qui ne connaît rien d'autre depuis cent ans?

Je parlais la semaine dernière avec la mère d'un coureur professionnel américain qui a quitté le peloton parce qu'il ne voulait pas se doper. La direction de l'équipe dont il faisait partie pendant ce qui a été sa dernière saison ne lui donnait pas le choix.

Après plusieurs années d'une série d'équipes connues comme Saturn, il a pris cette décision crève-coeur, comme d'autres avant lui. Et en passant, Phil Liggett est encore à son poste d'animateur à la télé. Lui qui avait dit que si Lance Armstrong était jamais pris pour dopage, il donnerait sa démission. Remarquez, je le comprends, ils est assis confortablement et gagne un bien meilleur salaire que plusieurs coureurs du peloton professionnel. Il serait fou de garder ses promesses...

Mais comme crève-coeur, il y a pire. Comme le décès accidentel, à l'âge de 44 ans, du pianiste Esbjörn Svensson.