vendredi 30 avril 2010

MES ROUTES PRÉFÉRÉES


Je crois que je vais en acheter une neuve...


Si on me demandait quelle est ma route préférée pour rouler en vélo, je devrais dire que c'est celle que je n'ai jamais vue. Mais d'un point de vue plus géographique, je répondrais que c'est la région Chaudière-Appalaches.

Je sais, c'est grand. C'est beaucoup plus qu'une seule route. On parle de dizaines de routes. Beaucoup de routes asphaltées, plusieurs routes de gravelle qui sont très roulantes pour la plupart. Et, de temps en temps, une petite route peu utilisée qui exige de l'attention et de la retenue.

Si vous allez là avec des pneus 700 x 23, vous devrez vous contenter des routes asphaltées. C'est déjà beaucoup, mais je préfère 700 x 28, ce qui me permet d'assumer à peu près toutes les routes qu'on y trouve. Les différents types de pneus 26" sont tous plus ou moins adéquats dans toutes ces routes. J'aime particulièrement les routes de gravelle à cause de leur tranquilité et leur côté rustique.

La partie basse et plate est au nord, et dès qu'on s'avance vers le sud, adieu le terrain plat. Je préfère les montagnes, plus changeantes, visuellement plus intéressantes. On parle d'altitudes qui, le plus souvent, sont entre 300 et 600 mètres. Donc, rien d'extrême, mais on monte beaucoup, parce que quand on a fini de monter, on descend puis on recommence.

J'ai l'intention, dans les prochains mois, de vous en parler davantage. En commençant par le commencement: A comme dans Saints-Anges. Sans vous donner un parcours extrêmement détaillé, car je suis à la fois trop paresseux et trop occupé pour m'embarquer là-dedans. Juste des noms de rangs/routes qui vous aiguilleront sur des parcours que vous pouvez improviser, surtout si vous apportez avec vous une carte que vous plierez et déplierez jusqu'à ce qu'elle ressemble à celle qui est sur la photo ci-dessus.

À partir de Saints-Anges, qui est approximativement à 75 kms au sud de Québec, on peut prendre le 4ème rand sud, le rang de la Grande-Montagne, la route Kelly, la route Free. Plus loin, le 3ème rang est à partir de la route 275. On peut retourner manger à Saint-Odilon, et continuer vers l'est par la route 276, puis le rang de la Grande-Montagne qui mène vers Saints-Anges.

Le 3ème rang est ne débouche pas. Ça mène à un secteur chasse et pêche. Il y a même un cahier pour laisser ses impressions. En juillet 2009, quelqu'un y a écrit (à peu près) la chose suivante:

On a eu beaucoup de plaisir.
Nous: 18 personnes.
On fera de la publicité sur le site.
Zacharie Richard,
N. Orleans.

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Dans les semaines à venir, j'aurai des photos de cette région à vous montrer. Pour ce qui est des cartes, Google Maps peut vous aider, sinon, achetez-vous une carte comme la mienne (ci-dessus) qui indique les rangs par leurs noms.

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Et vous, quelle est votre route préférée, dans votre coin de pays? N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous voulez la faire connaître aux cyclistes qui fréquentent ce blogue.

À bientôt.

mardi 27 avril 2010

JE CONNAISSAIS UN ONTARIEN QUI PRONONÇAIT "PIGWET"


La rue Sous-le-Cap, à Québec.


Peugeot est né en 1810, en tant que fabriquant d'outils et d'acier. La compagnie est bien connue maintenant pour ses automobiles, même si elles ne sont plus distribuées ici au Canada.

On voit encore de leurs (vieux) vélos sur les routes québecoises. La compagnie les exportait vers le Canada jusqu'à la fin des années '70. Puis la license de fabrication fut accordée à la compagnie canadienne Procycle pour l'Amérique du Nord.

Les vélos Peugeot avaient une très bonne réputation auprès du grand public durant ces années-là. Pourtant, ce n'était rien d'extrordinaire: beaucoup d'acier haute tension, des pièces Simplex/Mafac jusqu'à ce que Shimano ne prenne le relais.

J'ai ma petite opinion là-dessus. Retournez dans le passé: 1976. Les vélos "dix-vitesses" (cyclotouriste) de basse gamme se vendaient autour de 120$cad, les Peugeot se vendaient autour de 150$, et les vélos italiens se vendaient 165$ et plus. Les Québecois achetaient peu de vélos italiens (à Québec, Atala, Wander, Garlatti étaient les marques les plus fréquentes, et peut-être quelques Bianchi). Dans ce contexte, les CCM et autres Miracle Mart donnaient fière allure aux Peugeot, quoique les CCM avaient au moins le mérite d'être construits avec soin, à défaut de contenir des ingrédients raffinés.

Les meilleurs Peugeot, on ne les a pas vus beaucoup ici. Cadres en tubes Reynolds, roues légères en aluminium, pièces supérieures, ils étaient essentiellement axés sur la course, avec des prix en conséquence. Et quand Procycle s'est mis à en produire, c'était facile de trouver des choses plus attrayantes pour le même prix ou presque. Les Japonais entre autres, sont arrivés dans le décor vers 1975 et proposaient des vélos sérieux fabriqués avec soin. Surtout si on payait un peu plus que ce qui était demandé pour les modèles de premier prix.

Il y a quelques années, six ou sept peut-être, Peugeot a abandonné la production de vélos. Procycle a perdu sa license de fabrication et j'ai vaguement souvenir d'un commentaire d'un porte-parole affirmant que ça nuisait à l'image de la compagnie. Je peux me tromper là-dessus, mais c'est le souvenir que j'en garde.

Et voilà que Peugeot a changé d'idée et a décidé de reprendre la production. Après avoir racheté le nom Peugeot pour la fabrication de vélos (de la compagnie Cycleurope), ils ont confié à cette dernière la license de fabrication pour les vélos et les vélos électriques.

Peugeot n'est pas la seule compagnie d'automobiles à avoir mis en marché des vélos ces dernières années. Vous n'en avez peut-être jamais vu, mais il y a aussi: Audi, BMW, Cadillac, Jeep, Honda, Mercedes-Benz et Porsche. Ce que j'y ai vu ne m'a pas vraiment attiré. Les Américains - du moins ceux de l'industrie automobile - (Cadillac et Jeep) ont étalé au grand jour leur grande culture cycliste (or lack thereof).

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Jazz 101.

Ça date un peu: il est né en 1909 et est mort en 1956. Donc, sa musique n'est pas la saveur du mois. Autodidacte, aveugle, il en mettait pourtant plein la vue. Allez le voir sur youtube.com. Il est d'une aisance insolente sur le piano. Et comme plusieurs autres grands noms du jazz, il a été un modernisateur de la musique, apportant un nouveau degré de complexité dans le jeu pianistique. Art Tatum: une référence. Certains pianistes classiques de premier plan ont eu beaucoup de respect pour lui.

À bientôt.

vendredi 23 avril 2010

SOME BREATHE THROUGH US


Odomètre/altimètre Cat-Eye AT-100


Une de mes vieilleries préférées: l'odomètre Cat-Eye AT-100. Retiré du catalogue depuis plusieurs années, c'est un odomètre offrant les fonctions habituelles, en plus de l'altitude et de la température.

Avec moi, il n'a jamais dépassé les 600 ou 700 mètres. On pourrait dire que c'est un luxe inutile. Mais j'aime bien pouvoir comparer les bosses et l'effort qui vient avec elles. J'aime aussi le regarder lorsque j'ai l'impression de monter un faux plat. Il monte à coup de un ou deux mètres et peut confirmer mes sensations.

Je n'ai pas besoin d'un thermomètre pour savoir s'il fait chaud ou s'il fait froid. Mais si on attend que la température soit parfaite pour faire du vélo au Québec, on ne roulera pas souvent. Alors c'est chouette d'avoir le thermomètre sur le vélo, et même à la maison, ne serait-ce que pour le voir changer lorsque la journée avance, ou quand on roule sur le bord du fleuve Saint-Laurent, ou quand on traverse le Pont de Québec. Aussi, lorsque l'altitude change.

Bien sûr qu'on peut s'en passer. Mais je suis content de m'en servir, en espérant qu'il ne décèdera pas bientôt. Un ami bien informé m'a dit que ce sont les odomètres les plus simples qui ont le moins de retours sous garantie. Et mon expérience le confirme. Heureusement, mon distributeur Cat-Eye au Canada m'a toujours donné un très bon service et mon AT-100 a survécu à plusieurs années d'utilisation.

Il distribue également Garmin, qui sont équipés de la fonction GPS. Je ne suis pas familier avec cette marque. J'en ai seulement regardé un, une fois. Il ne m'intéressait pas car il ne montrait pas les routes les plus intéressantes, les plus secondaires, celles que les automobilistes n'aiment pas... J'aime autant déplier une carte bien choisie.

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J'ai reçu des vêtements de très bonne qualité ces derniers jours. Il s'agit d'une marque de prestige européenne que je ne nommerai pas pour ne pas irriter les magasins qui vendent cette marque au plein prix...

Des maillots à manches longues qui valaient 140$ et qui sont réduits à 58$.
Des cuissards pour femmes qui valaient 150$ et qui sont réduits à 64$.
Des maillots à manches courtes pour femmes qui valaient 85$ qui sont réduits à 24$.

Choix de tailles et de couleurs, taxes non-incluses.

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Avec l'album du World Saxophone Quartet intitulé "Requiem for Julius", on nous offre ce poème de Jan Garden Castro dédié au saxophoniste décédé Julius Hemphill:

Voices could be
stones or swords,
bricks or bats.
You come to me
so pensive,
reflective,
aching to
come out.
But you are
gone. When
your heart
stopped,
your
emanations
continued.
Some spirits
stay with us.
Some breathe
through us.
There you are,
twenty years
before you died,
listening
to your saxophone,
to your voice.


À bientôt.

mardi 20 avril 2010

L'ENFER DU NORD


La rue Sous-le-Cap, à Québec.


Il y a un peu plus d'une semaine, avait lieu la mythique course Paris-Roubaix. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, un petit portrait de l'Enfer du Nord.

C'est une longue course d'une journée, particulièrement dure car une partie se déroule sur les pavés. Plus que n'importe quelle course, on peut y briser tout ce qui fait partie d'un vélo. Même les coureurs en reviennent parfois avec une fracture, sans parler de l'épuisement collectif qu'ils en retirent. C'est pire lorsqu'il pleut: certaines années, on ne peut même plus lire le nom des commanditaires sur les maillots, tellement ils sont sales.

Les coureurs n'y utilisent pas les mêmes vélos que lors des courses sur route habituelles. Pendant quelques années, on y a expérimenté les fourches à suspension, c'est dire à quel point c'est exigeant. Et comme bien d'autres expérimentations, on ne voit plus de fourche à suspension lors de cette course.

Cette année, la course a été gagnée par le Suisse Fabian Cancellara. Comme il se doit, son vélo avait quelques particularités.

Les boyaux (il n'utilise pas de pneus à chambre à air) avaient une section de 27 mm, un peu plus larges que d'habitude, pour plus de stabilité sur les pavés. Les manivelles du pédalier, elles, sont plus longues: 177.5 mm. Étant donné les 1.86 mètres de Cancellara, c'est plus long que la norme: on mouline un peu moins et on appuie un peu plus. De cette façon on sent moins les pavés lorsqu'il y en a.

Le parcours peu côteux n'exige pas de développements très faciles. Il avait donc des plateaux de 53 et 44 dents, combinés avec une cassette 11/23. Les jantes sont classiques, car plates, par opposition à profilées. Les jantes plates sont réputées plus confortables sur les surfaces irrégulières. Toutefois, une des deux jantes s'est fissurée pendant la course, et il a changé de vélo à 75 km de l'arrivée. Le deuxième vélo était d'ailleurs plus adapté à l'échappée solitaire qu'il a initiée 50 km avant la fin, pour remporter la victoire avec deux minutes d'avance.

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Jazz 101

Après des débuts (fin des années '70) très "free", très improvisés, le World Saxophone Quartet est devenu un groupe plus mature et plus organisé. Du soprano au baryton, Julius Hemphill, Oliver Lake, David Murray et Hamiet Bluiett se sont imposés comme saxophonistes, ensemble ou séparément. Extrait d'une critique du disque "Revue", probablement dans le magazine Downbeat:
"Le World Saxophone Quartet" est un des rares groupes de son époque qui maîtrise le secret des grands orchestres de swing des années '30 et '40: la précision est la méthode la plus rapide et la plus sûre de provoquer l'extase."

Pour profiter au maximum des textures respectives de ces instruments, le New England Journal of Medicine recommande de monter le volume pour reproduire le volume sonore naturel du saxophone. Posologie libre et pas d'effets secondaires.

À bientôt.

vendredi 16 avril 2010

LE MARKETING DE LA PEUR


Le fleuve Saint-Laurent vu du Pont de Québec.


La mise en marché des vélos est une science très inexacte, dans laquelle la psychologie humaine est très présente.

Le gérant de production, qui est responsable de la conception du vélo, a peur d'effrayer le client. C'est particulièrement vrai dans le cas des vélos hybrides (vtc, en Europe). Souvent, pour rassurer, il ajoute une fourche à suspension pour le client qui a peur de ne pas être confortable. Et le client qui a peur de se pencher aime voir une potence ajustable, même s'il ne l'ajustera qu'une fois.

Des pneus larges pour ne pas tomber. Une tige de selle à ressort pour ne pas sentir les chaos. Peut-être même des freins à disque pour être certain de s'arrêter à temps.

Et un cadre en aluminium pour que ça soit léger. Sauf qu'à force d'ajouter tout (ou même une partie de) ce que je viens de mentionner, le vélo ne s'en sortira pas indemne. D'autant plus que les cadres en aluminium ne pèsent pas tous le même poids, et qu'on se garde bien de nous faire savoir exactement à quoi on a affaire à ce niveau.

Le résultat ressemble trop souvent à une opportunité loupée. Beaucoup de clients ont un budget disponible très suffisant pour faire une machine légère, proche des 10 kilos. Certains des ajouts mentionnés plus haut n'alourdiront pas de manière dramatique, mais il faut être prudent car ça dégénère vite.

Je préfère une approche différente. Comme le disait Jeremy Clarkson à propos de Lotus: "Ils ne se demandent pas ce dont le client a besoin, mais plutôt de quoi peut-il se passer?" Et tant pis si les plus frileux sont rebutés, c'est facile pour moi de leur bâtir un vélo à leur goût, abordable. Mais je préfère faire un produit qui fait très bonne impression, non pas seulement dans la salle des ventes, mais aussi sur la route une fois que la vente est conclue. Il n'y a pas qu'à moi qu'un vélo léger plaît davantage. D'autant plus que nous vivons dans une région plutôt côteuse.

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Rendez-vous au magasin Bicycles Falardeau enr., au 174 rue Richelieu à Québec, à 10 heures dimanche matin. Pour une sortie de vélo classe touriste et classe rapide, au choix.

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Ça aurait été facile pour eux de déballer les chansons une après l'autre. Après tout, Gainsbourg a eu beaucoup de succès avec plusieurs de ses compositions. Les spectateurs auraient applaudi et seraient rentré chez eux satisfaits.

Ils s'appellent Pupulus Mordicus. Ils sont au Théatre Périscope jusqu'au 1er mai avec le spectacle "Cabaret Gainsbourg". Et en plus d'interpréter les chansons, ils en font une mise en scène très riche, pleine d'idées, avec des marionettes et autres médiums. Je les recommande sans réserve. Remarquable.

À bientôt.

mardi 13 avril 2010

LA "RUN" DE LAIT


Il reste des feuilles d'automne à enlever, mais bon...


J'ai des cadres qui seront bientôt prêts, m'a-t-on dit. Mais il y a une "situation" internationale en cause dans le processus d'expédition.

L'an dernier, les armateurs propriétaires de cargos qui font le transport international de marchandises ont été confrontés à une baisse de la demande dûe à la conjoncture économique. Ils auraient pu subir une guerre des prix qui aurait fait plaisir à tous, sauf eux.

Se sont-ils concertés? Je ne sais pas. Mais il y avait, aux dernières nouvelles que j'en ai eues, cinq ou six cents bateaux stationnés à Singapour. Immobilisés à vide, au frais du propriétaire. Une pénurie de bateaux artificielle, pour créer de la rareté. Et maintenir les tarifs.

Les bateaux partent de Singapour, ou même plus à l'est encore, et font le trajet en s'arrêtant à quelques reprises. Typiquement, Vietnam, Hong Kong, Chine, Taiwan. Peut-être aussi la Corée, le Japon et/ou les Philippines, avant de venir en Amérique. Les fabriquants fabriquent, et les conteneurs contiennent, mais ils patientent sur les quais ou ailleurs en attendant la bonne volonté des armateurs.

Évidemment, le problème n'est pas limité au monde du vélo. Mais dans mon domaine, surtout dans la partie froide de l'Amérique, la haute saison des ventes (février-juillet) est cruciale et les délais ne sont pas bienvenus. Les importateurs/grossistes ont de bonnes raisons de s'arracher les cheveux par les temps qui courent. D'autant plus que, parfois, c'est tout un groupe de conteneurs qui arrivent en même temps et les employés doivent se mobiliser pour gérer un arrivage massif et très attendu. Alors, les commandes de leur clientèle peuvent être retardées.

J'ai hâte de voir si tout cela aura un impact cela aura sur ma commande de cadres à venir. Ce sont des Alu9 petits hybride/touriste et des Alu9 course de diverses tailles. Je les attends officiellement autour du 1er juin, mais je suis prudent quand je dis ça... Heureusement, j'ai des alternatives en stock pour les clients qui prennent la taille qui manque en ce moment.

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Jazz 102

Malgré certains efforts de ma part, je ne suis pas aussi branché que je l'ai déjà été concernant la réalité du jazz maintenant. Mais une façon d'y arriver, c'est de garder un oeil sur le Village Voice.

Il s'agit d'un journal hebdomadaire new-yorkais, plutôt à gauche mais tout de même bien diffusé. On y parle de bien des choses, mais l'art en général y occupe une place de choix. Et c'est très bien ainsi, car en matière d'art, New-York est un des nombrils du monde.

Un article en ce moment sur l'état des lieux en matière de jazz:
http://www.villagevoice.com/2010-04-06/music/jazz-consumer-guide-adapt-improvise-party/

À bientôt!

vendredi 9 avril 2010

CE QUE J'EN PENSE.


Do ya think I'm sexy? (Rod Stewart)



Merci pour vos opinions sur mon dernier message: "Qu'en pensez-vous". Voici ma réaction.

À Yves:

Les roulements externes de pédalier sont une réponse adéquate de Shimano aux problèmes de solidarité pédalier-jeu de pédalier qu'il y avait parfois sur les systèmes Octalink qui les ont précédés. Mais si on compare avec 1980, la grosse amélioration consiste d'abord et avant tout à avoir remplacé les jeux de pédaliers cônes-cuvettes par des roulements annulaires ("scellés"), quels qu'ils soient. L'augmentation de rigidité n'est vraiment utile qu'aux plus costauds d'entre nous, mais ça ne nuit à personne.

Je ne sais pas pourquoi nous avons eu tant de problèmes avec les jeux de direction à fourche non-filetée (Ahead set), au début. Tout va bien, maintenant, et j'apprécie le fait de ne pas avoir à me soucier de la longueur de la colonne de fourche au niveau de l'inventaire. Mais c'est une invention dont je pourrais personnellement me passer facilement. Elle a surtout profité énormément à Cane Creek qui possède le brevet. Maintenant que le brevet est presque échu, nous allons voir d'autres compagnies s'y mettre (Shimano?).

Les moyeux cassette sont une amélioration évidente pour un vieux mécano qui a vu les axes cassés des moyeux à roue libre. Il faut vraiment être violent pour casser les axes, maintenant. Non seulement ils ne cassent plus, mais ils ne deviennent pas faux.

À Gaétan:

J'aime les cadres en aluminium. Mais il ne faut pas perdre de vue que la fourchette de poids possibles est large: les plus courants dépassent 1.9 kg (sans fourche), alors que les plus exotiques (et chers) peuvent descendre sous les 900 grammes. J'aime bien un poids de 1.2 à 1.6 kg. Ils sont légers, pas trop délicats, sufisamment rigides (habituellement)et abordables, si on n'achète pas n'importe quoi n'importe comment. Et s'il le faut, on peut moduler la pression des pneus pour un obtenir un très bon confort sur mauvaises surfaces. J'en ai même vendu une série qui était un exemple de confort, tous cadres confondus.
Par contre, les cadres alu les plus lourds que l'on trouve dans les magasins à grande surface ne sont une amélioration que si on les compare aux cadres en acier qui se vendent dans les mêmes endroits. De toutes façons, ils ne sont pas faits pour être utilisés, ils sont faits pour être vendus.

À Christophe:

Les manettes de route intégrées (Shimano STI ou Campagnolo Ergo-Power ainsi que les SRAM route) se sont beaucoup améliorées depuis la première génération de Shimano des années '90. Leur course était trop longue, et les déclics n'étaient pas assez positifs. Shimano aurait dû les améliorer beaucoup plus rapidement.
Ceci dit, si tu me donnes le choix entre un cadre vieille école équipé de "brifters" ou un cadre moderne monté avec des manettes de vitesse au cadre (ça n'existe pratiquement pas, mais bon...), je préfère de loin le cadre moderne. Les manettes au cadre, lorsqu'elles sont indexées à droite, sont légères, simples, durables et très abordables. Et la bonne nouvelle, c'est qu'on peut s'y habituer! Mais c'est vrai que, lorsqu'on roule en peloton, la manette frein/vitesse simplifie les choses. Particulièrement en course.

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Pas de rendez-vous pour les cyclistes dimanche. Prochain rendez-vous le dimanche 18 avril.

À bientôt.

mardi 6 avril 2010

QU'EN PENSEZ-VOUS?





Petit sondage éclair en roulant, hier. Quelle est votre amélioration moderne préférée?

Je ne m'ennuie pas du dernier cadre en Columbus SL que j'ai eu. La marque du cadre était prestigieuse, mais la chose était lourde et ça n'a pas été une grande histoire d'amour. Titane, aluminium, fibre de carbone, mon premier choix, les cadres modernes. Ils pèsent 1.6 kg (sans fourche) et moins, parfois beaucoup moins, et on y prend goût très vite.

Les odomètres électroniques, alias compteurs, sont très précis, et en plus d'être bavards, ils permettent une meilleure gestion de la journée et de nos efforts. Ils sont encore plus utiles si on roule en groupe.

Les pédales automatiques, qu'elles soient SPD route ou montagne, Look, Time, Speedplay ou autres. On peut être très performant avec des cale-pieds, à condition d'avoir des souliers de vélos, et de serrer beaucoup les courroies. Mais on arrive au même résultat avec les systèmes modernes, c'est plus pratique et plus confortable.

L'indexation du dérailleur arrière. À mon humble avis, c'est facile de se passer de l'indexation du dérailleur avant, mais en arrière, je l'apprécie beaucoup. Et plus on a de pignons, plus c'est un avantage, car l'espace entre les pignons diminue et ça deviendrait plus difficile de bien calibrer ses gestes pour tomber pile du premier coup.

Et vous, quelle est votre opinion? Moi, je place les cadres modernes en premier dans mon palmarès, mais après, ça devient plus difficile de mettre un ordre à tout ça. Et peut-être qu'il y a quelque chose que je n'ai pas mentionné ci-haut. Dites-moi ce que vous en pensez.

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Nick Andrade prend sa retraite. Il a occupé plusieurs postes durant sa carrière, dans différents aspects de la distribution des vélos et des pièces de vélos, aux USA.

"Ce que j'ai aimé le plus, c'était de visiter les petites boutiques de vélos durant toutes ces années. Elles sont la colonne vertébrale de notre industrie. Elles traversent les hauts et les bas du marché mieux que les gros magasins. Je ne suis pas sûr que l'apparition des gros magasins de compagnies ("concept stores", les concessionaires qui ne proposent qu'une seule marque de vélo, ou presque) soit une bonne chose pour l'industrie."

René Falardeau avait coutume de dire: "P'tite shoppe, p'tits problèmes, grosse shoppe, gros problèmes"...

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Je vous avais parlé des souliers Carnac, récemment. J'en ai reçu, je les ai essayé, et ils me plaisent. L'apparence, la rigidité de la semelle, la largeur de la chaussure. Il y a même une caractéristique inhabituelle: on peut remplacer la partie de la semelle qui touche au sol lorsqu'on marche. Soit parce que c'est usé, soit pour avoir quelque chose de moins "montagne" et plus "touriste". Il s'agit du modèle "Atlas", et je les vends 115$/paire + taxes.

À bientôt.

vendredi 2 avril 2010

JOYEUSES PÂQUES!





Le chiffre d'affaires de Shimano a diminué de 21% en 2009, dans le monde. Pourtant en Amérique du Nord, la baisse n'a été que de 1%. C'est surtout en Asie, auprès des clients de première monte ("OEM") qui assemblent les vélos pour le marché mondial, que la baisse a été la plus forte.

La compagnie prévoit une augmentation d'à peu près 10% pour 2010.

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Merci à Bernard pour l'information:
http://www.cyclingtipsblog.com/2010/03/vietnam-cycling-trip-lessons-learned/

Il s'agit d'un blogueur australien qui a fait un voyage en vélo au Vietnam. Il partage son expérience et ses trucs sur son blogue. La vidéo qu'on y trouve est intéressante. En fait, tout le blogue est intéressant.

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Quant on parle de compétition cycliste aux Québecois, leur réflexe est souvent de penser au Tour de France. Et pourtant, le mois de juillet n'est pas le seul mois d'importance sur le calendrier. Certains coureurs ont bâti leur carrière sur leurs succès du mois d'avril.

Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix sont parmi les plus connues, mais il y en a plusieurs autres. Et pour beaucoup d'enfants belges, ces courses mythiques ont autant de prestige que la Coupe Stanley peut en avoir pour les enfants canadiens. La météo rend parfois ces courses particulièrement difficiles, d'autant que la distance tourne souvent autour de 250 kms, histoire d'être sûr que le vainqueur est vraiment plus fort que les autres...

Merci à Frédéric pour le tuyau: sur www.cyclingfans.com , on trouve de la vidéo en direct sur ces courses.

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Ici, à Québec, nous allons briser des records ces jours-ci, en matière de météo. Dépasser les 20 degrés Celsius n'est pas courant à une telle date, et pourtant, c'est ce qu'on nous annonce pour demain.

L'achalandage que nous avons eu depuis ce matin n'est donc pas étonnant dans un tel contexte. Et ça se produit alors que je viens juste de sortir le chiffre d'affaires pour les trois premiers mois de l'année. Ce sera difficile à reproduire, tant l'écart est grand avec les années précédentes. On verra.

En attendant, le mois d'avril devrait être très favorable, étant donné le nombre de vélos commandés en mars qui ne seront livrés qu'en avril. Les délais, en ce moment, sont de 2 semaines, ou parfois un peu plus.

Prenez note que nous serons fermés le Lundi de Pâques. Et que nous sommes ouvert le samedi, incluant le Samedi de Pâques.

Le rendez-vous des cyclistes ne sera pas dimanche comme d'habitude, mais bien lundi à 10h, au coin de Marguerite-Bourgeois et René-Lévêque ouest à Québec.

À bientôt.